Ce qu’il y a de bien avec les calendriers de l’Avent, c’est leur retour annuel (l’équivalent de 2020 est ici).
Cherchant l’un, on trouve l’autre. Et si on s’interrogeait sur des mots qui se ressemblent ? Le Net est un grand pourvoyeur de confusions. Homonymes, homophones. Avec Internet, il faut être prudent. Une sérendipité réfléchie nous donnera davantage de distinction pour briller en société.
Il y a Mediapart et il y a le club de Mediapart.
La confusion est faite par ceux qui ne connaissent pas bien le fonctionnement du journal. « C’est écrit dans Mediapart », dit-on au café du blog du commerce.
La confusion est parfois entretenue par celles et ceux qui écrivent, qui ont un blog.« J’écris dans Mediapart »
D’ailleurs, quelle préposition adopter « dans » le journal, « sur » le net… ?
Même si ce media part d’un bon sentiment, d’une saine liberté d’expression, cette confusion fausse la réception des textes. Sur la toile, la différenciation n’est pas très nette.
Est-ce que mon texte est de qualité ou est-ce la marque Mediapart qui lui donne de l’intérêt ?
Le billet est régulièrement un biais par rapport à la direction principale du journal. Le blog est un flou pour l’homme.
Il fallait faire chambre, caisse de résonance à part.
Voila pourquoi avec les années, les blogs du clubs ont hérité d’inscriptions de mise en garde : « Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart », « Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus», « Les textes ne sont ni validés, ni modérés en amont de leur publication ». Sans parler des miniatures spécifiques qui apparaissent lors des partages de billets de blog.
Et puis le nom des auteurs est en bleu. La classe.
« Ne dites pas à ma mère que j’appartiens à un club, elle me croit journaliste à Mediapart. En fait, j’écris dans le club de Mediapart parce que je paye pour ça et…pour que le journal existe. »
La gratuité d’accès des billets de blogs est à double tranchant. Elle accorde des facilités à ceux qui veulent instrumentaliser le crédit du journal Mediapart. Sans être abonnés, ils ont la possibilité de faire circuler des textes issus de simples blogs.
Le journal a pour seule ressource l’abonnement de ses lecteurs. Des lecteurs qui n’écrivent pas tous. Ceux qui écrivent peuvent apprécier la possibilité d’une Une et la visibilité accrue de leurs propres productions.
Est-ce que certains polygraphes, certains auteurs compulsifs auraient choisi le credo « pas un jour sans un ligne » pour rentabiliser leur abonnement ? Parce que « Plus on écrit moins ça coûte cher » ? Un peu comme les feuilletonistes d’autrefois qui tiraient à la ligne pour être payés plus. On tire à la ligne pour rentabiliser l’abonnement ?
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14/25 Les homonymes et la plateforme de streaming musical
13/25 Churchill, Winston et Frank
12/25 Charles Chaplin et Charles Chaplin
11/25 Curling et Hurling
10/25 James Stewart Granger
9/25 What's going on de Marvin Gaye et Rory Gallagher
8/25 Ptolémée combien ?
7/25 Pablo Martín Sánchez et Pablo Martín Sánchez
6/25 Clio et Clio
5/25 Perec et Pérec
4/25 McQueen et McQueen
3/25 Omicron et omicron
2/25 Oasis et oasis
1/25 Homère et Homer