
Agrandissement : Illustration 1

Hier matin, mercredi 21 juin 2023, sur France culture, Jean Leymarie a fait tout son billet politique sur l’extrême droite, Méloni, Le Pen, sans jamais prononcer une seule fois les mots racisme, xénophobie qui sont tout de même 100% de l'identité, discours et programme de ce mouvement. Aussi étrange que de parler des Verts sans jamais prononcer le mot écologie ou environnement. Mais il a tenu à placer "dérive wokiste selon la droite" et "immigration" (au lieu de "dérive xénophobe anti migrants selon la gauche" pour équilibrer le propos) pour désigner les points de convergence des droites. Comme si c'était un scoop alors que cette convergence s'est manifestée dès le 1er succès électoral du FN en 1983 à Dreux, avec un jeu de cache cache depuis et plusieurs flirts (de Charles Pasqua en 1988 à Macron/Darmanin en 2023 qui reprend la tactique de Sarkozy de chasser sur les terres du RN avec l'islamophobie (loi séparatisme) ). Au lieu de simplement les décrire par la "dérive raciste et xénophobe" qui s'abat sur la France et l'Europe! Il a alors expliqué ce que "veut" Marine le Pen, et ses chances de parvenir à ses fins, comme Méloni, tel un chroniqueur de presse people. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-billet-politique/le-billet-politique-du-mercredi-21-juin-2023-9125208
Une complaisance qui tranche avec son réquisitoire contre les Soulèvements de la Terre, sur son billet d'aujourd'hui: "la fin justifie t elle les moyens?"..le gouvernement dissout le collectif écologiste. La violence est-elle acceptable ? Question brûlante, pour l'Etat... et pour les militants. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-billet-politique/le-billet-politique-du-jeudi-22-juin-2023-1441372 .
Et de déplorer: car certains activistes commettent des violences, et autour d’eux, d’autres sont silencieux, ou carrément complaisants.
Carrément complaisant comme Leymarie avec l'extreme droite et ses violences dont il fait avec soin la banalisation ce matin, mieux que le RN lui même, sur le thème "on a rien vu" des alarmes contre l’extrême droite italienne au pouvoir!
Revenons à son 1er billlet sur l’extrême droite, Leymarie nous conte donc, à la Stéphane Bern, ce magnifique concours de start up fascistes dans son billet "Marine Le pen peut elle imiter Georgia Meloni" sur le même ton que s'il s'agissait du concours de l'Eurovision....Mieux, Leymarie vilipende les critiques alarmistes qui ont accompagné l'arrivée au pouvoir de l’extrême droite italienne en se moquant: "Fascisme, post fascisme, souvenez vous, une alliance de droite et d'extreme droite...on allait voir ce qu'on allait voir..et bien on a vu!" ironise le journaliste de France Culture sur un ton revanchard incompréhensible, comme s'il était cadre de Reconquête. Car Leymarie se fait en suite chroniqueur émerveilllé du Grand Soir fasciste et de Zemmour avec son "rêve" (sic) dit-il comme exalté par ce projet (mot qui aurait été moins complaisant) de convergence des droites à la Méloni : vous voyez, semble t il nous dire, qu'on vous ment sur la dangerosité de l’extrême droite! et ce qu'on vous raconte sur Marine le Pen comme on l'a fait sur Meloni...vous le croyez encore? Comme si le fascisme de 2022 devait avoir la même dynamique que celle de Mussolini en 1922 et ses squadristi fascistes paramilitaires se répandant dans tout le pays en quelques mois. Comme si Leymarie n'avait jamais entendu parler de Trump, Bolsonoro, idoles absolues de Marine Le Pen et Zemmour, et leur putschs manqués de justesse, et les dégâts en cours dans les démocraties et sociétés américaine et brésilienne fracturées tel le Titanic, qui peinent à retrouver la paix civile d'avant, dynamique nationaliste fascisante qui profite à l’extrême droite européenne, et française avec 41 % au second tour pour son programme xénophobe, islamophobe et anticonstitutionnel, rompant avec la Déclaration des Droits de l'homme et tous les traités garantissant les droits humains minimums, européen compris, et en prime la vassalisation au régime poutinien modèle déclaré de Marine le Pen ("Poutine, c'est un modèle qui me plait en tout" (BBC nov 2016) et Zemmour ("je rêve d'être le Poutine français"), le racisme et la haine qui se sont répandus en France et en Italie dans les stades, comme dans les médias dont il est devenu pour beaucoup un modèle économique rentable, le 2ème après le luxe selon Bolloré (devant la commission de l'Assemblé Nationale), aux violences de l'ultra droite devenue 1ere menace terroriste en Europe. On a rien vu?

