Nous avons bien compris maintenant (avec mes articles précédents) que nous n’étions pas en démocratie, mais en aristocratie représentative des candidats de la ploutocratie. Le régime parlementaire faussement, dit par la propagande libérale, de démocratie représentative.
Comme d’habitude, cette élection commence par une invisibilisation des vraies alternatives au système aristocratique et libéral en place.
Mais c’est surtout l’effacement, pour protéger l’élite ploutocrate (nos capitalistes), du vrai débat démocratique sur les besoins humains sociaux des citoyens pour l’exécutif projets.
Et justement ce débat devrait actuellement porter sur ce monde capitaliste qui, je le rappelle, nous conduit tout droit à notre extermination à cause de la mondialisation économique.
Oui ! Tout cela à cause de ce gaspillage du pétrole dans le transport des marchandises d’un bout à l’autre de la planète. Avec les conséquences sur le consumérisme, la pollution, l’épuisement des ressources et les changements climatiques. Et en plus on devrait rajouter la maltraitance systémique des travailleurs, par le fonctionnement économique du capitalisme, qui engendre maladies et suicides.
Cela nous mène naturellement au génocide du genre humain
Vient ensuite une propagande médiatique pour placer, dans les structures sociales des partis politiques importants, les taupes de la ploutocratie et de la bureaucratie parachutées du capitalisme.
Nous avons déjà vécu la destruction du socialisme au Parti Socialiste par ces libéraux infiltrés :
DSK comme on peut le voir avec les Pandora papers,
Manuel Vals famille de banquiers avec son papa ultra catho et franquiste,
Hollande le libéral depuis ses études à l'ENA,
et enfin Macron l’extrême droite libérale.
Nous observons actuellement la manœuvre chez les verts. Après Nicolas Hulot, sous contrôle paternaliste de milliardaires, c’est maintenant Jadot le libéral (son frère est au Medef, et sa compagne vient de passer de proche de LREM aux verts…) qui vient tout juste d’être parachuté à la tête des verts grâce à sa construction médiatique complaisante.
Je vous conseille donc de revenir vers les fondamentaux pour analyser ce genre de campagne électorale et les alternatives qui s’offrent à nous : Les fondamentaux de la démocratie, les fameux champs de pouvoirs aux citoyens, qui dans notre république dit démocratique devrait être normalement au peuple.
Il faut réfléchir sur les contrôles de dominations :
par la force (police, armée)
par la croyance (éducation, information et théologie)
par la gouvernance (prises de décisions)
par l’arbitrage (justice en cas de conflits)
par le réglementaire du contrat social (droits fondamentaux, constitution, lois, accords et contrats entre individus)
par le choix des besoins citoyens et les projets sociaux associés à ces besoins (exécutif de l’organisation sociale)
par l’économie (trésorerie, moyens sociaux de subsistance et de productions)
et par la technostructure sociale (organisations aristocratiques)
Actuellement ce régime parlementaire de monarchie présidentielle permet une action sur la force, la croyance, la gouvernance et même sur le contrat social. Seuls la technostructure et l'arbitrage montre un peux de défiance…
Historiquement les représentants parlementaires étaient les élus censitaires du tiers état. Ils représentent alors les bourgeois qui n'étaient autre que les riches rentiers des villes, alors que la population était majoritairement paysanne et analphabète.
Ils négociaient le contrat social, les lois et règles de la monarchie à l'assemblée consultative (à l'identique de ce que font nos dirigeants des grandes entreprises avec les salariés).
C'est pour cela que les régimes parlementaires, l'aristocratie représentative, ne sont pas de la démocratie mais une représentation bourgeoise.
Cela amène à la vraie question à se poser :
Les candidats sont représentants de quoi socialement ?
Réponses à cette question que vous ne verrai que très rarement médiatisées, mais dont vous comprenez toute l’étendu par la représentation bourgeoise des élus avec la dépendance financière.
Cette aristocratie représentative vient actuellement de basculer d’un régime parlementaire vers un régime de monarchie bonapartiste.
