Le contenu du SNU est en cours d’élaboration. Ça va commencer en juin, dans treize départements tests.
Entendu ce matin à la radio : La journée commencera par le salut au drapeau et un petit entonnage d’hymne national.
Le salut au drapeau, moi, j’ai rien contre. Ça mange pas de pain. Mais la Marseillaise, ça me reste en travers de la glotte.
« Entendez-vous dans nos campagnes mugir ces féroces migrants qui viennent jusque dans nos bras égorger nos filles nos compagnes ? »
« Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! »
C’est quand-même grave, non ?
En soi, chanter en chœur, c’est bien. Ça se fait pas assez. Mais pourquoi pas de la vraie chanson, avec des paroles sensées et poétiques ? J’ai déjà réfléchi là-dessus. Ça a déjà commencé à l'école :
Donc, résumons : on va apprendre à nos enfants l’appel au meurtre. Veut-on ou attend-on « que revienne le temps du sang et de la haine », comme chante Barbara ?
Je veux bien qu’on chante un hymne national. Mais pas celui-là.
Regardez les féroces soldats que voilà : ils font pas chier avec des armes et du sang. Ne pourrions-nous pas nous inspirer de ces grains de celtes ?


