Les abeilles appartiennent à elles-mêmes
Sauvages par nature, les abeilles appartiennent à notre environnement, dont elles subissent la dégradation.
Et leur sort ne fait qu’anticiper de très peu dans le temps le nôtre… Notamment parce qu’elles assurent la pollinisation, c’est-à-dire un processus crucial de notre production alimentaire et bien au-delà pour la majorité des plantes.
Elles ne nous appartiennent pas. Par plus que la Terre nous appartient...
Couper court aux efforts collectifs destructeurs
L’orientation destructrice des projets collectifs contemporains est omniprésente.
Il n’y a plus guère de sophistes pour défendre l’idée que le progrès est dans la destruction, dans l’apologie de l’ignorance et du non-respect du vivant autour de nous; .
Monde intérieur et monde extérieur sont en parfaite continuité, issus l’un de l’autre et en total interconnexion. Il serait bien temps de renoncer à maintenir nos efforts pour couper ce lien vital entre notre intériorité et nos actions. Et, ce faisant, rompre le consentement absurde autour de projets collectifs hyper nocifs dans lesquels nous nous trouvons tous incités à apporter notre contribution.
Le coût extérieur – la dégradation de notre environnement et de nos relations – a son pendant moral : le renoncement à une vie pleinement humaine.
Mettre des mots sur les maux… et renaitre à la conscience de ce qui vaut la peine d’être vécu
Privés d’un contact direct avec la nature, la plupart d’entre nous dépendons des témoignages de celles et ceux qui n’en sont pas coupés.
L’économie agricole cumule tous les paradoxes. Le non-sens de la pression économique y culmine, en exigeant une rentabilité qui détruit son propre « outil de production » ! C’est là où l’on comprend le plus simplement du monde comment l’économie précipite sa propre perte…
Il a fallu un long et cruel chemin d’insensibilisation pour y mener, exigeant la rupture consommée du lien intellectuel et sensible avec l’environnement. Il s’est trouvé que cela n’a pu se faire complètement en apiculture, notamment, parce que ni la mécanisation, ni la financiarisation, ni la réglementation n’ont réussi à couper définitivement l’individu de la réalité vivante.
Défendre un bien en commun
Les abeilles constituent un bien commun autour duquel la mobilisation se construit et s’organise. Sauvages et tellement sympathiques, les abeilles n’ont pas leur pareil pour nous faire voir le monde autrement !
Trop de personne sont éduquées dans l’idée que l’on peut tout exiger des humains et le la nature. Le naufrage de notre environnement – mesuré objectivement – qui précipite celui des abeilles atteste qu’il n’en est rien.
Nous avons très bien que respect, réciprocité, interaction intelligente sont de mise dans les relations humaines et avec l’ensemble des êtres vivants.
Modestement ré-apprendre
Les abeilles qui mènent la danse. Mais, il faut bien finir par admettre qu’elles savent ce qu’elles font. Et, nous (ré)apprenons, grâce à elles.
En nous mettant à la place d’une abeille, cela devient très facile à comprendre. Le but est de réaliser que nous sommes tous, indirectement en interaction avec elles. (Voir: Se mettre à la place d'une abeille )
Il serait tellement plus simple et agréable de nous en dispenser de pratiques absurdes, dépensières et destructives de la vie,
Document 1: D’après Emmanuel Macron, le capitalisme ultra libéral et financier court à sa perte… Source Mediapart
Extrait: "Voici les mots exacts prononcés le 31 décembre lors de ses vœux adressés à la Nation : « Le capitalisme ultra libéral et financier, trop souvent guidé par le court terme et l’avidité de quelques-uns, va vers sa fin. Faut-il, pour autant s’en désespérer ? ». Du très lourd !" Bruno Painvin, dirigeant d'entreprise, consultant et auteur
Document 2: Surexploitation des terres et climat: le Giec souligne un cercle vicieux Source Mediapart
Extrait: "Dans le résumé rendu public jeudi, les scientifiques du Giec documentent un cercle vicieux : plus les terres sont dégradées, moins elles participent à la lutte contre le dérèglement climatique, et plus la crise climatique s’exacerbe, et plus les terres sont dégradées" Christophe Gueugneau, juriste et journaliste
Document 3: Pollinisateurs : le Giec de la biodiversité tire la sonnette d'alarme Source actu-environnement.com
Document 4: Le respect de la Nature Source http://philosophie-spiritualite.com