Globalement bonnes et occupant une place considérable dans la politique américaine au Moyen-Orient, les relations turco-américaines ont tout de même régulièrement connu des tensions voire des crises aigues. La dernière mésentente en date a été celle de 2003, quand la Turquie s’est désolidarisée de son allié américain dans son invasion de l’Irak. Avec l’administration Obama, les relations ont connu une nette amélioration, à tel point que le président Obama a vanté les mérites de la Turquie, qu’il a érigée comme un modèle pour le monde arabo-musulman.
Après un an de contestation populaire contre le régime syrien, il ne reste plus grand monde pour croire en la survie du régime de Bashar al-Assad, à part peut-être la Russie, la Chine et l’Iran dont le soutien intéressé devrait fléchir sous la pression et l’ampleur de l’insurrection. Le reste de la communauté internationale n’a de cesse de soutenir et encourager l’opposition syrienne pour accélérer la chute du régime de Damas et contribuer à l’avènement d’une nouvelle Syrie.