Je vais m’abonner à Valeurs Actuelles

Les mots croisés sont un peu niais, mais les sudoku aussi, et là, je suis pas très fort, idéal pour débuter. Et y a une petite énigme mathématique sympa. À part ça, le fond est de bonne qualité. Et change agréablement de la propagande unique main stream écolo-woko-maastrichienne.

La première fois que j’ai entendu parler de Valeurs Actuelles, c’était y a lulure. C’était dans le  Pervers Pépère de Gotlib.

À l’époque, le seul truc que je lisais, c’était Motocyclisme. J’y connaissais vraiment que tchi. Y avait des potes qui connaissaient. Quelle rigolade ! La tronche de l’employé qu’est plongé dedans, tu comprenais tout de suite que Valeurs Actuelles, c’était pas rock’n roll.
Gotlib ! Encore un gauchiste bien singulier.

Ensuite, j’ai su que c’était « un journal d’extrême droite ». Puis j’ai appris qu’au départ, les « Valeurs », c’étaient celles de la Bourse.
Bref, Valeurs Actuelles, c’était la honte.

La fois où j’ai commencé mon coming out, c’est en discutant avec une musulmane intégriste. Elle me demande si j’ai des auteurs africains. Je lui montre ceux que j’ai, dont  Allah n’est pas obligé, d’Amadou Kourouma. On commence à parler du Coran. Je mentionne la récurrence constante, hypnotique, de l’anathème envers quiconque n’est pas musulman. Chrétiens, juifs, païens associateurs, convertis hypocrites, etc., sont voués à l’enfer, à l’épée et au feu. La nana nie. Je lui parle de Majid Oukacha, qui a écrit un livre critique, en recensant tout ce qui pose problème. 
J’avais fait sa connaissance à la suite d’une discussion sur le Club. 2 novembre 2020 : 17 jours après.

— Vous connaissez pas ?
— Non. 
— Un apostat. (tronche) Courageux. Je crois qu’il est sous protection policière, lui aussi. 
La nana a à présent son portable en main, et cherche. Sourire jaune : « Journaliste à Valeurs Actuelles ». Pour ce genre de personne, la pensée, le discours, l’argumentation, la documentation, ne comptent pas. 

Faut vous dire monsieur que chez ces gens-là, 
on préfère un gâteau dégueulasse empaqueté nickel, à un divin délice dans un emballage contestable.

« apostat » avait choqué la frériste, « Valeurs Actuelles » a choqué la mélenchonienne. Elle a pas pris le Kourouma. J’ai jamais revu cette cliente.
Je suis pas « commerçant ».
De ce jour date en moi cette pensée : faudra regarder Valeurs Actuelles. 

Mais j’étais donc sur Mediapart. Continuant mon coming out, je m’abonne à Causeur. Puis à Frontières. Y sont pas commerçants comme Mediapart, ils ont pas le truc d’essai pour 1 € réitérable, dont j’use et abuse, limitant ainsi ma contribution à la plénélitude à environ 3 € par année. Ils ont pas l’espace « participatif ». J’essaye d’en parler, d’ailleurs. Frontières se voudrait « Mediapart de droite ». Ils en sont loin. Je suppose que pour eux, cette expression concerne plus le métier de remueur de merde, que l’idée participative. Vous avez peut-être vu ? Ils ont moins de bouteille, mais ils ont quand même contribué à la défaite de Louis Boyard à  Villeneuve Saint George.

Ça plus l’agression des journalistes de Frontières à l’Assemblée Nationale : je m’abonne ! 
Depuis que j’ai fait valoir mes droits à la retraite tout en continuant mon activité, j’ai les moyens : 640 de retraite et 300 en moyenne de revenu. Alors, après Front populaire que j’achète sur papier (une bible trimestrielle), après Causeur, en ligne, (géniale communauté sur disqus), après Frontières, en ligne, (10 € par mois), je crois que je vais m’abonner à Valeurs Actuelles. C’est une valeur actuelle. C’est pas suite à Onfray. C’est pas cette tribune sur le transgenrisme dans le sport publiée par Julien Odoul sur Causeur, censurée par Mediapart après que j’ai posté le lien. C’est pas le lynchage de Louise Morice. C’est le nez tordu d’une sotte et l’entretien avec Retailleau. Et les jeux, et le reste.
L’entretien avec Retailleau, j’y consacre un billet bientôt. À Retailleau, et à Macrotte, aussi, bien sûr.