La définition proposée, la voici dans sa version brute, suite à la relance:
«La gauche est l'opposé de la droite et la droite est l'opposé de la gauche».
Pour donner du contexte, ça se place dans la page de commentaires du billet «Les rendez-vous manqués de la gauche avec l’école (1/2)» – dont je vous conseille la lecture, ainsi que de tous les billets qui suivent (bien plus que deux) et plus largement les billets du «blog de Françoise Clerc». Le tout début de nos échanges est un commentaire de Ma Pomme du genre que j'aime faire pour amorcer une possible discussion:
«Prendre pour référence Antoine Perraud me décourage de lire la suite. Mes excuses».
Écrire une connerie pareille ne peut que déboucher sur une réponse cinglante. Savoir si elle sera du même ordre ou non. Là, ce fut non:
«Si vous aviez eu le courage de lire la suite vous auriez compris que l'article d'Antoine Perraud n'est qu'un point de départ pour le mien. Se censurer soi-même est toujours dommageable.
Cordialement».
Eussè-je été l'autrice de cette série de billets que j'en aurais dit autant, pas exactement ça mais quelque chose de proche. Voici ma réponse:
«Bonjour,
On ne peut appeler ça censure, et bien sûr comme toute déclaration à l'emporte-pièce de ce genre celle-ci est excessive,: j'ai commencé à lire le billet, et bien d'autres choses que cette référence douteuse m'arrêtèrent.
Disons, c'est avant tout la vision très spécieuse de “la gauche” qu'on y propose, que vous y proposez, et une “Histoire de la pédagogie en France” assez fantasmatique. C'est avec des rêves que l'on construit l'avenir mais non avec des rêveries sur un passé mythique jamais vérifié dans la réalité...
En toute sympathie».
C'est dans le commentaire suivant de Françoise Clerc qu'apparaît la requête:
«Je suis curieuse de connaître votre définition de la gauche. La mienne se discute mais elle a le mérite d'englober ceux qui se réclament de la gauche, quel que soit le jugement que l'on porte sur leur engagement, réellement à gauche, pas vraiment, juste un peu... Je ne connais pas de définition qui fasse l'unanimité. Donc je suis preneuse.
Je ne propose pas une histoire de la pédagogie car je ne suis pas historienne. Je laisse cela à Claude Lelièvre. En revanche, ce que j'avance dans cet article est fondé sur une réalité, certes partielle et donc insuffisante, celle d'une expérience de travail avec des profs dans leurs établissements, de la formation initiale et de la formation continue (MAFPEN, IREM, IUFM, ESPE...) et d'un boulot de chargé de mission qui m'a amenée à voir de près comment se fabrique une réforme... A moins que je n'aie rêvé ma vie, je ne crois pas que cela se résume à un fantasme.
Cordialement».
Et voici ma réponse à sa requête, et à tout le commentaire:
«Une définition de la gauche? L'opposé de la droite. Une définition de la droite? L'opposé de la gauche. Si je suis “de gauche” je suis opposé à “la droite”; si je suis “de droite” je suis opposé à “la gauche”. C'est en gros ce que vous me proposez: réunissons tout ce qui est “à gauche” pour, et bien pour quoi? Pour “faire bloc contre la droite”. D'accord.
Désole d'avoir à vous le dire mais votre définition a le démérite d'englober ceux qui se réclament de la gauche, quel que soit le jugement que l'on porte sur leur engagement. On a pu voir, dans les précédentes “unions de la gauche” que l'accord se fait toujours sur le plus petit dénominateur commun, “être de gauche”, pour résulter en le plus grand commun diviseur, les engagements de chacun, et toujours aboutir à la même catastrophe, suivre l'engagement le moins problématique: ne surtout rien changer pour que chacun puisse préserver ses positions.
Accepter de jouer le jeu des institutions c'est immanquablement les renforcer car ça favorise ceux qui jouent le mieux ce jeu, donc ceux qui ont le plus intérêt à les maintenir et les renforcer.
Votre projet, j'y adhère, votre méthode non, elle a déjà prouvé son inefficacité».
Les deux commentaires suivants sont donc les deux mentionnés:
Françoise Clerc: «OK. J'attends toujours votre définition...».
Ma Pomme: «La gauche est l'opposé de la droite et la droite est l'opposé de la gauche».
C'est que, depuis quelques semaines je m'intéresse à un sujet dont j'avais déjà discuté, qu'on peut nommer la “polarisation symbolique”: appliquer à des réalités effectives complexes un schéma simplificateur binaire et polarisé. Auparavant mes discussions étaient d'un autre ordre, ces temps derniers je m'y intéresse pour les effets d'ordre idéologique que ces simplifications produisent.