Agrandissement : Illustration 2

La mort des gueux exotiques qui se noient en Méditerranée, le racisme qui pavoise, l'islamophobie devenu l'ossature de la droite et extrême droite européenne et française comme leur diatribes de harcèlement et projet d'interdire de circulation les musulmanes en foulard (fascisme iranien et afghan inversé), les menaces et agressions de l’extrême droite contre les élus qui s'accumulent, un mois après la démission de l’ex-maire de Saint-Brevin, la série des mosquées attaquées (Mediapart) , Le Pen aux portes du pouvoir, Zemmour et la propagande néo nazie du Grand Remplacement en prime time, la démocratie américaine, brésilienne, européenne prises en tenaille entre le fascisme intérieur fracturant les pays en deux et de l'autre le fascisme guerrier poutinien soutenu par toutes les extreme droites, on a vraiment rien vu?
Il aurait pu simplement faire son travail d'observateur politique et expliquer ce qu'est la dynamique du fascisme contemporain, de la politique italienne différente de la France (ce qu'il a fait de manière uniquement politicienne), du panorama général de nos fragiles démocraties et modèle de paix citoyenne et tolérante, attaquées de plein fouet, en interne, par l’extrême droite et au dehors par les puissances et dictatures nationalistes identitaires (qui gouvernent 90% de la population mondiale), au lieu d'en profiter pour dénigrer la critique du fascisme afin de banaliser l’extrême droite, juste parce qu'il n'a pas encore tout vu du fascisme tel un spectateur frustré de ne pas voir du sang à l'écran alors qu'il a vidé son pot de pop corn. Il aurait pu aussi comparer et nous mettre en garde avec la compromission banalisation du nationalisme de Poutine et business us usual, avant qu'il ne nous éclate en bombes et massacres barbares à 1300 km de Strasbourg et menace directement et nommément l'UE et tout notre modèle civilisationnel démocratique, avec l'appui des puissances autoritaires chinoise, indienne, iranienne, saoudienne, et toutes les dictatures (mon billet ici) aujourd'hui alliées derrière Poutine, tout comme Marine Le Pen, Zemmour et toutes les extrema droites européennes. De tout cela, Leymarie n'a rien vu?
On a l'habitude sur cette station pépinière de plusieurs producteurs qui sont devenus des propagandistes de l'extreme droite: de Dominique Jamet, ex star de la station, fondateur du site complotiste et raciste Boulevard Voltaire, et devenu chroniqueur à Valeurs Actuelles et Cnews, à Elisabeth Levy l'égérie de la haine islamophobe qui, en plus de Cnews et la radio juive RCJ, conserve son rond de serviette sur le service publique qui se croit obligé de l'inviter régulièrement pour répéter pourquoi il est scandaleux de ne pas pouvoir plus facilement déverser la haine contre les Musulmans sur les médias publics qui exercent une abominable censure, et a bénéficié d'une promotion très complaisante, comme son portrait dans Le Monde en 2013 par Ariane Chemin la résumant ainsi: "la polémiste pourfend le politiquement correct. Et ne craint pas de rire avec les extrêmes. " On imagine qu'une égérie de la haine anti juive n'aurait jamais bénéficié d'une telle complaisance ni pareille carrière médiatique et éditoriale. Sans oublier, Michel Onfray, biberonné sur FC durant 15 ans, un capital de légitimité et d' audience monumental qu'il peut faire fructifier comme pamphlétaire et entrepreneur identitaire porte voix de la fachosphère et de l'occidentalisme suprémaciste chrétien en croisade contre l'Islam (lui le parangon de l'athéisme), comme son pèlerinage a en Arménie et Haut karabakh qu'il considère comme le front du choc de civilisation entre la chrétienté et l'islam barbare. Le voilà passé âme et bagages à la droite de l’extrême droite, hésitant entre Zemmour et Le Pen, bien qu'il ne soit pas sectaire Onfray.
France culture pouponnière de mauvais génies?
