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Billet de blog 23 juin 2025

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La police militaire de São Paulo accusée à l'ONU (Suisse) par les parents d'un tué

Silvia Cardenas et Julio Acosta Navarro ne lâcheront rien. Ils ont été reçus le 18/6 à Genève (Suisse), à l'ONU. Leur fils Marco Aurélio Cardenas Acosta, 22 ans, était en 5e année de médecine quand il a été tué à bout touchant par le policier militaire de São Paulo Guilherme Augusto Macedo, 26 ans, dans le hall d'un hôtel, alors qu'il était torse nu et sans arme, dans la nuit du 19 au 20/11/24.

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Illustration 1
Marco Aurélio, tué à bout touchant par la police militaire de Sao Paulo, en 2024. © DR

Les parents - d'origine péruvienne - de Marco Aurélio Cardenas Acosta, le jeune homme de 22 ans abattu (VIDEOS) le 20 novembre 2024 à bout touchant par la police militaire à São Paulo, ont été reçus le 18 juin 2025 par des représentants des Nations unies (ONU), à Genève, pour parler de la violence policière sous l'administration actuelle du gouverneur bolsonariste Tarcisio de Freitas et de son secrétaire d'Etat à la sécurité publique Guilherme Derrite, l'infâme policier militaire impliqué dans plus de dix exécutions, prouvées, effectuées avant d'assumer son mandat politique.
 
 Les parents se sont adressés ensuite, le jeudi 19 juin, aux représentants des Nations unies lors d'une manifestation locale organisée par l'ONG Conectas Human Rights. 
 

Illustration 2
A Genève, le 18 juin 2025, Silvia Cardenas et Julio Acosta Navarro, parents de feu Marco Aurélio, tué à bout touchant par la PMESP

Dans le cadre d'un agenda préliminaire, les parents de Marco Aurelio ont rencontré en privé des fonctionnaires de l'ONU qui se consacrent à la violence d'État et au racisme. « Nous avons lancé un appel à l'aide. Nous avons présenté un rapport sur la gravité du cas de Marco Aurélio, lâchement assassiné par deux policiers. Les personnalités officielles nous ont écouté très attentivement et ont été choqués par notre récit de ce qui s'est passé dans un contexte d'autres crimes contre des jeunes noirs et pauvres », a déclaré Julio Cesar au site  Ponte Jornalismo.  Et de poursuivre : « Ils nous ont écoutés avec beaucoup d'inquiétude, et la responsabilité de l'ensemble de l'organisation dirigée par le secrétaire d'Etat [à la sécurité publique] Guilherme Derrite et le gouverneur Tarcísio de Freitas fait l'objet de commentaires ici. Nous sommes aux Nations unies parce que, lorsqu'un crime de cette nature se produit, face à la douleur de la perte d'un jeune, nous, en tant que parents, comme beaucoup d'autres parents, devons encore supporter l'humiliation, la diffamation et le mépris de tout ce corps de police militaire, du gouverneur et de son secrétaire d'Etat. Ce combat que nous menons, c'est pour vraiment dénoncer le cas de Marco Aurélio qui est en train de gagner en notoriété ici ».

Illustration 3
© PMESP


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