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Billet de blog 9 octobre 2015

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Le mal français (2ème édition)

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce billet est la copie du billet édité le 20 septembre 2015, billet dont les commentaires ne sont plus très lisibles aujourd'hui. J'en fais un copié/collé et je poursuis la lecture du livre "Savoir aimer en des temps difficiles".

20 septembre 2015 |  Par Josiane BLANC

"Cornélius Castoriadis écrit : 'Dans sa véritable signification la démocratie consiste en ceci que la société ne s'arrête pas sur une conception de ce qu'est le juste, l'égal ou le libre, donnés une fois pour toute, mais s'institue de telle sorte que la question de la liberté, de la justice, de l'équité, de l'égalité, puisse toujours être reposée dans le cadre du fonctionnement normal de la société"

Ce billet reprend des extraits d'une émission dont je n'ai pas gardé les références à part ceci

Intransigeance et Chevalerie

Editions Ivréa : l'obsolescence de l'homme

Voici ce que j'en ai conservé (y compris le paragraphe ci-dessus) :

  • Pour un libéral, la liberté est la condition de l'accession à l'égalité
  • Pour un non libéral, l'égalité est la condition de la liberté.

Le prix de la démocratie c'est d'apporter sur la table, en quelque sorte, cette question de la justice, de la liberté, de l'équité, de l'égalité (je dois dire que nous sommes gâtés en ce moment !)

Une seconde idée est exprimée par Rousseau :

"Si le souverain est identique au gouvernement,

s'il était possible que le souverain, considéré comme tel, est la puissance excécutive,

le droit et le fait serait tellement confondus qu'on ne saurait plus ce qu'est la loi et ce qui ne l'est pas

et le corps politique ainsi dénaturé serait en proie à la violence contre laquelle il fut institué".

La réponse à cela a été apportée par le gouvernement représentatif, la représentation trahit en quelque sorte le principe d'égalité dans la mesure où elle favorise certaines catégories sociales par rapport à d'autres. Cette critique de la représentation est une critique constante dans notre société qui fait d'ailleurs beaucoup de mal et il me semble que la réponse est contenue dans l'idée des contre pouvoirs.

Là aussi, il y a un équilibre intérieur à l'idée démocratique que vous semblez écarter en considérant que la démocratie contient en elle le danger diagnostiqué par Rousseau.

Troisième objection, la force du social dans le projet démocratique. Je ferais remarquer que Marx n'est pas le seul à y avoir introduit le social. En France c'est un libéral, Tocqueville, qui a précisé cette idée centrale qui était simplement contenu en puissance dans la pratique démocratique antérieure.

Alors la démocratie est imparfaite, nul n'en doute et on peut se demander pourtant si le totalitarisme ne correspond pas au rêve de créer une démocratie parfaite. Autrement dit instauratrice d'une société communautariste transparente, sans conflit, une autre société bref que la société d'individus autonomes projetée par les Lumières.

Descente de l'Etat dans la mafia et montée de la mafia dans les rouages de l'Etat.

  • Maître du Monde / Maître de la représentation   
  • Le vrai pouvoir est occulte  
  • Impossible d'identifier les protagonistes majeurs.

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Face à ces extraits, voici un texte qui me semble important :

« Pour ne pas obéir aux hommes, les hommes ont inventé cette forme de pouvoir qui, ennoblissant l'obéissance, ne crée pas l'autorité, mais en affecte les formes. Produit de la dissociation de l'autorité et de l’individu qui l'exerce, il résulte de ce que les juristes appellent une institutionnalisation... Encore faut-il une réflexion sur le pouvoir lui-même, sur sa genèse, son évolution, son agencement, et sur les crises pouvant l'affecter car il reste au coeur du débat. Etant une idée, « il suppose des esprits prêts à le penser ».

Georges Lescuyer,  L'histoire des idées politiques, 2001, 14e édition, p. 15.

