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Ex Chef de Laboratoire en toxicologie et pharmacologie Ciba-Geigy, CIBA, Novartis 1975-2006 Bâle Suisse

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Billet de blog 30 mars 2019

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Effet placebo sans argumentation scientifique de l’Académie nationale de médecine

À un moment où l’Académie nationale de médecine tente encore une ultime manœuvre, on peut s’attarder sur une sentence sans fondements scientifiques car l’effet placebo n’a pas encore été élucidé...

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À un moment où l’Académie nationale de médecine tente encore une ultime manœuvre  pour discréditer l’homéopathie et le nouveau paradigme de la biologie numérique  :

http://www.academie-medecine.fr/lhomeopathie-en-france-position-de-lacademie-nationale-de-medecine-et-de-lacademie-nationale-de-pharmacie/

on peut s’attarder sur une sentence sans fondements scientifiques car l’effet placebo n’a pas encore été élucidé et les conclusions de cette académie sont illusoires, leur soi-disant effet placebo devient « un effet placebo avec attente »…. :

« Ces divergences entre l’engouement du public, la rigueur des scientifiques et l’opinion intermédiaire des praticiens peuvent s’expliquer par la connaissance insuffisante et/ou la sous- estimation de l’effet placebo avec attente, seule explication plausible, mais aussi suffisante, des effets de l’homéopathie en l’état actuel de la science, mais également des effets non spécifiques associés à tout acte thérapeutique [9].

L’effet placebo avec attente est un phénomène neurobiologique scientifiquement établi, dont la réalité est attestée par des essais cliniques contrôlés, et les mécanismes éclairés par les neurosciences, notamment l’imagerie cérébrale. Il est prouvé que sa puissance dépend de l’attente du patient, de l’annonce qui lui est faite, et de ce qui lui est proposé (charisme du thérapeute, réputation de la méthode, complexité du dispositif). L’effet conditionnement est lié à la répétition d’expériences antérieures d’amélioration sous médicament actif, et dépend de structures cérébrales profondes comme l’amygdale cérébrale. Il est spécifique du symptôme traité et se reproduit sous placebo. Ces effets sont au cœur du ressenti bénéfique de l’acte d’homéopathie comme de tout acte thérapeutique bien mené, qu’il soit inclus ou non dans une thérapeutique complémentaire. »

Une multitude de publications traite la question du placebo et les conclusions actuelles sont bien loin de celles de l’Académie nationale de médecine qui semble bien loin aussi de sa devise actuelle : « Une institution dans son temps »…

Illustration 1

« Les placebos et l'effet placebo ont toujours été présents dans les antécédents médicaux. Cependant, ils n'ont pas reçu la même considération au fil des années. Entre art et science, les références historiques au placebo viennent de l’Égypte ancienne et recouvrent les principales civilisations, croyances et avancées scientifiques. L'utilisation du placebo en tant qu'outil méthodologique a joué un rôle de premier plan au cours des 50 dernières années et est devenue un rôle important dans les essais cliniques contrôlés, élément principal du paradigme de la "médecine fondée sur des preuves". La connaissance des considérations conceptuelles et historiques du placebo peut aider à comprendre son rôle dans la pratique médicale. Même en l'absence d'une définition consensuelle, et en supposant que l'effet placebo ne semble pas entièrement dépendre d'une administration placebo, un problème semble indiscutable: l'effet placebo est présent dans la pratique clinique et dans les essais cliniques, quel que soit le nom que l'on choisit d'utiliser. »

Pour preuve, le ridicule de publications en double-aveugle contre « placebo », pseudo-argument contre les travaux du génial chercheur Jacques Benveniste sur les hautes dilutions, qui utilisaient un « placebo » contenant 1 mg de nicotine et que je n’ai eu aucune difficulté à ridiculiser dans la célèbre revue médicale britannique « The Lancet » en 1989… :

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/060219/prescrire-liste-noire-annuelle-des-medicaments-nicotine-et-sevrage-tabagique

Illustration 2

L’Académie nationale de médecine peut légitimement s’inquiéter de « l’engouement du public »…qui est devenu prudent suite aux multiples scandales sanitaires sans aucune intervention de cette académie (Vioxx et ses 30000 décès, Médiator, pseudo-pandémie de H1N1, inefficacité du vaccin anti-grippe, scandale du vaccin contre la dengue aux Philippines, bébés sans bras et sans mains, glyphosate dans les urines, Dépakine, etc. la liste est longue !) :

Dans son introduction,

« L’homéopathie a été introduite à la fin du XVIIIe siècle, par Samuel Hahnemann, postulant deux hypothèses : celle des similitudes (soigner le mal par le mal) et celle des hautes dilutions. L’état des données scientifiques ne permet de vérifier à ce jour aucune de ces hypothèses. Les méta-analyses rigoureuses n’ont pas permis de démontrer une efficacité des préparations homéopathiques. »

l’Académie nationale de médecine omet volontairement les nombreux travaux qui démontrent un phénomène électromagnétique avec copie informationnelle de la molécule d’origine et notamment les travaux du physicien belge Auguste Meessen publiés récemment dans une revue scientifique de haut niveau « Journal of modern Physics » qui semble ne pas être la lecture préférée de ses « membres »…et qui eux-mêmes «semblent ne plus être dans leur temps »

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/290119/vers-l-evidence-du-phenomene-de-la-memoire-de-l-eau-de-jacques-benveniste

dont un extrait de mon récent papier :

Une récente publication du physicien chercheur belge Auguste Meessen de l’Université Catholique de Louvain confirme l’évidence du phénomène de la mémoire de l’eau décrit par Jacques Benveniste en 1988 :

https://file.scirp.org/Html/16-7503655_89620.htm

Journal of Modern Physics
Vol.09 No.14(2018), 68 pages 

Water Memory Due to Chains of Nano-Pearls

Auguste Meessen

en accès libre dont voici le résumé en français :

« Les molécules biologiquement actives créent des substituts dans l'eau liquide en formant des cristallites ferroélectriques à domaine unique. Ces nanoparticules sont sphériques et constituent des chaînes en croissance. Les dipôles sont alignés, mais peuvent être mis en oscillation à la fréquence de vibration de la partie chargée des molécules actives. Ils sont ensuite automatiquement coupés et deviennent des supports d’information. De plus, ils produisent un champ électrique oscillant, provoquant une multiplication auto catalytique de chaînes identiques au cours de dilutions successives. Les molécules actives ne sont donc nécessaires que pour initier ce processus. Normalement, ils excitent leurs récepteurs spécifiques par résonance, mais les chaînes coupées ont le même effet. Cette théorie est confirmée par de nombreuses mesures. »

La position conservatrice de l’Académie nationale de médecine s’inscrit donc dans un ancien paradigme et montre une absence d’évolution vers une réalité qui ne peut plus être ignorée, les travaux du physicien belge Auguste Meessen pourraient bien démontrer ce qu’est en réalité l’effet placebo…

Cette même Académie n’a pas eu de scrupules à décrire pendant plus d’un siècle une dermite soi-disant séborrhéique sans séborrhée… :

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2019-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

https://www.dermiteseborrheique.net/

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