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Billet de blog 29 août 2021

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Festival du film d'Angoulême : le palmarès d'un bon cru

Le rideau sur les écrans est tombé dimanche 29 août au soir, après la projection en avant première de Eugénie Grandet de Marc Dugain. Mais auparavant, vers 18h, le palmarès a été dévoilé au théâtre d'Angoulême. Une histoire d'amour et de désir, de Leyla Bouzid, remporte la Valois de Diamant.

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Après l'année terrible - on peut même dire les 18 derniers mois - traversée par le cinéma en France et le cinéma en particulier pour cause de crise sanitaire et de fermeture des cinémas, l'édition 2021 du 14e Festival du Film Francophone d'Angoulême était attendue avec autant d'impatience que celle de 2020, qui fut cette année-là quasiment le seul festival de film à pouvoir se tenir, en tout cas le premier après des mois de disette. Et elle a tenu ses promesses, avec une compétition riche et très variée, des avants-premières alléchantes, une programmation globale satisfaisante, aux dires des festivaliers, organisateurs, jury, comédiens et gens de cinéma.

Dimanche 29 août, alors que les bobines allaient se refermer sur la dernière avant-première (Eugénie Grandet, de Marc Dugain, avec Olivier Gourmet, Joséphine Japy, Valérie Bonneton), le jury, présidé par l'actrice et réalisatrice Nicole Garcia (qui présentait en avant-première samedi soir Amants), a rendu sa copie. Six des dix films présentés cette année en compétition repartent avec un Valois, peut-être pour contenter le maximum de comédiens, réalisateurs, producteurs après la traversée du désert qu'ils viennent de vivre. On l'a entendu souvent, au festival : beaucoup des films vus en avant-première ou dans la compétition sont prêts depuis un an, un an et demi, et ce fut pour beaucoup une délivrance que de les montrer - enfin ! - au public venu lui aussi nombreux comme chaque année au FFA. 

Il faut noter la très bonne prestation d'Une histoire d'amour et de désir de la réalisatrice franco-tunisienne Leyla Bouzid, qui repart avec deux Valois dont celui de Diamant du meilleur film ; et le Valois de l'acteur pour Sami Outalbali, qui interprète Ahmed, jeune étudiant franco-algérien fou de désir pour Farah, jeune Tunisienne venue étudier comme lui les Lettres à la Sorbonne, mais qui ne parvient pas à céder à ses désirs, justement. Nous reparlerons très vite de ce beau et émouvant film sur les écrans le 1er septembre.

Le palmarès du 14e Festival du Film Francophone d'Angoulême :

Valois du Public décerné à la suite du vote en ligne des spectateurs sur le site internet du Festival : Boîte noire de Yann Gozlan.

Valois des étudiants francophones, décerné par le jury des étudiants francophones : Petite nature de Samuel Theis.

Valois Rothschild Martin Maurel décerné à un producteur par un collège de distributeurs,  Maurel Laetitia Galitzine (Chapka Films) et Aurélie Rouvière (La Filmerie) pour Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal.

Valois René Laloux décerné au meilleur court métrage d’animation : C’était pas du Bourgogne de Mathias de Panafieu.

Valois du scénario Rachel Lang pour : Mon légionnaire

Valois de la musique Olivier Alary pour la musique de La Nuit des rois de Philippe Lacôte.

Valois de la mise en scène : La Nuit des rois de Philippe Lacôte.

Valois de l’actrice Mélanie Thierry dans La Vraie Famille de Fabien Gorgeart.

Mention spéciale Ina Marija Bartaité dans Mon légionnaire de Rachel Lang.

Valois de l’acteur Sami Outalbali dans Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid.

Valois du Jury : La Vraie Famille de Fabien Gorgeart.

Valois de Diamant : Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid.

F.S.

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