Correa, Mélenchon, et l'art délicat de la critique "insoumise"...

https://blogs.mediapart.fr/sunniva/blog/310817/france-insoumise-correa-un-parrain-encombrant-au-bilan-fort-conteste

Il y a, tout d'abord, ceux qui n'ont pas même lu les premières lignes du billet qu'ils s'autorisent à commenter:

Seize recommandés, tout de même, pour ce commentaire, et cinq de mieux pour celui de Lairderien, alors qu'il suffisait de lire le billet jusqu'à la sixième ligne pour avoir la réponse:

Il y en a même qui, n'ayant pas davantage lu le billet, surenchérissent, et passent directement à l'injure grotesque:

Ensuite, viennent ceux qui ont peut-être lu le billet, mais pas jusqu'au bout, et se ridiculisent donc avec une autre question, là encore recommandée, bien évidemment, par toute la petite bande des thuriféraires du Gourou bolivarien:

Outre, on l'a vu, que la réponse à la question posée par François Froidurot figure clairement dans les premières lignes du billet, la réponse à cette nouvelle question, concernant le signataire du billet,  (lui ou elle ?) figure, tout aussi clairement, à la fin...

😀

Vient ensuite un autre grand classique de la rhétorique "insoumise", lorsqu'il s'agit de défendre l'indéfendable: parler d'autre chose.

Tenter de dévier la conversation.

L'un nous rappelle l'assassinat d'Allende au Chili, en 1973.

Un autre publie une affiche invitant à la manifestation du 23 septembre contre Macron.

Enfin, comme d'habitude, il y a, purement et simplement, les injures:

Mode d'expression favori des mélenchonolâtres, faute d'arguments...

https://blogs.mediapart.fr/lancetre/blog/080517/melenchon-et-ses-trolls-la-violence-en-politique

https://blogs.mediapart.fr/lancetre/blog/061116/la-charte-de-mediapart-interdit-les-injures-sauf-pour-defendre-melenchon

On attend toujours, dans les plus de 120 commentaires, ou dans un autre billet, une réponse argumentée, sérieuse, au billet publié par ces deux doctorantes.

Je crois que nous  attendrons longtemps...

Cette manière de remplacer le dialogue par l'affrontement, l'argumentation par l'insulte, de répondre de manière pavlovienne ( sont-elles avec Mélenchon ? Sinon, sus aux ennemies !) à un texte argumenté, suivi d'une bibliographie, cette manière de refuser la moindre critique envers les dirigeants que le Chef commande d'admirer et d'applaudir, et, cela va sans dire, envers le chef lui-même, sont quelques éléments qui empêchent absolument une partie de la gauche de voter pour Mélenchon.

Il est à craindre que les commentateurs pro-Mélenchon qui s'expriment dans le Club, malheureusement, ne veuillent pas entendre cette critique.

Au fait:qu'aurait dit Mélenchon si Angela Merkel avait publié une lettre de soutien à la candidature de Macron ?

N'aurait-il pas, assez légitimement, hurlé à l'ingérence ?

Mais, là encore, ce qui vaut pour les autres ne vaut pas pour Mélenchon:

Ce qui rappelle quelqu'un...

😀

https://blogs.mediapart.fr/lancetre/blog/300817/melenchon-la-haine-des-journalistes

Heureusement, face à l'indignation internationale, Correa a fini par "gracier", tel un monarque exerçant son indulgence, ceux-là même qu'il avait fait condamner à des peines délirantes ( trois années d'emprisonnement et TRENTE TROIS MILLIONS D'EUROS de dommages et intérêts (!!!) pour crime de lèse-Majesté:

Mais tout de même, quel étrange dirigeant "de gauche":

Rappelons ici, par ailleurs, qu'à Marseille, les "Insoumis" ont accueilli et applaudi, en la personne de Correa,  un farouche opposant à l'avortement, même en cas de viol (!!!)

Extrait de cet article du Monde:

Ce n'est pas un point de détail.

(Capture d'écran à partir du site de L'Express.)

En acclamant des modèles de ce genre, et en maintenant un refus opiniâtre d'adopter envers eux une attitude un tant soit peu critique, les Insoumis donnent le bâton pour se faire battre.