Créée en 1898 pour défendre un innocent, le capitaine Dreyfus, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) est de tous les combats pour la justice, les libertés, les droits civiques et politiques, les droits1…
économiques, sociaux et culturels, contre le racisme et l’antisémitisme depuis plus de 120 ans. La LDH est une association généraliste et indépendante de citoyennes & citoyens qui s’engagent pour défendre tous les droits, pour toutes et tous ! La présidence de la LDH est assurée par Nathalie Tehio depuis fin mai 2024.
Que le président ne pense pas que le spectacle des jeux nous fasse oublier sa responsabilité première : nommer un-e Premier-e ministre pour que le nouveau gouvernement puisse répondre aux besoins de celles et ceux qui ont toutes raisons de se sentir rejetés, méprisés, niés. de l’approche des JO n’avait pas compté.
Dans ce contexte, la LDH prend toute sa part dans le combat contre l’extrême droite, et pour convaincre les abstentionnistes. Elle a travaillé à des rapprochements entre associations et syndicats pour faire front commun et a signé le programme de la Coalition 2024, car il ne s’agit pas de donner un blanc-seing aux forces politiques.
Un sursaut de toute urgence est nécessaire pour enrayer la progression, à défaut inexorable, de l’antisémitisme, de l’islamophobie, du racisme anti-Noirs et de toutes autres sortes de discriminations.
Alors que l’Etat d’Israël dispose des mêmes droits mais aussi des mêmes obligations que tous les autres Etats, c’est en toute impunité qu’il a pu de façon quasi constante s’affranchir du respect du droit international.
En ce début d’année l’état des lieux à l’échelle planétaire est aussi consternant qu’inquiétant. L’année 2024 s’avère d’autant plus cruciale que la moitié de la population mondiale en âge de voter est appelée aux urnes pour des élections présidentielles ou législatives déterminantes lors de scrutins libres ou déjà joués d’avance.
Le regard porté sur l’année qui s’écoule n’est guère réjouissant. A l’échelle internationale, la guerre se poursuit en Ukraine avec son lot d’atrocités et un soutien affaibli à la résistance contre l’envahisseur russe. La déflagration liée à la résurgence d’un conflit israélo-palestinien qui bascule dans l’horreur a des conséquences dévastatrices.
Le président de la République s’est dit favorable à l’écriture dans la Constitution des « spécificités de la communauté insulaire corse… celles d’une communauté insulaire, historique, linguistique et culturelle ». Afin de construire un dialogue durable entre la Corse et l’État, il est primordial aujourd’hui de travailler en ce sens et traiter spécifiquement la question politique corse.
Nous appelons les parlementaires à abroger le délit de « groupement en vue de la préparation de violences », l’une des dispositions pénales floues qui, récemment encore, à l’occasion des manifestations contre la réforme des retraites, se révèle être une importante entrave au droit de manifester pacifiquement. Cette réforme est urgente et nécessaire.