Jean Mézières

Abonné·e de Mediapart

290 Billets

1 Éditions

Billet de blog 9 mai 2013

Jean Mézières

Abonné·e de Mediapart

-100 + 100 Euros OK. Vous restez nous devoir 100000E et votre vie.

L'escroquerie de la dette dépasse l'entendement et la population droguée de bouillie médiatique avale ces couleuvres. Que dis-je ? Ces boas !

Jean Mézières

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L'escroquerie de la dette dépasse l'entendement et la population droguée de bouillie médiatique avale ces couleuvres. Que dis-je ? Ces boas !


Qui peut croire que la dette des Etats est remboursable ?   Que faire de ces 1.000 milliards d'euros au frais dans les Bad-Banks ?


Alors, le nez sur le tableau noir, sur la démonstration honteuse, on voit les bons élèves pensant à leur balance comptable ; 100-100=0 le compte est bon.


"On ne peut pas dépenser plus que ...". Il manque un paramètre important : le "rapport de force" absent de leur pseudo-science économique.


Leurs justifications sont douteuses devant le rachat d'actifs de la FED et la planche à billet américaine en surchauffe ; 4 milliards de dollars US par jour de "faux d'argent" servant - même - aux prêteurs de la France qui emprunte, elle, avec intérêts en "vrai argent" sur les marchés.


Avec des profits sans redistribution,  avec un TRAVAIL qui disparait à cause de l'informatique et de la robotique, sans changer les règles de cette eurocratie et de l'OMC, ils veulent produire plus en France  - et sous-produire chez les esclaves à bas coût [ je suppose ] -, comme çà, sans rien changer au TINA.


PENDANT CE TEMPS LÀ, SUR LE FRONT DE L’EMPLOI


Ben ! Voyons ! Comme au temps colonial, ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le malheur chez les autres. Comme il y aura toujours, pour ne pas mourir, un crève-la-faim qui produira moins cher, allez donc au tableau noir, m'expliquer la réduction sans limite - sans aucune limite - du coût du TRAVAIL ! 1 Euro de l'heure ? 1 Euro de la journée ?


Demain on se prostituera pour avoir un  pseudo-boulot et surtout pour ne pas crever !
(DEMAIN NOUS FERONS LE TROTTOIR... Texte écrit le10 novembre 1996).

Bouffez-vous les uns les autres comme je boufferai ! ( Aujourd’hui un de nous deux mourra. ).


Ces bons élèves du calcul mental terrifiées ont des choses à cacher, une peur panique de tout perdre! Leur horrible monde néolibéral sans dettes quelques part - ici ou ailleurs -, ne fonctionne pas.


La reconnaissance de dettes est le sang du néolibéralisme.


Pas de détails pour les contrevenants ! N'oublions jamais que les occidentaux ont humilié la Chine en profanant leurs lieux sacrés et en les forçant, avec la guerre de l'opium, à se droguer pour notre "bon" commerce, pour notre "bonne" croissance.
Comme les pays africains sous domination financière, endettés de force, n'oublions jamais qu'à cause du tremblement de terre en Haïti, la France a annulé "généreusement" leur dette du temps de l'esclavage. Une honte !


Arrêtons de croire que nous, les criminels d'hier, victimes en mauvaise posture aujourd'hui, prenant d'un coup conscience des méfaits de la folie humaine dans le néo-libéralisme, peuvent donner des leçons de bonne conduite au reste du Monde qui se moque de notre décrépitude lamentable et veut avoir sa part de matérialisme en nous perfusant de crédits !


Juste retour de choses injustes ! vidéo  ( très pédagogique, à voir pour comprendre ) de Olivier Demeulenaere – Regards sur l'économie


Ces dettes vont engendrer un cataclysme. L'ivresse de la cupidité, la Cavalerie financière (marchés dérivés, etc..) n'ont plus de limites.
Les jeux sont ouverts sans règles. Les mêmes qui se sont gavés depuis 1973 dans des paradis fiscaux indirectement, qui ont fait de la cavalcade financière à l'insu de leur plein gré et qui réclament maintenant leur argent imaginaire, font du chantage et voudraient que tous les êtres humains travaillent pour 1 euros par jour comme leurs esclaves du textile au Bangladesh.


Si les 950 femmes écrasées dans la banlieue de Dacca n'émeuvent personne, alors les grecs tombant comme des mouches, pour sûr, ne feront jamais la Une des journaux.