Ma définition peut sembler ironique et l'est en partie, ce qui n'empêche son exactitude: la gauche se définit d"abord comme un des pôles d'une opposition binaire sur un des axes permettant de définir un univers “en volume”, les axes “vertical”, “horizontal” et “latéral”. Les trois sont symboliques et les trois sont circonstanciels. Deux d'entre eux cependant se relient à une circonstance effective, la force de gravité. L'axe vertical est intuitif et toujours présent, la force de gravité est permanente et s'exerce toujours dans le même sens, ce qui établit l'opposition “haut” / “bas”: le bas est la direction vers laquelle s'exerce l'attraction terrestre, le haut la direction opposée.
L'axe horizontal est en partie intuitif, en partie conventionnel: nous sommes des individus aériens et notre milieu de vie a une densité très inférieure à la nôtre; nous sommes des animaux terrestres et il y a une limite “vers le bas” d'une densité plus importante que la nôtre; l'axe horizontal est perpendiculaire à l'axe vertical; l'aspect conventionnel découle du fait que nous avons un “devant” et un “derrière” déterminés par notre conformation qui induit une locomotion dirigée: on se déplace “vers l'avant” et on s'éloigne “de l'arrière”, on a donc l'opposition binaire “avant” / “arrière” basée sur une perception intuitive mais factuellement conventionnelle car découlant avant tout d'une perception de soi: quelle que soit ma position effective, “l'avant” est pour moi-même toujours la partie de l'univers qui se trouve “en face de moi”, si je fais un tour sur moi-même de 180° ce qui juste avant se trouvait “derrière” se trouve désormais “devant”; si je m'allonge face vers le ciel “devant” et “en haut” se confondent, face contre terre “devant” et “en bas” se confondent. Le caractère proprement conventionnel, ou plutôt, symbolique, vient de ce que l'on peut séparer la détermination intuitive de cet axe de celle discursive, en gros l'axe horizontal symbolique est celui spécifié, un axe orthogonal à l'axe vertical, avec possibilité, contrairement à l'axe vertical, de le déterminer indépendamment de soi, à partir d'un autre point. Pour exemple, si nous sommes en vis-à-vis et que je vous dis que tel fragment de la réalité observable est “devant vous” et au-delà de moi, factuellement c'est “derrière moi”.
L'axe latéral est entièrement conventionnel. Il découle d'une perception intuitive, car nous sommes des animaux latéralisés, si on nous coupe en deux selon l'axe subjectif avant-arrière on obtiendra deux parties en miroir l'une de l'autre. Pas strictement en miroir car notre organisation interne dans la partie qui constitue notre abdomen n'a pas une aussi jolie symétrie mais considérant notre organisation externe ça sera le cas, chaque partie comportera les mêmes organes perceptibles ou deux moitiés similaires d'un organe perceptible et les mêmes membres, et pour l'essentiel, en interne deux organes ou éléments structurels, ou deux moitiés d'organes, assez similaires, “en miroir”. Cet axe est conventionnel en ce sens qu'il s'agit d'un cas particulier de l'axe horizontal conventionnel, qui est beaucoup plus un plan qu'un axe puisque faisant une révolution sur soi-même, un tour à 360°, chaque heure, minute et seconde de cette révolution sera alternativement “devant” et “derrière” durant ce tour sur soi-même. En revanche, l'axe latéral sera toujours le même car entièrement subjectif, il correspondra toujours à cette symétrie latérale de notre organisme. On nomme une de ces moitiés “la gauche”, l'autre “la droite”. Pour chacun “la droite” est toujours “du même côté” et “la gauche” toujours “du même côté” alors que “le haut” et “le bas” symboliques peuvent différer du haut et du bas effectifs déterminés par l'attraction terrestre, que “l'avant” et “l'arrière” symboliques peuvent ne pas correspondre à ceux effectifs – quand on avance “en marche arrière” l'avant symbolique reste “ce qui est en face” alors que l'avant effectif est “ce qui est opposé à la face” –, “la gauche” et “la droite” sont toujours “du même côté”, celui déterminé subjectivement par notre latéralité. D'où ma définition: la gauche est l'opposé de la droite, la droite l'opposé de la gauche. Et d'où son implicite: “gauche” et “droite” sont des notions entièrement subjectives, entièrement symboliques.
