Sept articles sur les théories de l'autisme : déséquilibre de la signalisation, mutations multiples, connectivité, effet protecteur du sexe féminin, cerveau masculin extrême, codage prédictif, lien avec la sérotonine.
Il est possible que le cerveau autistique soit hyperactif en raison d'un « déséquilibre de la signalisation » : trop de signaux excitateurs ou trop peu d'inhibition. Cela peut aussi expliquer pourquoi autant de personnes autistes ont des convulsions ou de l'épilepsie, ce qui est produit par un excès d'excitation.
Les chercheurs ont étudié les mutations rares présentes chez les autistes, mais sans faire de même auprès de la famille neuro-typique. Cette approche a abouti à une liste d'environ 100 « gènes autistiques », qui contiennent ces puissantes possibilités de mutations spontanées. Cependant, rien n'assure que les mutations présentes dans ces gènes soient des causes de l'autisme.
A première vue, la théorie de la connectivité de l'autisme est simple : la théorie établit que dans le cerveau autiste, la communication entre les régions cérébrales est atypique. Mais il est difficile de savoir comment elle se produit exactement, cela reste flou.
Savoir pourquoi il y a quatre fois plus de garçons diagnostiqués que de filles est l’une des énigmes les plus tenaces de l’autisme. Les biais de diagnostic expliquent en partie ce ratio. Une théorie qui prévaut, « l’effet protecteur dont bénéficient les personnes de sexe féminin», propose aussi une explication efficace.
La théorie du ‘cerveau masculin extrême’ propose que les personnes autistes appréhendent le monde à travers un prisme ‘masculin’, s’intéressant à des sujets stéréotypés masculins. Et ils auraient des difficultés pour des tâches pour lesquelles les femmes seraient supposées êtres meilleures, comme saisir des indices sociaux.
La théorie du codage prédictif soutient que notre expérience du monde vient de l’intérieur de nous. Notre cerveau génère un modèle du monde qui prédit ce que nous allons voir, entendre, toucher, sentir et goûter. La tâche de nos sens consiste à vérifier nos prédictions pour s’assurer que notre modèle intérieur ne s’écarte pas considérablement de la réalité.
La sérotonine, une substance du cerveau mieux connue pour son lien avec la dépression, pourrait également être impliquée dans l’autisme. La sérotonine a de nombreux rôles à travers l’organisme, incluant l’humeur, le sommeil, l’appétit, ou la sociabilité.
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