Les linguistes atterrées

Collectif de linguistes

Sa biographie
« Nous, linguistes, sommes proprement atterrées par l’ampleur de la diffusion d’idées fausses sur la langue française, par l’absence trop courante, dans les programmes scolaires comme dans l’espace médiatique, de référence aux acquis les plus élémentaires de notre discipline. L’accumulation de déclarations1 catastrophistes sur l’état actuel de notre langue a fini par empêcher de comprendre son immense vitalité, sa fascinante et perpétuelle faculté à s’adapter au changement, et même par empêcher de croire à son avenir ! Il y a urgence à y répondre. »
Son blog
67 abonnés Le blog des linguistes atterrées
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  • Pourquoi dit-on « omnibulé » ?

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    Dites omnibulé pour obnubilé, et vous avez de fortes chances de vous attirer les moqueries ou les critiques de celles et ceux de vos congénères qui ont en tête l’avertissement de l’Académie française de « se [garder] d’employer ce barbarisme ». Opinion reprise à l’envi notamment dans le Figaro ou sur les réseaux sociaux. Pourtant, c’est bien un mot, puisqu’il est attesté dans l’usage, et même un verbe, qui se conjugue comme les autres.
  • « Bon, ben… voilà quoi ! »

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    Les linguistes atterrées répondent régulièrement à des questions que les auditeurs et auditrices adressent à la médiatrice de Radio France à propos de la langue. Aujourd’hui, nous vous proposons un billet à partir d’une question sur « voilà ».
  • « Un espèce de type » : accord fautif ou règle zombie ?

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    Est-ce une faute de dire : un espèce de ? L’Académie française affirme sur son site que le mot « espèce » est féminin, et doit le rester lorsqu’il est suivi d’un complément (espèce de…), quel que soit le genre de ce complément. Une règle zombie ? On se demande vraiment d’où vient cette idée.
  • Des contacts de langues en général, aux cas particuliers des créoles

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    Toute langue se retrouve, en continu ou à certaines périodes, en contact avec d’autres et c’est un des moteurs de l’évolution des langues. On a pu se demander si les effets des contacts entre le français et d’autres langues peuvent conduire à déclarer celui-ci comme une langue mixte, ou une langue créole.
  • Les « quatre coins de l’Hexagone » devraient-ils être six ?

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    Les linguistes atterrées répondent régulièrement à des questions que les auditeurs et auditrices adressent à la médiatrice de Radio France à propos de la langue. Aujourd’hui, nous vous proposons un billet à partir d’une question… linguistico-géométrique. Pourquoi dit-on « les quatre coins de l’Hexagone » et non « les six coins de l’Hexagone » ?