Le blog de Nadia Aissaoui

Le 23 août, le cinéaste syrien Orwa Nyrabia a été arrêté à l'aéroport de Damas par les services de renseignement du régime Assad alors qu’il s’apprêtait à prendre le vol du Caire. Sa famille et ses amis sont sans nouvelle depuis. Des cinéastes et intellectuels arabes et français se mobilisent pour éxiger sa libération de même que celle des détenus politiques en Syrie... Ci-dessous, un texte rédigé par le cinéaste Ossama Mohammed, une pétition signée par des dizaines d'intellectuels, la déclaration de Martin Scorsese et le communiqué de la Cinémathèque française, du Festival de Cannes, et des SACD, SCAM et ARP.

Le producteur de cinéma syrien Orwa Nyrabia (né à Homs en 1977) a "disparu" ce jeudi 23 août à l'aéroport de Damas lorsqu'il s'apprêtait à partir pour l'Egypte.

Le 7 décembre 1980, Yassin Al-Hajj Saleh, jeune homme de 20 ans et étudiant en médecine à l’université d’Alep, est arrêté par les services de renseignements du régime Assad. Il est « châtié » pour son engagement dans le parti communiste – bureau politique (dirigé par Riad Turk) opposé au régime. Il est conduit sans acte d’accusation en prison où il passera 16 ans, dont la dernière année dans l’enfer de la prison de Palmyre! Un article de Ziad Majed pour L'Orient Littéraire 

Appel d'un groupe de citoyens syriens à tous les organismes juridiques, A toutes les organisations humanitaires:Prière de nous aider par tous les moyens afin que Mazen Darwish, directeur du centre syrien pour l'information et la liberté d'expression, ne soit déféré devant le tribunal militaire. Cette entité n'est pas tenue par le respect des procédures judiciaires, ses jugements peuvent aboutir à la peine de mort sans le droit de faire appel.  Pour rappel, le centre syrien pour l’information et la liberté d’expression a obtenu en 2010 le statut de consultant auprès de l’ONU.

Alors que la planète entière célèbre le football via l’Euro 2012 et les matchs qualifiants pour la coupe du monde 2014, deux joueurs de football professionnel en Syrie et en Palestine sont menacés aujourd’hui de mort.

Zakaria Tamer : J’aimerais pouvoir un jour insulter tous les responsables politiques syriens dans un café damascène sans ressentir de peur ni craindre la prison.

Au profit des associations de femmes en lutte dans les pays en révolution