Et en record de longévité de la station, depuis 35 ans, Finkielkraut fustigeant l'antiracisme, le droitdelhomisme, pour mieux promouvoir le racisme, l'islamophobie et les thèmes de l'auteur du Grand Remplacement chaque semaine, faisant de l'émission Répliques , et de France Culture, la pionnière de Cnews comme laboratoire de blanchiment et de banalisation des idéologues racistes: un invité "normal" ou de gauche versus un invité réac, allié à Finkiekraut pour démonter le parti du premier, et toujours l'anti racisme qui empêche de dire la vérité sur ces barbares que sont les musulmans et africains sous prétextes qu'ils sont précaires, avant de convenir en chœur "il faut bien sur être ferme sur nos valeurs". D'autant que l'invité alibi fait profil bas, ne voulant pas paraitre ingrat avec la promotion que lui offre AF sur France Culture et dont il est l'obligé. Un modèle de mascarade de débat cachant mal son déroulé immuable: l'hôte déguisé en modérateur oriente tous les sujets vers la harangue raciste qu'il emballe vers 9h35: "Péguy ne nous interpelle t il pas avec son mémorable « Les patries sont toujours défendues par les gueux, livrées par les riches. » d’où la quessssstion: le laxxxxisme politiquement corrrrrect de nos riches bien pensants n'étouffent il pas la patrie et ses défenseurs, comment faire patrie avec cet l'Issslam des qqqquartiers où prospère le raccccisme anti blanc et la haine du Juif, et qui menacent cette patrie si généreuse et à célébrer (comme seul je le fais et en suis seul digne), qui parait aujourd'hui trop généreuse (les métèques actuels la détestent, ne la méritent pas), et les Français (les vrais, pas les basanés) veulent défendre leur patrie et les voilà traités de raccistes ces gueux, doit on taire cette réalité là au nom de l'antiracisme et du respect de l'ôôôôautre? Est ce que Péguy vous parle ? je vous laisse la parole.. " avant de clore le défoulement à 2 minutes de la fin d'un ton mielleux "quel beau débat je vous remercie tous les deux", modèle qui se répandra dans tous les médias (Ruquier et Zemmour) avant de devenir le méga projet de Bolloré. La banalisation du racisme/promotion de l’extrême droite depuis 20 ans se lit dans ces deux chiffres des présidentielles:
- 2002: diabolisation totale: Chirac refuse de débattre avec Le Pen, des manifestations monstres ont lieu entre les deux tours:
- résultat Le Pen passe de 17% au 1er tour à 17% au second. Zéro gain!
- 2022: banalisation totale: depuis 2002, tour à tour Sarkozy, médias (2006 Ruquier promeut Zemmour, 2017 Finkielkraut sur France Culture promeut Renaud Camus et le Grand Remplacement*), Valls, puis Macron banalisent l'altérophobie au nom de la république! de même que Le Pen, son image, son discours, le mot même de "racisme" en tant que fait politique majeur est devenu tabou, qu'aucun journaliste n'ose plus le prononcer face à l’extrême droite, débat de Macron avec Le Pen encore plus complaisant qu'en 20017, pas de manifestations monstres entre deux tours.
- Résultat: Le Pen passe de 21 % au 1er tour à 41% au second tour! soit le double!
Ce qui dément l'étrange constat de Pascal Périneau, la semaine dernière sur C à Vous, osant prétendre que c'est la diabolisation fait monter le RN contre cette évidence observée et chiffrée dont nous avons tous été témoins: c'est la banalisation qui est le carburant de l’extrême droite, la preuve Marine Le Pen a tout misé sur la dédiabolisation! Et Périneau de nous proposer cette même dédiabolisation cultivé par le RN comme remède tel Raoult vantant l'hydroxychloroquine contre l'évidence observable et toute raison scientifique. Alors quand Leymarie constate que "le paysage s'est droitisé" il fait mine d'ignorer, comme Périneau, qui modèle ce paysage, et qui le droitise allègrement! La main invisible du marché n'existe pas plus en politique qu'en économie. Leymarie n'a rien vu depuis 2002. A France Culture non plus on a rien vu...
La radio publique est un cas éloquent de banalisation du pire au cœur même du système . Car sans France Culture, Renaud Camus, le théoricien et porte étendard du suprémacisme racialiste qui appelle à la guerre d'épuration ethnique, Renaud Camus donc n'aurait jamais quitté les librairies underground de l’extrême droite, tel Alain Soral et tous ses clones, privés d'ouverture sur FC eux! Renaud Camus a été sauvé de l'opprobre après son pamphlet antisémite en 1999 et sanctifié par Finkiekraut sur la station, instance culturelle publique de légitimation, avec Répliques comme grande blanchisserie du suprémacisme. Comme l'a affirmé lui même l'auteur du Grand remplacement à propos de Finkielkraut, son promoteur sur FC : "je lui dois tout" remerciant reconnaissant le producteur de France Culture qui a repris à son compte ce concept racialiste sur la radio juive RCJ (lire ici sur les Inrocks). La thèse complotiste du Grand remplacement a inspiré et a regonflé à bloc tous les racistes les plus radicaux, et désormais toute la droite Ciotti et l’extrême droite, tout comme les terroristes suprémacistes occidentaux comme celui de Christchirch (49 musulmans tués dans l'attentat) qui s'en réclame (lire ici le Monde ).