"Mais alors là ! on s'en fout" (film "LA crise").
D'ailleurs avec tous ces jeux télévisés, nous sommes déjà programmés pour éliminer les maillons les plus faibles ou le plus dangereux pour soi dans des jeux de survie. Et on aime çà par sadisme, par cruauté, par instinct de survie, par adhésion.
Reposant sur les plus bas instincts, l'élimination néolibérale de son "prochain" est entrée dans nos têtes. C'est bien loin des jeux d'élimination pas le hasard comme les "petits chevaux" ou les jeux de cartes.
Allez faire de la morale aux enfants à l'école après cela ! Comprenant mieux que quiconque les failles des adultes, les bambins seront pliés de rire et reproduiront plus tard, mieux encore, les mêmes effets sociétaux.


Le néolibéralisme ressemble à un jeu que les nazis auraient inventé dans les camps.
Règle N°1 : le baraquement qui gagne l'immunité a le droit de vie et de mort pour un temps dans le Stalag 2.0. Devinez ! Qui sont les kapos ?


Ils ont raison les financiers de la vidéo ci-dessus : quand il ne restera plus qu'un million de grecs, après une "extermination darwinienne et pour eux naturelle" l’économie repartira .... de même chez nous.
La croissance est à ce prix, c'est l'essentiel quand même ?! A moins que, comme Fukushima, la situation devienne incontrôlable….


LE MONDE BOUGE, LES SURVIVANTS LE MERITENT BIEN!
(désolé, je suis imprégné de pub, de bouillie médiatique collante)

LA GRÈCE, UNE RÉUSSITE EXEMPLAIRE À SUIVRE, par François Leclerc
9 mai 2013 par François Leclerc, Billet invité sur le blog de Paul Jorion.

[ 64,2%, c’est le taux du chômage des jeunes grecs de 15 à 24 ans ne poursuivant pas leurs études en février dernier. Pour la tranche 25-34 ans, il est de 36,2%, selon les statistiques officielles du pays. Pour l’ensemble de la population, il a atteint 27% (12,1% pour la zone euro); 1,32 millions de personnes étant sans travail contre 3,56 millions disposant d’un emploi.

L’économie grecque est entrée dans sa sixième année de récession, la contraction attendue cette année devant se situer dans la fourchette -4,2% à -4,5%. La baisse cumulée est de 20%, soit un cinquième du PIB. Les prévisions économiques de la Commission ne manquant pas de prévoir un retour à la croissance l’année prochaine (+0,6%).

La dette va atteindre 175,2% du PIB cette année, selon les prévisions de la Commission, et continuera de croître. Le gouvernement grec envisage qu’elle puisse atteindre 190% en 2014, année où le pays devrait retourner sur le marché (sa dette à dix ans est actuellement négociée à un prix reflétant à un taux proche de 10%). Cela rend également peu vraisemblable que l’objectif de 124% du PIB en 2020 soit atteint (à moins que le PIB ne se relève de manière aussi spectaculaire qu’inattendue …).

Une nouvelle restructuration de la dette semble inévitable, comme l’avait réclamé le FMI et comme il avait été acté par l’Eurogroupe de novembre dernier, lorsqu’il avait été décidé de baisser le taux d’intérêt des prêts consentis à la Grèce. Mais il faut pour cela que le pays enregistre un excédent primaire sur le budget de l’État (hors service de la dette)… Un examen de la situation est prévu avant la fin de l’année a annoncé le FMI. L’essentiel de la dette grecque étant désormais détenu par le FMI, la BCE et les pays de l’Union européenne, une nouvelle restructuration prendrait un jour particulier. Les organismes prêteurs préfèreront abaisser à nouveau le taux des prêts consentis plutôt que d’y procéder, ce qui sera reculer pour mieux sauter.

Les réductions des salaires et des retraites combinées avec les hausses des taxes pèsent de tout leur poids sur la classe moyenne, tandis que les pauvres deviennent encore plus pauvres. 2,3 millions de personnes gagnent moins de 60% du revenu médian, soit une progression de 21,4% (Eurostat). Le système de protection sociale n’a pas les moyens d’absorber le choc. Selon les sociologues, la société est en train de se désintégrer et la survie n’est plus possible pour beaucoup qu’en ne payant plus ses impôts et la TVA. Dernière ressource quand il ne peut plus être rien attendu de l’État, il lui est tourné le dos ! ]

http://www.pauljorion.com/blog/?p=53249

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.