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J'ai, d'autre part, découvert hier ce livre qui me paraît particulièrement intéressant - http://www.institut-charlesrojzman.com/fr/savoir-aimer-temps-difficiles-trois-combats -

4ème de couverture :

Comment surmonter les obstacles qui empêchent d'aimer, dans son couple, dans sa famille, dans la société ? Comment développer aujourd hui une véritable fraternité, seule réponse possible aux guerres qui nous menacent, aux haines montantes qui dressent les êtres humains les uns face aux autres ?
Selon les auteurs, trois combats sont nécessaires pour savoir aimer dans des temps difficiles : le combat contre la haine qui rend impossible une fraternité véritable, le combat contre la violence qui empêche les conflits nécessaires, le combat contre l'illusion qui nuit à l'esprit critique.
Loin d'un vivre-ensemble moralisant et modélisant, ce livre propose une vision non-culpabilisante de nos malaises relationnels et des pistes simples pour construire une vie personnelle et sociale. Les auteurs nous accompagne dans la découverte et le dépassement des obstacles (tant collectifs, relationnels que personnels) à ce vivre-ensemble.

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Il y a donc bien dans ce billet 2 axes :

1/ Celui qui cherche à mieux comprendre cette dissociation entre

  • d'un côté l'autorité, le souverain...
  • de l'autre le représentant, le gouvernement...

Nous nous retrouvons toujours dans le même type de "structure" et de "fonctionnement", cela a été la découverte faite dans mon travail suite à un conflit avec un représentant d'une autorité, et je poursuis ma tâche !

2/ Celui qui cherche à surmonter les obstacles que Charles ROJZMAN et Nicole ROTHENBÜHLER nous proposent comme "cibles" à travailler pour sortir de ces difficultés qui nous plombent.

Je cherche des ouvertures !

J'ai donc commandé le livre pour l'étudier !

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Les premiers commentaires sur le précédent billet

20/09/2015, 12:03 | Par Josiane BLANC

Une réflexion passionnante de Pierre Rosanvallon  et plus particulièrement à la moitié de l'écoute sur les impasses du pouvoir exercé principalement par l'exécutif... et bien d'autres choses encore du début à la fin.

http://www.mediapart.fr/journal/france/200915/que-peut-la-democratie-le-debat-badiou-rosanvallon

20/09/2015, 11:47 | Par Danyves

*****

23/09/2015, 08:52 | Par Josiane BLANC

J'ai donc commencé à lire le livre de Charles ROJZMAN et Nicole ROTHENBÜHLER - Savoir Aimer en des temps difficiles - (voir 4e de couverture ci-dessus) dont voici un premier extrait, dans l'introduction, qui me renvoie à ma recherche.

Et jamais le changement ne cesse son perpétuel devenir

  • soit que l'Attraction amène tout à l'unité
  • soit que la Répulsion disloque et dissocie ce que l'Attraction a uni.

Ainsi dans la mesure où l'un est toujours né du multiple et où, de l'unité disloquée, le multiple toujours s'est constitué,

les êtres et les choses naissent et disparaissent, car leur temps n'est pas sans limites.

Mais dans la mesure où jamais le changement n'arrête son perpétuel devenir,

tout existe perpétuellement immuable dans le cycle du temps.

Héraclite

Cette réflexion d'Héraclite que nous propose ce livre me renvoie aux différents savoirs qui composent et le tableau et le schéma que l'on peut trouver dans ce document - http://josiane.blanc.pagesperso-orange.fr/fichiers_pdf/domination_emancipation.pdf -  : 

  • en première page le tableau des valeurs - certaines valeurs vont limiter certaines capacités, et "la mortification de l'esprit et du corps" nous renvoie directement à ce que dit Héraclite au sujet de l'Attirance (Attraction) et du Rejet (Répulsion). Mais avant de condamner ces valeurs (ce que j'ai fait longtemps !), je propose de lire le billet précédent, accompagné du premier commentaire qui en est le prolongement -  http://blogs.mediapart.fr/blog/josiane-blanc/210815/les-gauches-francaises-une-lecture-personnelle -
  • en dernière page le schéma des savoirs - Du besoin de relations au désir d'Amour, le vivre ensemble est partagé, sur l'axe de la loi. Il doit entrer en harmonie avec les autres pôles correspondant aux autres savoirs : savoir être, savoir faire, connaissance.

Je continue ma lecture très intéressante.