Agrandissement : Illustration 4

*Le Grand Remplacement expliqué par Le Monde
Oui , Renaud Camus, soit le succès de ses idées racistes, le Grand remplacement, le suprémacisme, leur diffusion en France et dans le monde, doit tout à France Culture, c'est l'auteur raciste qui l'affirme. Oui mais direz vous, tu exagères, il n'y a pas que ça sur France Culture qui diffuse une majorité d' émissions tellement chouettes et formidables, pleines d'humanisme et de tolérance , d'amour et d'humanité. Et bien justement il est précisément là le problème! Car c'est cet emballage "de luxe" qui légitime et élève le niveau d'acceptation du pire, même minoritaire sur la station. Exposez donc des produit bas de gamme au milieu d'un magasin de luxe et il prendront alors une bien plus grande valeur qu'exposés au rayon d'une banale supérette. Soit exactement le procédé utilisé par Finkielkraut (tout comme Zemmour): emballer toutes ses diatribes haineuses contre les musulmans, les métèques basanés, dans de belles citations de "grandes œuvres" de l'esprit et d'amour des belles lettres. Assez proche du procédé de Radio Courtoisie (sic), supérette moins crédible, et ce sur France Culture comme dans ses pamphlets. Par cette contagion d'acceptabilité et de légitimation, en 35 ans, bien plus que Radio Courtoisie en 24/24 et 7/7, même sur de courtes plages ou hebdomadaire comme celle de Répliques du samedi matin, France Culture a bien plus contribué à la promotion du racisme rn général, et la haine anti musulmans en particulier, emballés dans les belles œuvres de l'esprit français (on est sur France Culture, répète souvent finkiekraut!). Auréolé du titre de producteur de France Culture comme carte de visite de luxe, Finkielkraut a depuis 30 ans pu décliner la haine du musulman et du métèque dans tous les médias publics et privés dont il est devenu l'oracle fétiche, jusqu'à devenir l' icône officielle de la détestation de l'antiracisme et du politiquement correct (et donc de légitimation du racisme), à gauche comme à droite, et à l’extrême droite qui l'adule, elle lui doit tant! En 2022 il peut tranquillement légitimer le RN sur Europe 1: "Les électeurs du RN font valoir leur «droit à la continuité historique» continuité historique ( identitaire de type racialiste) qui est le fil rouge maurrassien de son émission Répliques et de ses diatribes depuis 35 ans. Comme décline depuis des années les diatribes racialistes du Grand Remplacement sur Causeur (le "Je suis partout" d'Elisabeth Levy) et sur les radios juives, avec cette comparse xénophobe qu'il a souvent invitée sur Répliques. France Culture n'a rien vu!

Finkielkraut producteur-de-France Culture est devenu ansi le héraut de toute la bonne société réactionnaire qui a fait sa fortune en s'arrachant ses livres bréviaires de la haine. Au début des années 2000 il prend soin d'entretenir volontairement le flou en se présentant comme "de gauche" (imposture utilisée par beaucoup de néo réacs alors qu'ils se sont clairement déportés vers la droite et l’extrême droite mais c'est la gauche qui aurait trahi le peuple français et non pas eux en embrassant le racisme par cet expression même considérant que les musulmans qu'ils maudissent ne font pas partie du peuple français !), ce qui lui permet d'embarquer à la fois la gauche identitaire altérophobe déguisée en républicanisme puritain (Valls, Chevènement) et une clientèle bourgeoise, tendance droite et catholique conservatrice, qui recoupe la clientèle éditoriale et électorale de Zemmour (celle de Fillon que Zemmour a en parti récupéré d'où l'effondrement de Pécresse). Tandis que la gauche alterophobe lui est reconnaissante de notabiliser son intolérance religieuse dirigée cette fois contre les musulmans pratiquants (en lieu et place de l'ancienne cathophobie), la bourgeoisie et petite bourgeoisie réactionnaire lui est reconnaissante d'avoir, avec succès 1/transférer la haine de gauche cathophobe vers la haine islamophobe sous le masque de la laïcité 2/ exprimer haut et fort, en les anoblissant des palmes académiques, ses spasmes identitaires haineux et son racisme anti pauvres personnifiés cette fois par les racisés qui osent réclamer leurs droits (les salopards à casquette de 1936 qui osaient prendre des congés, le classes laborieuses, classes dangereuses du 19eme s.). En contrepartie, cette bourgeoisie , comme la droite et l’extrême droite qui la représentent, acceptent de transférer leur judéophobie traditionnelle vers l'islamophobie, moins compromettante et plus politiquement correcte: la fièvre identitaire de l’opprobre dans les diners, les salons, plateaux, et arènes politiques n'est plus le Juif fourbe, comme il y a un siècle, mais l'islam fourbe, soit le musulman, euphémisé en Islam, voile, prosélytisme, laïcité, intégration, compatibilité, quartiers, délinquance, traffic de drogue, banlieues sauvages, territoires perdus, immigration, insécurité, déclin de la France: tous ces termes renvoient à l'imaginaire central du danger musulman tel qu'il a été construit depuis 30 ans. Transfert qui semble être, en plus de l'opportunisme éditorial florissant exploitant l'air du temps réactionnaire (joindre l'utile à l'agréable), la mission de Finkielkraut à gauche et à droite, comme celle de Zemmour à l’extrême droite.
