Rappelons d'abord l'étendue des dégâts.
On trouvera ici un récapitulatif, non exhaustif, sous forme alphabétique, des principales divagations du candidat Mélenchon.
https://blogs.mediapart.fr/lancetre/blog/210117/lauthentique-abecedaire-de-melenchon
Répertoire appelé à s'enrichir, n'en doutons pas, durant les quelques mois qui restent avant le scrutin présidentiel.
Depuis longtemps, j'ai remarqué d'étonnantes ressemblances entre Mélenchon, Valls et Sarkozy.
Même brutalité.
Même autoritarisme.
Même intolérance.
Même mégalomanie.
Même amour immodéré de la police et de l'armée.
Même violence lorsqu'on ose les contredire.
Soutien affirmé de Mélenchon à des manifestations policières noyautées par l'extrême-droite, alignement sur la politique étrangère de Vladimir Poutine, propos pour le moins déconcertants sur les travailleurs détachés "qui volent le pain" des travailleurs déjà sur place, soutien à Sarkozy dans sa volonté de faire adopter un "récit national" par tous les Français, Mélenchon remplaçant seulement Vercingétorix par Robespierre dans le panthéon national, volonté de rétablir le service militaire obligatoire, agressivité permanente, invraisemblable mégalomanie, autoritarisme, candidature imposée, sans discussion possible, sans primaires (contrairement à LR et au PS), avant même la rédaction du programme (n'aurait-il pas été plus logique, et plus démocratique, de travailler d'abord sur un programme, et de choisir ensuite, parmi plusieurs candidats, un homme ou une femme qui se serait engagé à l'appliquer ?), refus de toute négociation avec qui que ce soit, mais exigence de simples ralliements, de capitulations sans conditions...
Tout cela ne peut que repousser une partie importante des électeurs de gauche, dont le style "adjudant de carrière" n'est pas du tout le genre de beauté.
Un personnage aussi sectaire que Mélenchon ne peut regrouper autour de lui que les membres d'un clan, des admirateurs fanatiques.
Or, la condition sine qua non pour une victoire électorale de la gauche, c'est le rassemblement.
Qui peut se rassembler, hormis des disciples prêts à tout avaler, autour d'un personnage sorti de la guerre froide, qui rend hommage à Castro et affirme froidement que Poutine va "régler le problème" syrien en bombardant la population d'Alep ?
Plus d'un électeur de gauche s'enfuit, épouvanté.

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Pour ne rien dire d'un petit groupe de fanatiques, qui agonisent d'injures quiconque ose critiquer le Chef, et renvoient ainsi, de la France insoumise, une image encore plus hideuse. qui effraie encore plus, y compris parmi ceux qui s'apprêtaient à voter Mélenchon:

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On en vient alors à se demander ce qui aurait pu se passer si la France Insoumise avait été incarnée par un autre candidat qui, au lieu de soutenir avec constance des gens absolument indéfendables ( Castro, Poutine, Bachar, les manifestants policiers d'extrême droite) et de plomber ainsi la campagne électorale, en contraignant ses militants à passer des heures à essayer de justifier l'injustifiable, avait mis l'accent sur des propositions de changements sociaux en France, et avait accepté de dialoguer avec le reste de la gauche (car oui, il existe une gauche non mélenchonienne) au lieu de l'agonir d'injures.

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(Capture d'écran à partir de la vidéo de Mélenchon rendant hommage à Fidel Castro. La légende est due à Egalidad).