
Récemment, les fonctionnaires du secteur de la santé de l'État de São Paulo, soit 45.000 individus, ont appris du gouvernement du bolsonariste Tarcísio de Freitas qu'il n'y avait pas de budget pour l'ajustement des salaires et l'augmentation de la valeur des tickets-restaurant. Ce dernier est actuellement de 12 R$, soit 2,15 dollars.
Pendant ce temps, la police militaire (PM-SP), cette machine exterminatrice, a reçu, depuis 2023, 829 millions R$ (145,5 millions US$) en primes au rendement. Ce montant est 367 fois supérieur à la prime déjà accordée aux personnels du secteur santé pendant tout le mandat de Tarcísio de Freitas, prime qui n'a été que de ... 2,3 millions R$ (400.000 US$).
Pourtant, en 2024, la PMESP n'a, elle, soigné personne, mais ... exécuté 813 personnes.
A la date du 1/3/2024, il y avait dans l'État de São Paulo 80.037 policiers militaires et 21.809 policiers civils.
Aux personnels de la santé, il n'y avait eu, auparavant, aucun versement de prime pour le travail effectué pendant la pandémie de Covid. Mais la police, qui a eu peu à faire pendant la période de confinement, a reçu sa prime sur son compte bancaire, grâce aux deux gouvernements du droitier, et ex-bolsonariste en 2017 et 2018, le nommé João Dória (2019 à 2022) et de l'extrême droitier Tarcísio de Freitas (depuis le 1/1/2023).

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Ce dernier, dénoncé au TPI/La Haye pour "crime contre l'humanité" des agents de la police militaire (PMESP) lors des opérations "Bouclier" et "Été" au sud de l'État en 2023/2024, continue de se pavaner et prépare sa candidature présidentielle pour octobre 2026. Pourtant, dans l'État qu'il gouverne, la PMESP tue chaque mois, depuis dix ans consécutivement, une "moyenne" (terme insoutenable) macabre mensuelle de 8 enfants.