Avec quel succès! Illustration. Tandis que le port d'un foulard sur la tête, qui relève de la stricte liberté de la personne, provoque depuis 30 ans une croisade islamophobe quotidienne sur les médias et les estrades politiques se muant en programme politique pour l'interdire, la litanie de la pédocriminalité de masse chez les clercs catholiques depuis des années et leur centaines de milliers de victimes en France ne provoque aucune réaction politique, ni débat enflammé, même après le rapport révélant l'étendu des crimes. Macron, Chanoine de Latran, remercie même l’Église, alors qu'elle a organisé depuis des décennie l'omerta sur ces crimes en son sein, en une société séparée, à l'abri de la justice ordinaire! Mieux, pour se défaire de la colère des Gilets Jaunes qui a secoué son trône en 2019, Macron a pu pu tranquillement inventer "le séparatisme islamiste" un concept sorti soudainement de ses laboratoires de propagande, comme le wokisme de la droite américaine. Des fillettes seraient obligées de porter le voile se justifie t il auprès de la presse anglo saxonne qui le critique. Qui, où, quand, qu'en dit la justice? On en saura rien, un terrain fertile et des ragots de comptoir suffiront au chef de l'état pour faire chauffer la machine islamophobe et même une loi pour faire oublier la colère sociale, emballant tous les médias et classe politique, tout comme l’extrême droite aux anges. Formé lui même comme nombre de ses ministres et collaborateurs dans l'école privée catholique anti laique, il ne s'émeut nullement que depuis longtemps une centaine d'écoles intégristes catholiques enseignent tranquillement le racisme, la haine de la république, de la Révolution, des Lumière et l'amour de Pétain, tandis que dans les 7500 autres sous contrat, 2 millions d'élèves échappent aux proclamés sacro-saints principes républicains: laïcité, universalisme républicain, brassage social. Soit en reprenant la terminologie officielle, un vrai refus de la laïcité scolaire, communautarisme et séparatisme, social et religieux, financés par l'état pour plus de 10 milliards d'euros par an. Sans parler du séparatisme des riches dévastateur pour la cohésion sociale du pays. Mais non, c'est l'islam, enfin les gueux basanés qui sont séparatistes! Le vrai et seul berceau du djihadisme, où l'on décapite en place publique à tour de bras, l'islam fondamentaliste des pétromonarchie du Golfe lui est courtisé, décoré par Sarkozy, Hollande et Macron! Comme par l'état d’Israël qui se rapproche de l'Arabie Saoudite, le vrai Etat islamique qui a enfanté et diffusé l'islam identitaire sectaire dans tout le monde musulman depuis 1973.

Agrandissement : Illustration 6

Par ailleurs, si un groupuscule d’extrême droite défile clandestinement au cris de « Deauville, Sentier : territoires occupés », Finkielkraut, Zemmour et consorts défilent sur les grands médias en prime time au cris de « Seine Saint Denis, banlieues: territoires islamisés et grand remplacés». En 2019, tous les participants à une rare manifestation contre l'islamophobie se voient tous assimilés dans les médias et la classe politique à l'idéologie d'un groupuscule identitaire musulman qui y participait. Or jamais les participants aux manifestations contre l'antisémitisme n'ont été assimilés aux groupes juifs identitaires d’extrême droite qui y participaient, telle la LDJ, classée mouvement terroriste aux USA et en Israel, responsable de nombreuses violences racistes contre des personnes à Paris. La diabolisation des musulmans et la criminalisation de l'opposition au racisme anti musulman ont été verrouillées à double tour: le CCIF luttant à sa façon contre l'islamophobie est dissout par le gouvernement sans qu'on sache qu'elle le crime de cette association, une école musulmane voit la police débarquer le matin à fort renfort de média, terrorisant enfants et parents, pour rien! Si pour nourrir l'opinion. Quoi qu'ils fassent, ils sont coupables. Leurs prénoms même sont coupables. Ils sont pauvres, ils sont coupables. Ils réussissent et représentent la France au plus haut niveau comme Benzema, Nasri,Ribéry, ils sont coupables d'être "racailles des cités" dans les commentaires racistes de l'Equipe qui sont toujours les plus populaires. Le moindre geste suffit à dresser le bucher de l'opinion contre ces joueurs (de l'affaire de Knysna à l'affaire Benzema), ou contre toute personne qui refuse de rejoindre le concert de la haine. Des personnalités s'opposent au racisme, à l'islamophobie? halte là la dictature du politiquement correct, à d'islamo-gauchisme, au wokisme, repris par les plus hauts responsables de l'état.