24/09/2015, 14:42 | Par Josiane BLANC

Après les deux premières parties :

Nous sommes tous des êtres blessés

  • (Re)découvrir nos blessures
  • L'amour de soi blessé
  • La puissance blessée
  • L'autonomie blessée
  • Blessures personnelles, blessures collectives

Un monde qui nous fait violence et nour rend violents

  • A l'origine des crises,
  • Les blessures du passé collectif,
  • La crise du lien social
  • La crise du travail
  • La crise du sens
  • La crise de l'autorité,

Nous en arrivons aux trois combats nécessaires pour aller au delà de ces constats :

  • Le combat contre la Haine
  • Le combat contre la violence
  • Le combat contre l'illusion

Dans le commentaire suivant je retranscris la page 69 qui fait, de mon point de vue, passage.

24/09/2015, 14:48 | Par Josiane BLANC

page 69

... Il n'est plus temps de finasser désormais. On ne peut pas vivre sans idéal et sans rêver à un monde meilleur. Les évolutions sociales dépendent pour une grande part de cet engagement individuel et collectif, comme l'histoire passée l'a montré. Malheureusement, cet engagement pour la justice et l'égalité est souvent associé à ce que nous appelerions des exutoires nihilistes, qui expriment la haine plutôt que la colère, la peur plutôt que la dignité de la lutte. Comment faire alors la différence entre un véritable combat pour le changement et une agitation stérile, qui exprime le rejet de ceux qui sont dans la société la cause de nos malheurs ,

Le combat n'est pas veugle, il est un combat conscient. C'est la distinction entre un combat motivé par le ressentiment et la recherche de vengeance, donc par une volonté destructrice, et un combat à visée constructive. On combat la folie de l'homme, sa haine, sa violence, son esprit totalitaire et destructeurs. Mais avec humilité et compassion, on sait que ce n'est pas un monstre, même si le mal existe. On le combat sans sadisme, mais on le combat quand même, jusqu'au bout.

Ce que l'on combat, c'est le mal, mais pas les êtres humains. La colère n'est pas nécessairement la violence. Pour arrêter la violence, la colère s'adresse à des êtres humains qui ne doivent pas être déshumanisés, mais combattus ....

24/09/2015, 14:48 | Par joelle locatelli en réponse au commentaire de Josiane BLANC le 24/09/2015 à 14:42

Je ne sais s'il y a une vérité , mais je sais que le mensonge, au plus haut point meurtri !

24/09/2015, 16:13 | Par Josiane BLANC en réponse au commentaire de joelle locatelli le 24/09/2015 à 14:48

Nous avons tous une part de vérité car nous voyons les choses de notre point de vue particulier qui éclaire les autres, le mensonge c'est l'impossibilité de faire confiance à l'autre et là dessus on ne peut rien construire, tout est faussé. C'est une manière de faire et d'être que je ne supporte pas.  Selon les circonstances, au delà d'être meurtrie je me suis parfois mise en furie.

27/09/2015, 11:08 | Par christian delarue en réponse au commentaire de Josiane BLANC le 24/09/2015 à 16:13

blessé, opprimé,etc

A genoux, ou le christianisme autoritaire de chaque jour !

http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/120915/genoux-ou-le-christianisme-autoritaire-de-chaque-jour

02/10/2015, 08:59 | Par Yannis en réponse au commentaire de christian delarue le 27/09/2015 à 11:08

Un mal est parfois nécessaire pour se rendre compte de l'importance de ce qu'on néglige, de ce qui peut nous rend heureux, qu'on ne voit plus à force de ne se focaliser que ses propres maux, ceux des autres, les travers de la société.

Pour autant, psychologiser la politique c'est tentant, mais c'est un coup de plumeau, car en matière de psychologie des masses comme individuelle, vous pouvez être certaine que les conseillers des politiques sont extrêmement bien renseignés : caresser là ou ça fait du bien, tout en plantant quelques couteaux dans le dos et créer la confusion.

L'art de gouverner c'est avant tout celui de neutraliser ses ennemis, voire de les instrumentaliser, et de manipuler ses amis. Après, ce qu'on souhaite faire du pouvoir politique, c'est autre chose. Ça ne date pas d'hier mais la déshérence de la chose publique, due à la politique politicienne française est effectivement un mal qui atteint chaque citoyen et affaiblit le pays. 

