Rappeler toutes les erreurs, tous les mensonges à mettre sur le compte du pouvoir ces 3 dernières années de covid serait fastidieux, tant la littérature solidement argumentée est surabondante à cet égard. Je rappellerai ici sans modestie deux de mes derniers billets sur le sujet :
https://blogs.mediapart.fr/frederic-pic/blog/250223/olivier-veran-menteur
François BRAUN est probablement un bon technicien de la réanimation. Mais il a cautionné toutes ces erreurs, tous ces mensonges, et a selon moi de ce fait failli en tant que médecin. Il n'est pas le seul, ce qui m'a étonné autant que scandalisé (là où le comportement des financiers, des laboratoires et de leurs affidés, voire des politiques pouvait sinon se comprendre, du moins - malheureusement - se concevoir) : je l'ai dit et redit sur la quasi cinquantaine de billets édités sur le sujet (bavard impénitent) comme en février 22 :
« ...Mais comment surtout, le plus grave à mes yeux interpréter le comportement des instances médicales de notre pays ? Comment ont-elles pu oublier leur médecine et leur éthique ?... »
Le plus grave est qu'en sus d'avaliser toutes les erreurs et mensonges évoqués, nos médecins de plateaux n'ont pas hésité à inventer des crétineries médicales hallucinantes, comme dire que l'immunité vaccinale est meilleure que l'immunité naturelle (comme l'intelligence artificielle est meilleure que la naturelle, probablement), qu'il ne faut plus soigner les malades en ambulatoire (une grande première dans l'histoire de l'humanité) ou qu'il faut vacciner des sujets déjà infectés (j'imagine un médecin généraliste de ma génération venant de diagnostiquer les oreillons chez un enfant dire à ces parents : « c'est bon, il les a eus, il va pouvoir les passer à ses frères et sœurs et tous ses camarades, après quoi ...on vaccinera tout ce petit monde contre les oreillons ! » Tête des parents garantie, confrères morts de rire)
Sauf qu'ici, concernant la vaccination des enfants et adolescents, ça s'est traduit par des troubles cognitifs, des dépressions, des suicides en pagaille, des retards scolaires ou universitaires probablement irratrappables et de façon certaine des morts pour des sujets sains qui ne demandaient rien à personne et n'étaient en rien concernés par la maladie. Le bilan est lourd, cher confrère.
Alors oui, certains ont résisté, et ils ont été, c'est ce que je pense, l'honneur de la médecine. Vous les avez réduits à l'état de parias, obéissant ainsi avec ses autres thuriféraires à l'injonction de votre maître à penser à « les emmmerder » , allant jusqu'à dire qu'ils étaient des sous-citoyens indignes d'être simplement soignés. D'autres avaient eu – il y a près de 200 ans ! - un comportement voisin avec l'un de leur confrère, le Docteur SEMMELWEIS, obstétricien hongrois ayant eu le malheur de découvrir que l'hygiène, et en particulier le lavage des mains, réduisait drastiquement la fréquence des fièvres puerpérales et des décès qui en résultaient. Son cabinet débordait, celui de ses confrère se réduisait, ils ont trouvé la solution médicale : déclarer SEMMELWEIS fou, le faire enfermer en asile psychiâtrique où, s'y rebellant, il est mort sous les coups de ses geoliers.
Nous n'accepterons pas que vous nous fassiez "une nouvelle SEMMELWEIS". L'histoire mettra le temps qu'il faudra, vous résisterez parce que vous aurez l'air idiots, mais le temps viendra où l'on comprendra que les non vaccinés avaient raison. Et comme ils sont intelligents, il ne vous infligeront pas le même ostracisme que celui que vous leur avez imposé. Mais la réconciliation sera longue et ne pourra advenir qu'après un temps long de discussion, d'explications, de débats, où les responsabilités devront être établies. Et si vous, médecins qui avez choisi je ne sais trop pourquoi le renoncement et la passivité n'êtes pas seuls en cause dans ce désastre, vous devrez en prendre votre part.
Après quoi, mais après quoi seulement, nous devrons tous ensemble réfléchir à ce que sera la médecine à venir, augmentée si l'on veut d'un volume raisonnable de techniques utiles mais recouvrant ce qui en est de tous temps la base, le colloque singulier entre patient et soignant, l'empathie et l'intuition de celui-ci, le tout délivré autant que faire se peut de l'ingérence de l'argent fou, des algorythmes envahissants et de la bêtise de technocrates imbus de leurs connaissances aussi abstraites qu'inutiles, pernicieuses et décalées.
Pour que nous n'ayons plus à subir le discours tenu par un de mes patients à qui je demandais ce qui l'amenait : « tenez docteur vous allez comprendre, voilà le scanner ». Et de le jeter sur mon bureau, d'où je l'écartai pour demander benoîtement puis-je vous demander qui vous êtes, quel âge avez-vous, que faites-vous dans la vie, de quoi et depuis combien de temps souffrez-vous, qu'avez-vous fait comme traitement jusqu'à présent et qu'attendez-vous de moi après quoi je vous examinerai, regarderai votre scanner pour finir et nous pourrons discuter tranquillement de ce que nous déciderons ensemble...
Ce que nous avons vécu est apparu sournoisement au nom d'une « guerre » qui a été décrétée sans notre avis ni notre consentement – dans une guerre effectivement on peut sacrifier des vivants pour le bien des autres - alors qu'ici aucun vivant en bonne santé n'avait à être sacrifié, ce qui a été. Et ce que nous avons vécu c'est que notre corps ne nous appartenait plus, ni celui de nos enfants ou parents ou grands-parents, que nos avis ne comptaient pas, que de consentement il n'était pas question, mais d'obéissance - aveugle - à des injonctions martelées à longueur de journée par des médias hypnotisées. Et de punition si nous ne nous livrions pas, intégralement soumis. Nous aurions pu certes avoir tort, et nous avons demandé un débat comme il se doit constamment en matière scientifique, qui nous a été refusé et remplacé par la moquerie, l'insulte, la discrimination, la criminalisation, la mise à l'écart sans ressource.
Aujurd'hui ON s'est contenté d'empêcher les récalcitrants de vivre leur vie et leur métier. Mais demain on les privera de tous leurs droits civiques, leurs comptes seraient bloqués , leurs biens mis sous séquestres, emprunter leur sera interdit, ils seront isolés, assignés à résidence ou comme SEMMELWEIS envoyés en hôpital psychiâtrique. Merci bien, sans façons, nous avons relu le discours sur la servitude volontaire, je vous conseille d'en faire de même.
Ce pourquoi, cher Docteur BRAUN, malgré ce qu'il nous en coûte, nous vous invitons – après que vous ayez fait pénitence ( pas facile de reconnaître ses erreurs mais déjà vous savez bien au fond de vous qu'il y a un blême) – à venir discuter entre adultes responsables de cette politique de santé à venir que j'ai évoquée. Il y a déjà suffisamment de problèmes à régler – ne serait-ce que la survie de l'humanité si nous persistons à nier les désordres environnementaux dont nous sommes responsables – pour ne pas s'attacher vaillament tous ensemble à régler celui-ci.
Docteur Frédéric PIC
médecin spécialiste retraité
PAU