Margaret "Peg" Belson fut une des actrices du mouvement en faveur des enfants malades et hospitalisés au Royaume-Uni. Son action nous ramène aux enfants déplacés par la guerre en 1940. Chemin faisant nous rencontrons des figures majeures: John Bowlby, Anna Freud et les époux Robertson. Cette expérience me conduit à examiner les liens entre la psychanalyse, la démocratie, la citoyenneté.
Une petite fille disparait. Mais existe-t-elle? Et le lien entre cet enfant et sa mère, existe-t-il? Preminger met cela en scène dans un film hanté par l'expérience des enfants déplacés dans le Londres des années 40.
Des interpellations policières sont suivies de décès par asphyxie. Je m'intéresse aux conditions dans lesquelles un geste professionnel appris peut déboucher sur une dérive mortelle.
Je m'interroge sur l'existence d'un besoin primaire de ne pas avoir mal qui ressortirait de l'autoconservation. Prendre soin de celui qui mal suppose l'empathie mais celle-ci n'est pas donnée d'avance. A partir de l'expérience du cri j'envisage la douleur vécue comme appel à l'autre, ses aventures et son possible échec.
Ou quand le remake du roman de HG Wells par Stephen Spielberg rencontre les sources historiques de l'antisémitisme, pour montrer ce qui ne peut être (encore) dit... et le dénoncer