Une fuite en avant qui ne s'arrêtera qu'avec la chute du grand show médiatique, lorsque seulement 10% des électeurs se déplaceront pour aller jouer à la démocratie.

Vous avez raison, autant lire ou écouter des personnalités qui ont réellement une réflexion à offrir. Castoriadis dans la série L'héritage de la chouette, de Chris Marker, qui par exemple nous parle de démocratie.

http://www.dailymotion.com/video/xqfk9y_grece-12-mots-ou-l-heritage-de-la-chouette-00-generique_creation

02/10/2015, 09:31 | Par Josiane BLANC en réponse au commentaire de Yannis le 02/10/2015 à 08:59

L'art de gouverner c'est avant tout celui de neutraliser ses ennemis et de manipuler ses amis. 

Vous avez raison quand on utilise la politique pour ses propres intérêts révélés par sa propre histoire (voir mon billet sur Napoléon).

C'est pour cela que dans les temps premiers on allait chercher ceux qui ne voulaient surtout pas en faire pour assumer ces postes et qui n'avaient qu'une hâte, de repartir à leurs occupations. Ceux là servaient le politique et l'intérêt commun. Il n'y a de vrai sens de l'élitisme que celui du service, mais depuis combien de temps cela n'est plus en usage ?

Nous devons apprendre à en tenir compte et peut-être construire une certaine exigence.

Il faut être Fou pour s'opposer à celui qui détient le pouvoir - http://www.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/Tatiana_Silec.pdf - je l'ai appris à mes dépens à mon échelle, mais je n'ai aucun regret, l'expérience m'a tant appris.

Merci pour votre lien, je l'écouterai.

02/10/2015, 16:23 | Par Josiane BLANC en réponse au commentaire de Josiane BLANC le 02/10/2015 à 09:31

@ Yannis

Je n'ai pas encore écouté votre lien mais j'ai découvert, attiré par le titre sur la même page, celui-ci : L'inquiétant Averroès de Jean Baptiste Brenet. Passionnant - http://www.dailymotion.com/video/x2yrigf_averroes-l-inquietant-jean-baptiste-brenet_school -

Dans un de mes cours de théologie j'ai travaillé la philosophie médiévale et dans un des devoirs dont le sujet était :  Que signifie le passage de la métaphysique à l’ontologie ? j'ai réussi à mieux comprendre ce qui séparait Platon d'Aristote. Voici un petit extrait de ma conclusion :

...La métaphysique est plutôt un procédé inductif, celui que nous avons connu et qui nous a conduit à nous interroger sur l’essence de « la force » qui nous faisait agir. Une démarche de l’ordre de la recherche-action « moderne ». Platon était déjà dans cette démarche là.
L’ontologie est plutôt un procédé déductif et elle a pu se formaliser lorsque les penseurs ont pris conscience de l’action que la connaissance, et donc la formation, pouvait avoir sur la nature humaine et qui pouvait être reproduite. Aristote, bien qu’il ait vu la fécondité de la démarche inductive, avait préféré travailler sur la démarche déductive.
Celui qui cherche est dans l’ordre de la métaphysique et doit pouvoir exercer une parole libre, y compris de remise en cause de l’autorité et du groupe, du négatif advenir au positif, c’est une démarche qui reste difficile à accepter par celui qui est ainsi remis en cause, il faut donc qu’il soit former à cela.
La connaissance ontologique est réservée à celui qui accompagne car il doit connaître les arcanes de la nature humaine pour ne pas nuire. Le passage de la censure est particulièrement périlleux et le censeur doit être capable d’affronter la « violence de l’apprenti » sur le chemin de la libération en lui offrant son amour, un amour accueillant qui n’est pas exempt de rigueur...

Il me semble qu'Averroès avait compris qu'en dehors de la chrétienté il y avait une autre ontologie qui donnait un autre homme. Ce que j'ai  aussi découvert en travaillant sur l'institution scolaire, la structure identique à celle de l'Eglise et l'idéal directif qui en diffère également a "construit" un autre homme. C'est en cela qu'Averroès pouvait dire que l'intellect est en dehors de l'homme, ce transcendant le "construit".  Mais aujourd'hui, quel est notre transcendant pour que certainhs soient à ce point pervers dans une institution ? C'est à ce "type" que je me suis confrontée, et il n'est pas un ovni, venu de nulle part. Sa hiérarchie l'a soutenu même si elle avait compris ce qu'il se passait.  Il y en a de plus en plus aujourd'hui si l'on en croit la souffrance au travail qui se multiplie.

