Sans affiliation de parti, nous sommes un groupe d’irréductibles internationalistes. Il nous paraît simplement nécessaire d’avoir un aperçu d’ensemble sur la lutte de classe aujourd’hui. Quelles sont1…
les grèves qui ont lieu? Quelles sont leurs revendications? Être une caisse de résonance pour ces luttes et pour nous informer, dépasser nos particularismes nationaux, voici ce qui nous semble être nécessaire. Parce que l’internationalisme est plus qu’un principe, en voici l’une des illustrations.
Nous prônons l’auto-organisation à la base, et donc une méfiance vis-à-vis des syndicats, qui ont la fâcheuse tendance à domestiquer nos luttes pour leur donner des formes acceptables pour l’ordre bourgeois.
Nous nous revendiquons révolutionnaires au sens où nous estimons que c’est l’ensemble des rapports sociaux capitalistes qui est à bouleverser radicalement pour voir disparaître l’exploitation, la domination et les classes sociales.
L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.
Depuis le 1er juillet, les compagnons sans-papiers d’une communauté Emmaüs du Nord sont entrés en grève. Ils dénoncent un système « esclavagiste » mis en place par la direction.
Un "sit-in" de deux jours dans l'entrepôt d'Amazon-Tilbury en raison d'une pitoyable augmentation de salaire se transforme en un véritable conflit du travail contre Amazon UK.
Des centaines de travailleurs et d'étudiants ont participé à une "grande marche" contre la privatisation en cours de la Caisse costaricienne de sécurité sociale...
Cette grève, le plus grand débrayage illimité aux États-Unis depuis des décennies et le plus grand jamais organisé dans l'industrie du cinéma et de la télévision, revêt une importance internationale, sociale et culturelle considérable.