Billet de blog 1 décembre 2017

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Renaud Creus

Salarié·e Mediapart

D'où vient le crieur de journaux devenu logo de Mediapart ?

D’où vient notre petit bonhomme ? Ce crieur de journaux devenu logo de Mediapart, qui fait écho et lien entre l’univers du papier et le monde du numérique ? Si l’intention est évidente, le cheminement de cette idée recèle une piste cachée…

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Comment est née l'idée de cette résonance, dessinée par Brice Laurent, le graphiste de La Netscouade, qui souligne d’emblée l’analogie recherchée par notre site, dans son atmosphère, ses usages et ses repères, avec la culture du papier, du journal que l’on feuillette, du quotidien que l’on vend à la criée ?

 En fait, c’est un souvenir complice. Une réminiscence qui n’est pas sans rapport avec notre propos : l’indépendance de la presse, la liberté de l’information. Certains d’entre vous la partagent sans doute.

Illustration 1
Le crieur de journaux

 L'histoire de notre petit bonhomme commence avec l'aventure des éditions Maspero, dont il devint le symbole, au point de survivre, comme un fil reliant passé et présent, sur les couvertures des livres édités par La Découverte, la maison qui a pris la suite.

Pour en savoir plus, lire le premier billet de blog d'Edwy Plenel sur Mediapart, publié le 14 mars 2008 : https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/140308/le-crieur-de-journaux 

Le 25 septembre 2014, François Maspero (décédé le 11 avril 2015) était l'invité d'une soirée "En direct de Mediapart" pour un grand entretien avec Joseph Confavreux, durant lequel il revenait sur cette résonance.

François Maspero : « Aller au-devant du monde » © Mediapart
Illustration 3
La revue du crieur #1

En juin 2015, Mediapart et les éditions La Découverte, lançaient la Revue du crieur. L'éditorial du premier numéro rendait hommage à François Maspero :

«Le titre s’imposait comme une évidence : nos logos portent chacun le visage d’un petit crieur public, cette belle figure qui incarne l’esprit démocratique attaché à la presse et au livre. Or nous avons en partage celui qui nous l’a inspiré pour les uns et laissé en héritage pour les autres : François Maspero, disparu le 11 avril 2015.[...] La Revue du crieur est là pour rappeler que le monde des idées et de la culture se trouve, doit se trouver au cœur de la vie publique démocratique, et qu’à ce titre, il appartient à tous.» (L'intégralité de l'éditorial est à lire ici).