Pendant longtemps je fis partie de ces personnes que l'on répute “mal latéralisées”, je le suis toujours mais je pallie. Entre autres conséquences de cette (supposée) “mauvaise latéralisation”, la dyslexie dans une de ses formes bénignes, ma grande difficulté à différencier les “p” et les “q”, les “b” et les “d”, parfois même les “b” et les “p”, les “d” et les “q”: perceptivement c'est “la même forme en miroir”. À force d'habitude j'ai fini par me conditionner pour “faire la différence” mais pas toujours, quand je suis assez fatigué ou quand je tape sur mon clavier un peu trop rapidement il m'arrive encore de taper un “p” là où devrait figurer un “q” ou l'inverse, et de même pour les “b” et les “d”; parfois aussi j'intervertis les “b” et les “p”, et parfois je tape un “g” pour un “q“ ou l'inverse, parce que la différence de forme de ces deux lettres n'est pas bien grande, de mon point de vue. Pour la gauche et la droite ça m'a pris du temps, j'aurais sûrement trouvé un autre truc pour “faire la différence” si je n'avais pas appris à écrire mais l'ayant appris et n'étant pas ambidextre, j'ai trouvé ce truc: l'un des côtés est celui de “la main qui écrit”, l'autre étant donc celui de “la main qui n'écrit pas”. Ça n'est pas toujours efficace, depuis un temps assez long ça ne m'arrive plus mais pendant pas mal d'années il m'est arrivé de dire “c'est à (droite) / (gauche)” en désignant d'une de mes mains le côté opposé, typiquement, ayant une main occupée j'usais de l'autre pour désigner le côté de cette main, en le nommant du nom de la main mobilisée pour désigner. Ça prêtait à rire, gentiment le plus souvent, et j'en riais aussi, car le geste suffisait pour déterminer quel côté effectif était spécifié.
Je suis... Et bien, je suis... Que dire? Ma “main qui écrit” se trouve dans la moitié latérale de mon individu conventionnellement nommée “côté droit”, donc on peut me réputer conventionnellement “droitier” mais ayant dans ma famille proche deux “ambidextres” dont un “ambidextre contrarié” qui a fini par privilégier un des côtés, celui conventionnellement nommé “gauche”, et une “ambidextre sélective”, qui privilégie comme “main habile” tantôt celle dite “gauche”, tantôt celle dite “droite”, tantôt indifféremment l'une ou l'autre selon son activité et selon le contexte, à quoi s'ajoute ma dyslexie native, ça m'a donné à réfléchir sur cette question de l'axe latéral et de sa validité effective: il est de pure convention et elle est nulle. Même l'axe horizontal est douteux, il repose certes sur un fait indubitable, il se situe sur un plan déterminé par la limite entre notre milieu de vie et le milieu dense “vers le bas”, mais comme axe il est donc d'ordre subjectif. Et à coup sûr l'axe latéral est donc entièrement subjectif.
Pour adopter un point de vue objectif, partant d'un point, d'un fragment déterminé de la réalité observable, il existe un nombre infini d'axes qui selon leur organisation constituent un nombre infini de plans; sans référence extérieure permettant de singulariser l'un de ces axes, sans “attraction gravitationnelle”, aucun de ces axes ne peut être déterminé comme axe vertical, et comme les deux autres dérivent du premier, aucun ne peut être déterminé horizontal et aucun latéral. Serions-nous des animaux aquatiques notre milieu de vie aurait une densité très proche de la nôtre; la part de notre organisme la plus dense est notre squelette, celle la moins dense notre appareil respiratoire, et selon le rapport de masse entre ce squelette et le reste de notre organisme, sans actions contraire de notre part nous tendrons à flotter ou à plonger – si vous comptez flotter passivement mieux vaut que vous ayez une bonne proportion de masse graisseuse et des gros poumons.
Les individus aquatiques ont une densité très proche de celle de leur milieu, ce qui réduit considérablement la validité d'une axialisation ternaire car un individu non fixé et point trop dense (ma description générale ne prend pas en compte le cas des espèces denses, celles dotées d'un exosquelette ou parfois d'un endosquelette très important et très dense, tels les mollusques et gastéropodes pourvus de coquille) peut se déplacer selon n'importe quel axe. On peut en dire qu'ils vivent dans un milieu “sphérique” avec deux limites “supérieure” et “inférieure”, l'interface entre le milieu de vie et le milieu peu dense de l'atmosphère et la surface séparant le milieu de vie et son substrat dense; entre les deux un milieu homogène et “de la même densité” dans toutes les directions. Certes, de la limite supérieure à celle inférieure il y a de fortes variations de pression mais assez peu de variations de densité, mais du moins dans ses limites de tolérance à la pression (tant haute que basse) un individu circule librement dans toutes les directions. La détermination de trois axes définissant un univers “à trois dimensions” est directement liée à notre existence d'individus en milieu peu dense sur un substrat très dense.