Cette mission réussie de légitimation du racisme, surtout anti musulman, Finkielkraut est le seul à pouvoir la mener 1/ comme une défense communautariste ,qu'il mène à France Culture et prolonge dans les radios juives (tout en accusant tous les musulmans anonymes de communautarisme et en se posant comme un républicain pur et détaché!), ses diatribes haineuses décrédibilisent le fait même d'être musulman ou racisé, perçu de son point du vue communautariste comme une menace grandissante dans le débat sur le conflit israélo palestinien, dont il importe ainsi en France le nationalisme identitaire farouchement islamophobe. Le tournant c'est l'Intifada qui l'aurait rendu fou, " quelque chose s'est brisé" lit on dans son portrait en 2005 dans Libération. Le philosophe, qui ne parle pas hébreu, va régulièrement en Israël. «Il a un rapport passionnel et idéalisé à Israël, explique Rony Brauman, comme certains tiers-mondistes avec Cuba..Pour Finkielkraut, défendre la France, c'est défendre Israël et vice-versa. «Il pense que si les Français étaient plus patriotes, ils comprendraient mieux Israël.» mais sa voix n'est plus audible... parce qu'il s'est enfermé tout seul dans le piège communautaire" délire communautaire qui lui fera traiter Rony Brauman de «caniche des goys» (non-juifs), et l'autre tournant qui ouvrira le maccarthisme islamophobe dans toute la société, le 11 sepembre "Avec le 11 septembre 2001, tout finit par se connecter : des ZEP aux banlieues de Karachi, en passant par Gaza, c'est l'Occident humaniste et ses valeurs qui sont menacées. Ça y est, le choc des civilisations, qu'il voyait venir depuis longtemps, est là, partout" écrit Libération. L'hystérie islamophobe dont il devient le porte flambeau le poussera à dénoncer, le mouvement Meetoo ou la chute de Fillon en 2017, comme une dangereuse distraction, un complot journalistique pour cacher la menace de l'islam, le seul front qui compte, le front du choc de civilisiations popularisé par Samuel Huntigton. Avec Israel comme vigie de l'Occident comme l'explique Ivan Segré dans sa thèse " La réaction philosémite européenne à l’épreuve de l’histoire juive " : le point commun entre ces intellectuels c'est une idéologie basée sur l'existence d'un conflit civilisationnel qui met en opposition un Occident déclinant et un monde islamique triomphant. Dans ce conflit, Israël (rangé dans le camp occidental) serait en première ligne pour la défense de l'Occident contre l'islam, ce qui justifierait en soi un soutien inconditionnel à l'État juif.
Avec succès: plus aucune personnalité politique n'ose exprimer l'injustice de la violence asymétrique dans le conflit, la colonisation israélienne qui se poursuit sous nos yeux, comme dans l'Ouest américain ou en Afrique au 19ème siècle! Mais tous s'empressent de condamner la critique d’Israël, pourtant gouvernée par l’extrême droite, comme nouvel antisémitisme, y compris par une loi! Selon Le Monde, 50% des Franco-israéliens ont voté Zemmour en 2022, la haine islamophobe faisant oublier la réhabilitation de Pétain que le CRIF a pourtant clairement condamnée!. 2/grâce à son statut revendiqué de Juif de la Mémoire et philosophe producteur-de-France Culture, autrement dit qui ne peut être soupçonné de racisme, donc inattaquable: il se permet même de surjouer tout à la fois la victime de l'antisémitisme contemporain (traduire celui des musulmans) et du politiquement correct/victimisme généralisé, pour légitimer les idées racistes que les autres hérauts de la bourgeoisie réactionnaire avaient du mal à faire venir à la lumière et à la consécration en dehors des feuilles du Figaro. Zemmour, promu par le Figaro et la gauche Ruquier, joue le même rôle de légitimation auprès de l’extrême droite : qui d'autre qu'un Juif peut se permettre de réhabiliter Pétain à coup de réécriture mensongère en prime time comme "sauveur des Juifs"? Tout comme seul Finkelkraut pouvait se permettre de réhabiliter le symbole antisémite Maurras dont il décline tout le prurit identitaire, antisémite chez Maurras, islamophobe chez Finkielkraut (L'Humanité: Ils n'ont pas honte. Finkielkraut sur les traces de Maurras "En parlant de "non-France" à propos de femmes musulmanes, le philosophe renvoie sans le dire à l'expression d'extrême-droite d'anti-France." Et transfigurer l'anti sémite Renaud Camus, qui avoue tout lui devoir, en mono étendard du racisme extrême, en le sanctifiant sur France Culture, station dont Renaud Camus avait pourtant dénoncé en 2000 la présence excessive de Juifs et de sujets juifs, provocant une réprobation générale et le retrait de son livre "Campagne de France" des librairies. 10 ans plus tard, son livre suprémaciste à visée génocidaire devenu la bible des suprémacistes, de terroristes islamophobes, et d'une grande partie de la classe politique "le Grand remplacement" publié en 2011 en est lui à sa 6eme édition!