C’est donc la gouvernance sociale de la bourgeoisie qui vient de basculer vers un monarque. Il convient donc de situer cette responsabilité élective présidentielle suivant ce pouvoir pour les candidats, et pour le vainqueur.
Je rappelle qu’historiquement, grâce à des mariages sous les régimes napoléoniens, à la commune la bourgeoisie des riches rentiers marchands ou financiers des villes, avait fusionné avec la noblesse des riches rentiers propriétaires terriens.
Qu’après la trahison de ces représentants bourgeois en se vendant à l’agresseur prussien, puis la révolte et la défaite du peuple à la commune, c’est cette aristocratie ploutocrate de traîtres à la nation qui a pris le pouvoir lors de l’établissement de la troisième république parlementaire de monarchie présidentielle.
C’est alors un régime présidentiel avec des aristocrates représentatifs des candidats de la ploutocratie. Faut du «fric», et savoir lire et écrire pour se faire élire.
La France a surtout été une monarchie présidentielle parlementaire.
Nous ne pouvons que constater que toutes les révolutions françaises, pour avoir une vraie démocratie, on les a perdu le peuple. Nous avons surtout eu dans notre république des régimes parlementaires d’aristocratie représentative de la ploutocratie, ou de la monarchie présidentielle.
Tous ces régimes présidentiels ou représentatifs des candidats de la ploutocratie dans une république sont l'inverse de la démocratie, c'est de l'aristocratie.
Cela fait aussi écho en histoire à la lutte, du temps de la république romaine, des partisans de l'aristocratie contre les partisans de la démocratie à la grecque.
Et un des représentants de ces partisans de l’aristocratie du temps des péplums n’est autre que Siméon le juste l'auteur de l'ancien testament.
Il est le spécialiste de la fabrique du consentement de l'époque. C'est la victoire de ces aristocrates qui, grâce à la propagande religieuse (judaïque et catholique), a mis fin à la république.
C’est le contrôle de la fabrique du consentement à l’image de ce que font les médias dit «mainstream» actuellement.
C'est alors le début de l'Empire. Empire qui, en généralisant l'aristocratie, a engendré des classes sociales plus importantes. Multiplication des classes sociales qui a eu pour effet de diviser les aristocraties et d'éclater l'Empire romain avec le temps. Et de plonger l’organisation sociale dans le moyen age et les petits chefs rois…
Les classes sociales sont donc la résultante de la multiplication de ces régimes aristocratiques. C’est bien ce que nous observons avec les réseaux sociaux d’internet, les partis politiques, les syndicats et même sur l’éclatement des métiers dans les professions avec la doctrine libérale.
Tout ceci casse les collectifs et détruit l’organisation sociale, la nation.
On comprend alors la montée des protectionnismes sociaux (ordre), des nationalismes et des replies ethnocentrés des populations (fermeture des frontières).
Marx généralisait toutes ces situations de dominations avec sa citation «Le capitalisme c'est la domination des humains par des hommes».
C'est donc, individualisées à des individus ou des castes de dominants, toutes les formes de possessions de pouvoirs sociaux de force, de gouvernance, de contrat social, d’arbitrages, de fabrique des croyances, d’économie, de choix besoins/projets ou de techno structures sociaux.
C’est ce qui permet à ces parasites sociaux d’exploiter l'activité des autres à des fins de profits personnels…
Ces possessions sociales étant les champs du bien commun du peuple (territoires de partages = daiesthai, à tous les citoyens de la cité = Démos, soit les biens communs) pour leur gouvernance (kratein = gouverner). Tout ce qui est du ressort de la démocratie.
Donc réfléchissez bien en laissant les pouvoirs aux tirants en n’allant pas voter vers de petits candidats qui veulent réellement mettre en place un régime démocratique (sur un modèle Suisse amélioré), ou en votant pour un candidat du parti unique libéral à plusieurs maillots de partis politiques de la bourgeoisie…