J'ai failli intituler ce billet, "de l'art de faire la nique", mais bon ! Restons simple, et comme Casanova aurait pu titrer ses mémoires ainsi, c'eut été quelque peu ambigu.
Ne mélenchon pas les… Bon, je vous laisse deviner la suite… Oui, je sais, c'est la grande mode de parodier l'accent norvégien, en ce moment, et c'est nul ! Mais comme je vais parler d'Eva Joly et de Jean-Luc Mélenchon, je fais dans le titre facile.
- Le Sarkozy nouveau est arrivé.- Ah bon ! Je croyais que c'était le beaujolais !- Mais non, c'est notre Vénéré qui a fait un sommet du social hier !- Oui, c'est vrai, j'ai vu la tête de la patronne du MEDEF. Elle était toute joyeuse…
Prolétraires de tous pays, unissez-vous… pour bénir votre patron ! Je ne sais plus trop pourquoi j'ai noté cette petite phrase hier soir. Peut-être parce que je voulais regarder le film de Pabst, La Tragédie de la mine, qui passait au cinéclub de France 3. Et comme il passait très tard, en attendant, je me suis cogné tous les journaux tévé de nuit.
Il se passe parfois des choses étranges. On a l'impression que le monde découvre qu'il existe une Association des Amis de l'Andouillette, et plus si affinités ; qui a elle même été créée par l'Agence des Crétins Saugrenus (probablement sur la face cachée de la lune, ce qui explique peut-être qu'on ne la découvre qu'aujourd'hui).
Euheuh ! Non merci ! Dans Rue 89 en effet, on peut lire que des jeunes "explorateurs urbains" russes sont parvenus à s'introduire dans une usine de… fabrication de missiles ! Illégalement et sans la moindre autorisation donc. En soi, cela n'a rien d'original, il y a peu, des militants de Greenpeace s'introduisaient bien dans une de nos centrales nucléaires. (bien fait, na !)
C'est surprenant comme l'info du jour me laisse... sans voix, ni le moindre intérêt ! La France (oui, vous savez, ce truc dessiné sur une carte qui ressemble vaguement à une tête avec un gros nez), et bien elle vient de perdre son triple A.
En fait, ce n'est pas bien compliqué, vous fermez les yeux sur tout ce qui se passe d'absurde, d'imbécile et de sinistre dans le monde. Vous prenez une grande feuille de papier, un tube de gouache bleue, si possible outremer, mais chacun ses goûts. Vous peignez la feuille, et vous pouvez réouvrir les yeux. Mais surtout, ne regardez pas autre chose que cette feuille.
Il y avait un superbe coucher de soleil sur Paris ce soir, mais j'étais seul pour l'admirer. Donc un petit poème à deux balles pour une soirée incertaine : L'absence est une tâche d'encre…