Agrandissement : Illustration 7


Objectif de la réhabilitation des deux héros de l'antisémitisme forcené, Maurras par Finkielkraut, Pétain par Zemmour: faire sauter le dernier verrou mémoriel de antisémitisme qui bloque l’extrême droite héritière de Mauras et de Pétain, n'en déplaise à Macron, afin de libérer l'expression du racisme de l'ombre culpabilisante de l'antisémitisme identitaire historique, ombre qui enrage Finkielkraut de la voir invoquée par les antiracistes concernant le racisme qui vise les gueux musulmans et basanés qu'il voue aux gémonies, en se posant comme propriétaire possessif et jaloux de cette mémoire et vigilance contre l'hystérie haineuse qu'il ne veut cantonner qu'à l'antisémitisme. D’extrême droite? non! celui des musulmans et quartiers basanés, tant pis pour ceux qui ne le sont pas, maudissez les tous, Dieu reconnaitra les siens. Tant pis si l'islamophobie se porte autant chez des Juifs que l'antisémitisme chez des Musulmans (54% des expatriés juifs français en Israel ont voté Zemmour, selon Le Monde, contre 7% dans l'hexagone). A la grande différence, c'est que l'antisémitisme des Musulmans n'est pas eu une armée de producteurs chez France culture, n'est pas omniprésent dans les médias, et n'est pas porté par 50% du spectre électoral français (LR, RN, Reconquête, Dupont Aignan) c'est à dire subventionné à coups de millions et de tribunes officielles sur les médias pour ces partis.
Ce faisant, Finkielkraut renie radicalement ses propos passés, comme souvent chez les néo -racistes passés par le gauchisme ou la gauche, tel son compère Brukner. Tel son propos de 1981 qu'il tient dans le "Juif imaginaire" contre le culte du génocide des juifs érigé en incarnation du mal absolu, que la Shoah doit ouvrir sur le monde, pas se transformer en culte jaloux et exclusif. Le voilà 20 ans plus tard qu'il cultive le négationnisme des crimes coloniaux au nom de son communautarisme mémoriel, récuse toute universalité du racisme et de l’antisémitisme comme expression du suprémacisme identitaire (national, religieux ou racial) telle l'intolérance à la différence, réelle ou fantasmée, dont a été victime la minorité juive hier tout comme le sont les minorités aujourd'hui en France et dans le monde. Un communautarisme mémoriel qui lui fait nier férocement toute légitimité mémorielle de crimes et de vigilance aux descendants d'esclaves, et autres colonisés, spoliés, pillés, tout comme aux Algériens massacrés jusque dans les années 60 en plein Paris par la police de... Papon.
Pourtant le premier génocide du 20eme siècle en 1904, par l'Allemagne à l'encontre des Héréros et des Namas de Namibie (80 000 tués), pose la question de ce laboratoire colonial des génocides. Du point de vue de l’histoire des idées, les filiations et les ressemblances sont évidemment frappantes, que ce soit dans la perception d’un « espace vital » à conquérir, ou, plus largement, d’une vision raciste, raciale et darwiniste des faits sociaux, une « biologisation du politique » qui touche, d’ailleurs, aussi bien l’Europe que l’Allemagne. De même, du point de vue des pratiques, des technologies de mort, les parallèles sont multiples. (Nicolas Patin) Un fait colonial qui n'appartient pas au passé: le racisme colonial se perpétue avec l’extrême droite et la droite identitaire qui non seulement ne répudie pas la violence coloniale, mais la nie et la perpétue dans les discours, les attitudes et les programmes, tout comme l'imaginaire génocidaire contenue dans l'idéologie racialiste du Grand Remplacement, reprise à son compte par Finkielkraut.
D'autres bien sûr se son rangés du côté du racisme dominant, tels les Mohamed Sifaoui et consorts. Sauf que ces derniers tapent sur leurs supposés "semblables" et non sur d'autres appartenances. Structure du marché oblige: toute la demande politique, électorale, médiatique et éditoriale est orientée vers un seul produit phare: l'islam et le métèque basané bashing qui font depuis 20 ans la fortune éditoriale et médiatique de Zemmour et Finkielkraut, de Valeurs Actuelles puis de Cnews et leurs clones propagandistes sur internet, et ce grâce à la tribune exceptionnelle de légitimation et de diffusion que leur ont offert les médias publiques et la classe politique. Si le marché de l'antisémitisme et de l’antijudaïsme était encore ouvert dans la classe politique, médias et éditeurs en vue comme le racisme, les idéologues antisémites sortiraient de l'ombre et auraient pareil succès et best-sellers, tout comme il y a un siècle.. Mais voilà aucun idéologue antisémite n'est producteurs de France Culture! Ni star chez Ruquier et sur le service public comme les islamophobes Finkielkraut, Zemmour et Elisabeth Levy et des dizaines d'autres qui ont table ouvertes dans les médias depuis 20 ans. La preuve: un Dieudonné pourtant sur liste noire (sic), a réussi par le même talent manipulateur qui consiste, sous le masque de l'humour, comme Finkiekraut avec les Lettres et Zemmour avec l'Histoire, à remplir des salles clandestines avec l'antisémitisme. Et puis cette année Dieudonné demande pardon, sincère ou pas, on attend vivement la même démarche de nos idéologues islamophobes grand remplacistes.
