Créée en 1898 pour défendre un innocent, le capitaine Dreyfus, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) est de tous les combats pour la justice, les libertés, les droits civiques et politiques, les droits1…
économiques, sociaux et culturels, contre le racisme et l’antisémitisme depuis plus de 120 ans. La LDH est une association généraliste et indépendante de citoyennes & citoyens qui s’engagent pour défendre tous les droits, pour toutes et tous ! La présidence de la LDH est assurée par Nathalie Tehio depuis fin mai 2024.
La loi du 1er juillet 1901 a posé les fondements d’une grande liberté, érigée au rang constitutionnel en 1971, la liberté d’association. Or, il est frappant de constater que les instruments légaux de restriction de celles-ci se sont multipliés ces dernières années. Les associations sont le ciment social de la société et leur rôle de contre-pouvoir démocratique doit être affermi, non démantelé.
Depuis vingt mois, une éternité, Israël s’emploie à détruire Gaza. Face à un Etat gouverné par l’extrême droite qui se considère intouchable, il faut que les actes accompagnent les paroles. Près de deux ans après les déclarations des ministres israéliens qui annonçaient sans rien cacher ce qui se déroule aujourd’hui devant nos yeux, il est urgent de réussir à arrêter l’opération en cours.
Chaque régression des libertés accoutume à une moindre résistance à l’arbitraire, et on ne peut que s’inquiéter du discours légitimant l’abandon de droits fondamentaux par la recherche illusoire de sécurité (...). On pourrait penser que ces régressions n’ont pas un impact trop important sur l’Etat de droit : mais il n’est pas si consolidé pour ne pas craindre les effets de ces lois.
Plus que jamais, la LDH travaillera à rassembler pour promouvoir un autre projet de société, une alternative écologique, démocratique et sociale, pour toutes et tous.
S’imposer à la tête de toutes les institutions démocratiques tout en faisant peser sur elles une menace existentielle des années durant, c’est le tour de force d’un phénomène politique qui ne se limite pas à Donald Trump.
C’est en ce sens qu’il faut une politique criminelle « intégrale », c’est-à-dire articulée aux principes émancipateurs de notre démocratie, contre les violences sexistes et sexuelles, qui donne aux institutions, aux associations et à l’ensemble des citoyennes et citoyens les moyens de lutter.