A en croire la figure tutélaire des prétendus "Insoumis", Richard Ferrand, pilier de la Macronie, serait peut-être "tombé dans un piège".
Tendu par qui ?
Dans quel but ?
Mystère et boule de gomme.
Le camarade bolivarien n'avance aucun élément précis pour appuyer cette hypothèse hasardeuse.
Rappelons que les faits reprochés à Richard Ferrand remontent à 2011.
A cette époque, il n'était qu'un obscur élu local, sans aucune ambition nationale connue, et l'on voit mal quelle improbable officine aurait pu consacrer du temps à lui "tendre un piège".
Quel piège, d'ailleurs ?
Les faits sont assez clairs, et d'une regrettable banalité dans le monde des élus.
Il aurait utilisé ses fonctions pour favoriser les affaires de sa compagne.
Un peu dans le style d'un gars qui serait candidat à la présidence de la République, et qui ferait verser plus d'un million d'euros à une amie proche, pour rémunérer de vagues activités de conseil...
🙂

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Cette prise de position, qui voit un soi-disant leader de l'opposition voler au secours de l'un des piliers de la Macronie, n'étonnera que ceux qui n'ont toujours pas compris que Mélenchon, lorsqu'il s'exclamait " La République, c'est moi ! ", "Ma personne est sacrée ! ", était autrement plus sincère que lorsqu'il prétend être le "tribun du peuple".
Depuis plus de quarante années, le camarade Mélenchon vit sous les ors du Sénat, puis du Parlement européen, puis du Palais Bourbon...
Parti de rien, sans fortune personnelle, il est devenu millionnaire grâce à la politique, en encaissant, mois après mois, durant plus de quarante ans, de copieux traitements de sénateur, de ministre, de député européen...
On se souvient (ou pas...) de l'étonnante rencontre avec Macron, dans les rues de Marseille, durant laquelle il avait ramené ses critiques contre le président à des "exagérations marseillaises".
On se souvient (ou pas...) que Mélenchon s'était opposé à la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen et Gilbert Collard, dans une affaire pourtant particulièrement glauque...
Il n'est pas très difficile de relier entre elles ces différentes prises de position, évidemment surprenantes pour quiconque imagine sincèrement Mélenchon en défenseur du prolétariat.
Mélenchon, en réalité, défend le petit monde des politiciens professionnels, dont il fait partie depuis des décennies.
Il est attaché à leurs privilèges, et n'entend pas qu'ils soient traités comme des citoyens ordinaires.
Mélenchon, c'est un grand bourgeois.
Le reste n'est que littérature et promesses électorales...
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