J’ai raconté ici et là ce que signifie ce projet : la destruction d’un magnifique espace pour des raisons purement mercantiles. Et voici que le quotidien régional “La Dépêche” publie l’opinion de Christophe Proença, vice-président en charge de l’attractivité, du tourisme et du sport au Département du Lot qui appelle à voter en faveur du projet et la réponse de l’Association Tolerme Nature qui bataille depuis des années contre ce funeste projet.
Christophe Proença affirme que “ Le tourisme est une activité majeure pour le Lot. Il contribue à créer de l’emploi non-délocalisable et permet souvent au commerce local de fonctionner à l’année”. Il ment ! Il ment car il sait bien (du moins peut-on le supposer) que nous ne sommes plus dans ce monde “d’avant” où le tourisme, dans le Lot et ailleurs, était encore une activité soutenable. Il ment car il ne peut ignorer que le tourisme de masse est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, raison pour laquelle, entre autres, le dernier rapport du GIEC condamne sans appel toute artificialisation des sols et toute nouvelle atteinte à la biodiversité.
Il ment car l’expérience montre que ce genre de projet ne crée pas d’emplois sinon quelques activités précaires fort mal rémunérées. Il ment car le commerce local est sacrifié par ce type de projets au profit des “grandes surfaces” dans lesquelles se précipitent les touristes. Qu’il aille voir à Souillac comment Leclerc a tué le petit commerce local !
Christophe Proença ment et, ce-faisant, il se rend complice de l’attentat (je pèse mes mots) que Sandaya s’apprête à commettre contre la Terre, contre notre Terre.
Tolerme Nature dans sa réponse à ces mensonges, montre à l’évidence comment ce projet est tout simplement dévastateur.
Il importe donc que chacune et chacun au moment de choisir son bulletin de vote pense à l’avenir qui, de fait est déjà là, à l’avenir de cette Terre saccagée par des margoulins de toutes espèces, pensent à l’avenir de leurs enfants et petits-enfants : quel monde allons-nous leur laisser ?
