michel.kokoreff

Professeur de sociologie à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, chercheur au CRESPPA (Centre de recherches et d'études sociologiques et politiques de Paris, UMR CNRS)

Saint-Denis

Sa biographie
Spectres de l’ultra-gauche. L’État, les révolutions et nous, Paris, Editions L’œil d’Or, 2022. La diagonale de la rage. Une histoire de la contestation sociale en France des années 1970 à nos jours, Paris, Editions Divergences, 2021, 315p. Violences policières, généalogie d’une violence d’État, Paris,1… Textuel, 2020, 150p Le Vieux. Biographie d’un voyou, Paris, Editions Amsterdam, 2019 (avec Azze.dine Grinbou), 119p. Refaire la cité. Pour une autre politique des banlieues, Paris, La République/Seuil, 2013 (en collaboration avec Didier Lapeyronnie). 113p. La drogue est-elle un problème ? Usages, trafics et politiques publiques, Paris, Petite Bibliothèque Payot, 2010, 309 p. Sociologie des émeutes, Paris, Payot, 2008, 352p. La France en mutation. Quant l’incertitude fait société, Paris, Payot, 2004 (en collaboration avec Jacques Rodriguez), 346p. Nouvelle édition entièrement revue augmentée d’une introduction et conclusion inédites, 2012, Petite Bibliothèque Payot. La force des quartiers. De la délinquance à l’engagement politique, Paris, Payot, 2003, 349p. Les mondes de la drogue. Usages et trafics dans les quartiers, Paris, Odile Jacob, 2000 (en collaboration avec Dominique Duprez), 393p.
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  • Coup de gueule après l’émeute

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    La dernière émeute est passée mais semble déjà oubliée. Or l’analyse ne fait que commencer face au moment pré-fasciste que nous vivons. L’essentiel reste à dire et à faire, à commencer sur le sujet majeur : réformer la police. Le sursaut nécessaire passe par la prise en compte de l’expérience de ceux et celles qui vivent dans les quartiers populaires, tantôt inaudibles, tantôt criminalisés.

  • Un peu d'espoir en l'État de droit

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    Lors d’une audience pénale vendredi dernier, trois jeunes étaient poursuivis pour feux de poubelles et tirs de mortier survenus le 29 juin, à Gagny. Placés en détention après leur comparution immédiate, une brillante plaidoirie de leurs deux avocates a retourné le tribunal : ils ont été relaxés. Un peu d'espoir face au mensonge policier et à un profond sentiment d'injustice.