Entre raison d'Etat et raison humanitaire, le journalisme se sort généralement très mal des affaires d'otages. On peut le comprendre, on peut ne pas s'y résigner. Est-ce par inadvertance qu'un communiqué de France terre d'asile, publié mardi, a été quasi totalement passé à la trappe par les médias ? Cette association s'étonnait d'une déclaration de François Fillon sur France Inter où il proposait, en échange de la libération d'Ingrid Betancourt, d'accorder le «statut de réfugié politique» sur le territoire français, à des membres des FARC «qui ont été faits prisonniers par le gouvernement colombien».
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