Une promotion du pire au nom de L'esprit d'ouverture, le slogan de la station ( et d'Hanouna!), et des médias, dont bénéficient tous les bretteurs et théoriciens racistes les plus odieux depuis 20 ans, mais jamais les antisémites! sans que France Culture, ni les autres médias, ne nous expliquent ce privilège d'ouverture et goût du débat et de la liberté d'expression sacrée accordés aux premiers et pas aux seconds. L'idéologie coloniale, ses exterminations, ses massacres, ses esclaves, ses pillages légitimés par le racisme suprémaciste européen depuis 5 siècles, idéologie qui a encore engendré Trump aux Usa, Bolsonaro au Brésil, l’extrême droite en France (Le Pen et Zemmour tous deux liés par la haine de l'Algérie décolonisée), ne suffisent donc pas comme repoussoir à France Culture pour disqualifier le racisme? Ni le passage de l’extrême droite représentante du racisme colonial de 17% en 2002 à 41% en 2022? Il faudrait peut être attendre l'extermination de millions de musulmans en Europe comme le suggère le théoricien du Grand Remplacement, pour que France Culture, comme elle bannit les promoteur de l'antisémitisme au nom de l'Histoire et de la mémoire, bannisse aussi le promoteur du racisme et tous ses clones qui ont défilé sur l'émission Répliques qu'elle abrite jalousement depuis 35 ans, soit la plus ancienne émission de la station, jusqu'à ce que son producteur devienne le porte voix omniprésent du racisme et de l’extrême droite sur tous les médias, et sur d'autres le promoteur de la l'idéologie du Grand Remplacement, toutes ses idées de la haine de l'anti racisme à cette l'idéologie mortifère, soient reprises en chœur par toute l’extrême droite et la droite, infusant partout, comme l'explique le Monde, et dont Renaud Camus explicite l'issue ainsi" si la seule alternative est la soumission ou la guerre, eh bien ce sera la guerre" (Wikipedia)

Agrandissement : Illustration 9

Renaud Camus avait été condamné pour provocation à la haine ou à la violence en 2014, ayant qualifié les musulmans de « voyous », de « soldats », de « bras armé de la conquête » ou encore de « colonisateurs » cherchant à rendre « la vie impossible aux indigènes ». La justice a estimé que ces propos constituaient « une très violente stigmatisation des musulmans ». Concernant la remigration, Sasha Havlicek, directrice générale de l’Institute for Strategic Dialogue et Cécile Guerin, chercheuse dans cet institut et journaliste, appellent à « redoubler de vigilance face à la résurgence et à la normalisation insidieuse de rhétoriques extrémistes aux implications d’épuration ethnique (Wikipédia)
Or voici la réponse du médiateur de France Culture aux protestations des auditeurs à la tribune accordée à Renaud Camus le 24 juin 2017 sur la station, :
"Réclamer la censure m’étonne toujours dans une démocratie. D’accord ou pas d’accord avec certaines opinions, toutes doivent pouvoir s’exprimer dès l’instant qu’elles ne contreviennent pas à la loi et à la dignité humaine. Il faut d’ailleurs les connaitre si on veut les combattre."La liberté d’expression reste certainement la plus belle des libertés sur France Culture.
La tribune donnée au géniteur du Grand Remplacement, au suprémacisme haineux qui appelle à l'épuration ethnique en France, en Europe et ailleurs est donc une des plus belle libertés sur France Culture, en dépit de la connaissance de ses diatribes, si le concept raciste lui même n'était pas limpide, qui factuellement contreviennent à la loi et à la dignité humaine (sic)!
Mais si toutes les opinions doivent pouvoir s'exprimer, pourquoi donc les Soral et tous les antisémites sont ils censurés eux, jamais invités sur sur France Culture, ni sur les médias et éditeurs en vue? Ne faut il pas offrir les mêmes tribunes sur France Culture pour connaitre les négationnistes, les corrompus, les pédocriminels (qui avaient pourtant table ouverte à la télé , chez Gallimard, et dans la prose de Finkielkraut lire ici ) , les masculinistes, les homophobes, les sexistes pour mieux les combattre? Pourquoi seulement les racistes et les islamophobes? Sont-ce les seuls que le médiateur, France Culture, les auditeurs, les Français ne connaissent pas? Alors que ce sont les seuls qui ont des partis d’extrême droite et droite florissants, subventionnés et riche d'électeurs à millions, couvrant plus de la moitié du spectre politique, partis tout dédiés à cette cause raciste et qui s'expriment librement tous les jours, sur tous les médias depuis des décennies!
Où l'on voit que France Culture, comme toute l'éditocratie et la classe politique, utilise la même tartufferie de légitimation du racisme au nom d'une liberté d'expression sélective, de l'anti politiquement correct sélectif , de l'ouverture sélective, tout comme Cnews, Hanouna, et l'extrême droite. Droitisation du paysage ou bien active et répétée complaisance aveugle? Comment dès lors Leymarie , les auditeurs, l'opinion, et la classe politique pourraient ils retrouver pleinement la vue?