Après les causes possibles du réchauffement climatique, les prévisions. Pour mémoire ce billet s'inscrit dans une suite dont voici le sommaire.
- Introduction http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/le-pere-vert-pepere/231209/rechauffement-climatique-une-tentative-de-resumeintroduction
- Partie I: évolution historique http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/le-pere-vert-pepere/231209/rechauffement-climatique-une-tentative-de-resumepartie-i
- Partie II: Les effets actuels http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/le-pere-vert-pepere/010110/rechauffement-climatique-une-tentative-de-resumepartie-ii
- Partie III: Les causes http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/le-pere-vert-pepere/020110/rechauffement-climatique-une-tentative-de-resumepartie-iii
- Partie IV: Les prévisions (ce billet)
- Partie V: Les conséquences environnementales
- Partie VI: Les conséquences pour l'homme
- Partie VII : Les controverses
- Partie VIII (peut-être): Les solutions
Les prévisions
Modèles climatiques
Les prévisions faites par le GIEC, reposent sur des modèles mathématiques complexes qui ont pour but de simuler les déplacements et les températures des masses atmosphériques et océaniques. Ces modèles sont considérés comme valides si ils parviennent à simuler pour le XX siècle des phénomènes climatiques connus tels que les variations saisonnières, El niño ou l'oscillation nord atlantique. Les derniers modèles simulent correctement les variations de température du XX siècle.
Ces modèles sont néanmoins l'objet d'incertitudes d'ordre mathématiques, informatiques, physiques, etc... Trois des principales sources d'incertitudes sont:
- la modélisation des nuages,
- la simulation des phénomènes de petite échelle comme les orages,
- la modélisation de l'interface entre les océans et l'atmosphère.
D'une façon générale, ces modèles sont limités par la puissance des calculateurs et le savoir en matière de climatologie, les phénomènes à modéliser étant fort complexes.
Poursuite du réchauffement
Pour les climatologues du GIEC, le réchauffement va se poursuivre au XXI siècle et sera d'une ampleur allant de 1,8 à 3,4 °C. L'incertitude liée à l'ampleur est due
- à l'incertitude des modèles (voir ci-dessus)
- à l'incertitude du comportement humain.
L'incertitude du comportement humain porte d'une part sur des facteurs économiques: taux de croissance (ou de décroissance?), sources énergétiques utilisées, continuation de la globalisation ou re-régionalisation d'une part et des facteurs démographiques.