Devant les magistrats de la Cour de Justice de la République, le ministre vient de faire valoir son droit au silence, c'est son droit.
Mais, dans l'affaire que je dénonce vertement sur ce blog, Eric Dupond-Moretti, en restant taisant, fait valoir son droit au déshonneur
C'est la vieille histoire des droits et des devoirs (ou vice versa) qui se rejoue une fois de plus, comme elle s'était jouée à l'époque du nazisme
Le silence PEUT être un droit reconnu par la loi dans certains cas
Le silence EST une ignominie quand il s'agit de couvrir des agissements indignes, d'où qu'ils viennent
Surtout quand il s'agit de délits caractérisés, la loi obligeant les autorités publiques à les dénoncer
Quelle misère pour moi que de voir aujourd'hui en France la Lâcheté avec un l majuscule revêtue des habits d'un ministre de la Justice, prompt, d'une part, à exercer pour lui-même son droit au silence et, d'autre part, à couvrir par son silence des délinquants placés sous l'autorité de son ministère !
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