Résolument à part dans le paysage médiatique français, Mediapart ne vit que du soutien de ses abonné·es. « Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter », aimons-nous dire. Ce n’est pas qu’un slogan ironique. C’est une situation unique dans le paysage médiatique, notamment parmi la presse quotidienne française d’information politique et générale.
Tout le travail de notre journal au service de l’intérêt général – ses révélations, ses enquêtes, ses analyses, ses émissions, ses vidéos, ses reportages, ses engagements, ses événements, etc. – ne se fait donc que grâce à votre aide.
Or nous en avons plus que jamais besoin tant nous nous battons à armes inégales face aux grands médias qui, non seulement, sont la propriété de richissimes oligarques extérieurs aux métiers de l’information mais, de plus, bénéficient de nombreuses autres ressources, aides et expédients, que nous n’avons pas.
Nos concurrents dans la presse quotidienne (principalement Le Monde, Le Figaro et Libération) ont en effet de nombreuses autres sources de revenu que l’abonnement de leurs lectrices et lecteurs : des recettes publicitaires ; des subventions étatiques ; des financements privés ; des accords (secrets ou opaques) avec les géants du numérique (Google, Facebook, Microsoft, etc.) ; des liens privilégiés avec les opérateurs de téléphonie mobile (Free, SFR, Bouygues, Orange).
Rien de tel à Mediapart qui n’a d’autre force que celle née de sa relation de confiance avec son public, dont l’abonnement est la concrétisation. C’est la clé et la garantie de la durabilité de notre succès et de la solidité de notre indépendance.
Aucun actionnaire n’est ici en embuscade pour tirer profit de la réussite du travail de notre équipe. Car notre journal n’appartient à personne puisqu’il est, via la Société pour la protection de l’indépendance de Mediapart (SPIM), la propriété d’une structure à but non lucratif, le Fonds pour une presse libre (FPL).
Les bénéfices que réalise notre entreprise servent donc uniquement à renforcer son aventure collective. Chacune et chacun peut en juger puisque tous nos comptes, chiffres et résultats, sont accessibles, rendus publics chaque année en mars (lire ici tous les chiffres 2022 et voir là notre conférence de presse annuelle).
Tous les gains de Mediapart, qui est bénéficiaire depuis 2011, sont utilisés pour le renforcer : augmenter son équipe par des recrutements, améliorer techniquement le site et l’application, diversifier les contenus éditoriaux et les formats multimédias.
À ces objectifs, qui sont définis collectivement chaque année, s’en ajoutent deux autres : la politique sociale de l’entreprise, qui s’efforce de respecter les valeurs défendues dans nos colonnes, et l’absolue nécessité d’anticiper l’avenir, de façon à ne pas être pris de court par une nouvelle conjoncture, qu’elle soit politique ou économique.
Le premier se traduit ainsi par notre choix de répercuter entièrement l’inflation sur les salaires, de façon à ce qu’aucun·e salarié·e de Mediapart ne soit pénalisé. Le second nous invite à constituer des réserves financières pour ne pas être démuni en cas de coup dur, d’adversité ou de difficulté.
Tel est le contexte qui, après mûre réflexion, nous amène, dans le contexte inflationniste actuel, à augmenter d’un euro l’abonnement mensuel à Mediapart qui passe donc de 11 à 12 euros (120 euros pour l’abonnement annuel). Toutes nos offres sont à découvrir ici.
Cet abonnement est resté inchangé depuis sept années, le dernier changement de tarif remontant à avril 2016. Comme nous l’avions fait à l’époque, nos abonnés actuels, s’ils sont dans l’incapacité d’assumer cette augmentation de tarif, peuvent la refuser et rester au tarif en cours (le formulaire est ici).
Les avantages de l’abonnement à Mediapart restent évidemment inchangés et, là aussi, ils nous différencient de nos concurrents.
Cet abonnement donne accès à tous les contenus de Mediapart, sans exception aucune, depuis sa création en 2008.
Il offre la possibilité de contribuer, aussi bien en commentant les articles qu’en tenant un blog dans notre Club, sans aucune contrainte ou limite sinon le respect de notre Charte de participation.
Il peut être partagé avec d’autres personnes, en famille ou entre amis, Mediapart faisant confiance à ses abonné·es pour qu’ils n’abusent pas de ce privilège des usages multiples d’un même abonnement.
Il offre la possibilité de partager un article avec autant d'amis ou de contacts que vous le souhaitez, en leur offrant un accès gratuit et ponctuel à ce contenu.
Il offre également celle de parrainer des proches en leur offrant un mois d’accès gratuit à Mediapart.
Il permet de bénéficier de périodes de gratuité chez nos partenaires, d’extraits de BD offerts, de places de concert ou de cinéma.
De plus, notre abonnement à tarif réduit, réservé aux faibles revenus (sans emploi, petites retraites, étudiants, apprentis, etc.), reste inchangé : il est toujours de 5 euros par mois ou de 50 euros pas an.
Enfin, l’abonnement normal dans sa version annuelle (120 euros) offre deux mois gratuits à ceux qui le choisissent, voire trois s’ils optent pour le prélèvement automatique. Il existe aussi un abonnement de soutien (15 euros par mois ou 150 euros par an) pour celles et ceux qui en ont la possibilité financière.
Merci de votre compréhension et de votre soutien. Notre seule ambition, ici, est de rendre meilleur votre journal, encore plus utile et plus nécessaire, et de faire en sorte que son succès soit durable et solide, au service de l’intérêt général.