La Charte d'éthique sur le bien-être animal formulée par G. Le Foll, ex Ministre de l'agriculture et toujours en vigueur dans les Laboratoires d'expérimentation scientifique, comporte des articles très discutables. Il en a été rendu compte dans deux articles en 2017 :
(pardon pour la mise en page qui n'est pas au top)
Dans les élevages industriels, les animaux sont immobilisés, entassés; lorsqu'ils souffrent d'infections, ils sont bourrés d'antibiotiques, ceux qui meurent avant leur utilisation comme marchandise sont jetés à la poubelle et pourtant les éleveurs assurent qu'ils font tout pour leur bien-être. Les chasseurs, n'en parlons pas, ils n'en ont aucune notion. Les dompteurs dans les cirques ne pensent qu'à leur ego surdimensionné, l'animal martyrisé, dressé, n'est qu'un faire-valoir. Les vétérinaires censés être vigilants sur leur situation sanitaire et donc leur bien-être ne répercutent que ce qu'on leur donne le droit de dire. Marché oblige.
C'est pourquoi la question de savoir de quel "bien-être" il s'agit en réalité doit être porté au plus haut niveau. S'agit-il du bien-être des animaux ou de celui ou ceux qui s'en occupent ?
Des réponses à ces questions verront peut-être le jour lors de cette journée d'études :
Il aurait été souhaitable que cette journée du 28 mai soit portée sur l'Agenda de Médiapart... ce n'est pas le cas. Cela confirme en même temps que le savoir (que nous avons sur les animaux) n'est pas encore entré dans la culture française.