05/10/2015, 10:39 | Par joelle locatelli en réponse au commentaire de Josiane BLANC le 02/10/2015 à 16:23

Merci Josiane pour cette belle réflexion, qui nous mène directement aux causes et aux processus de développement de la corruption !

Pour reprendre le fil théologique que j'ai déjà développé ailleurs , le texte proverbial dit :

_celui qui couvre une faute , cherche l'amour ! OUI , c'est certain !

_mais je rajoute : celui qui se tait , en face d'une omerta permettant tous les scandales les plus scabreux en devient complice !

Oui, la vérité ( même si on la sait instantanée) ne peut nous rendre LIBRE, que s'il y a des courageux  n'hésitant pas pour elle, à en prendre plein la poire , pour ouvrir la parole !

La hierarchie se corrompt quand elle soutient en silence des us et des pratiques abjectes !

06/10/2015, 08:44 | Par Josiane BLANC en réponse au commentaire de joelle locatelli le 05/10/2015 à 10:39

Bonjour Joëlle,

Vous avez raison, nous venons d'en avoir un nouvel exemple.

Ce qu'il vient de se passer à la CARMF, je sais que vous connaissez la caisse de retraite pour les médecins, est proprement un "coup d'Etat" mais les initiateurs en sont certains représentants de l'Etat lui-même.

La Tutelle, c'est à dire "l'Etat", ou plutôt ses représentants qui se croient Tout Puissant, vient de suspendre le Président de la CARMF (le docteur Maudrux, il s'y attendait et avait fait son dernier éditorial dans ce sens sous forme de bilan), mais ce à quoi personne ne s'attendait, c'est que tout le C. A. a été aussi suspendu, ce qui fait que "l'Etat" a pris la décision de "couper la parole" (littéralement, virtuellement et symboliquement) à une instance élue par ses adhérents.

Pourquoi ? parce que ses membres ne se soumettaient pas aux désidérata de sa Tutelle. Faut le faire quand même !!!

Pour l'instant seul le SML nous en a fait part (même si nous n'y adhérons pas), ils ont dû avoir les listings par ailleurs.

Pour l'instant c'est le silence total sur les ondes et des autres instances syndicales.

Message du SML reçu le 2 octobre à 21 h 56

 « Les deux syndicats anti-Maudrux m’ont tué » : tel pourrait être l'épitaphe de Gérard Maudrux.

Coup de tonnerre à la CARMF : la tutelle étatique écarte en effet non seulement Gérard Maudrux, mais aussi tout le bureau de la CARMF.
L’ensemble des décisions du CA du 12 septembre 2015 ainsi que les délégations de pouvoir au bureau et aux commissions ont été suspendues par le Pouvoir. 
Une initiative largement téléguidée par deux syndicats de médecins.
Concrètement, Gérard Maudrux, le bureau et l’action du Conseil d’Administration de la CARMF sont suspendus, et ce durant maximum 40 jours, délai que se donne la tutelle pour déterminer l’avenir du CA de la CARMF.


Voir aussi : 

http://www.carmf.fr/page.php?page=actualites/communiques/2015/voteag.htm

http://www.carmf.fr/page.php?page=actualites/communiques/2015/mnc.htm

06/10/2015, 09:07 | Par joelle locatelli en réponse au commentaire de Josiane BLANC le 06/10/2015 à 08:44

Que faire quand nous visualisons que tout procède de la même manière ! Je sais ce qu'il en coûte d'ouvrir la bouche et je comprends que tout le monde n'en ait pas le courage , il faut mourir sans rien dire en tendant le cou comme un agneau docile , la honte  !

Ce sont les salariés d'air France qui sont les "méchants" , sachant qui'ls vont être sauvagement jetés, frustrés à mort, on leur reproche une violence visible en occultant la violence invisible du mépris !

Oui, on est dans une représentation du monde , la plus régressive et la plus archaïque qui soit !

???

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