Ma proposition, la gauche est l'opposé de la droite et la droite l'opposé de la gauche, part de ce fait indubitable: le classement d'une réalité sociale donc nécessairement symbolique selon cet axe est toujours subjectif. Je ne peux pas répondre à Françoise Clerc en lui proposant une définition incontestable qui permettra de classer avec certitude une idéologie, un groupement partisan, un individu, politiquement “à gauche” ou “à droite”, car dans tous les cas il s'agira d'une définition subjective reposant sur mon propre arrière-plan idéologique, et dans tous les cas, si même nous nous entendons sur la définition de la gauche politique, le classement qu'elle et moi ferons des idéologies, groupements partisans et individus différera, et de même notre appréciation globale de chacun de ces fragments de réalité, d'où notre très vraisemblable divergence, d'où notre divergence de fait sur ce qu'on en déduit. Pour me citer:
«Désole d'avoir à vous le dire mais votre définition a le démérite d'englober ceux qui se réclament de la gauche, quel que soit le jugement que l'on porte sur leur engagement».
J'use du terme “démérite” et je le mets en exergue par référence au commentaire précédent de Françoise Clerc:
«[Ma définition de la gauche] se discute mais elle a le mérite d'englober ceux qui se réclament de la gauche, quel que soit le jugement que l'on porte sur leur engagement, réellement à gauche, pas vraiment, juste un peu...».
Cette définition n'a ni mérite ni démérite. Enfin si, elle a un mérite: exprimer le point de vue de son autrice sur la question, et sur la leçon qu'on en peut tirer. Pour me citer encore:
«Une définition de la gauche? L'opposé de la droite. Une définition de la droite? L'opposé de la gauche [...]. C'est en gros ce que vous me proposez: réunissons tout ce qui est “à gauche” pour, et bien pour quoi? Pour “faire bloc contre la droite”».
Il me faut préciser que ce court débat entre Françoise Clerc et Ma Pomme n'a qu'un très faible lien avec la série de billets, qui contrairement à ce que j'ai écrit dans un de mes commentaires propose une «Histoire de la pédagogie en France», pour l'essentiel au cours du dernier siècle et demi, nullement fantasmatique, de loin en loin on peut relever des opinions plus ou moins fondées mais pour l'essentiel c'est précis, documenté et exact. Pour des raisons circonstancielles notre débat s'est focalisé cette question de “la gauche”, et là-dessus je considère ma définition de “la gauche” à la fois plus consistante et plus utile que celle de Françoise Clerc, elle évite d'essayer de rassembler un ensemble disparate et contradictoire sur cette prémisse peu vérifiable, est “de gauche” ce qu'on répute être “de gauche”. Ça peut entre autres éviter de voter pour des représentants supposément “de gauche” pour vite s'apercevoir que «le jugement que l'on porte sur [les] engagement[s]» des individus et des groupes a beaucoup plus d'importance que n'en a leur classement latéral formel: Manuel Valls était-il “plus de gauche” avant juin 2012 qu'après? Était-il “plus de droite” après mars 2017 qu'avant? Devint-il “de droite” quand il passa du statut de politicien français à celui de politicien espagnol, ou le devint-il avant, ou ne le devint-il pas car dès le départ “de droite”? Bref, un “rassemblement des forces de gauche” me semble quelque chose de très incertain.
J'avais compté ajouter un commentaire à ce propos, en prenant l'exemple de la “Primaire Populaire”: aussi imparfaite soit la réalisation de ce projet il a eu l'intérêt de s'indifférer de la latéralité des participants à son élaboration: les éléments de base, “avant programme”, composent un ensemble que l'on peut déterminer comme “idéologiquement de gauche” dans le contexte de 2022; le programme minimal résultant est “idéologiquement de gauche” mais peu importe que les candidats à cette “primaire” soient uniment considérés “de gauche” par tous les participants à cette sélection, importe seulement que tous s'engagent à reprendre ce programme minimal et à ne rien proposer dans leur propre programme de contradictoire avec cette base programmatique. Dans la page de commentaire de l'article «Christiane Taubira remporte la Primaire populaire: “Nous allons à la bataille”», qui cumule semble-t-il deux ou trois records (sans certitude, le plus grand nombre de commentaires, 1.018, sans garantie mais avec quelque vraisemblance, la plus rapide progression puisque l'article fut publié le 30 janvier 2022 au plus tôt à 20h, et que le dernier commentaire est en date du 3 février à 17h, et la plus rapide désaffection, puisque donc le dernier commentaire fut fait quatre jours plus tard seulement, et en outre les mille commentaires furent presque atteints dès le 2 février au matin), on peut voir justement que les engagements de chaque “commentateur” ont une très grande importance, selon leur considération du programme de base, des groupements politiques supposément “derrière les candidats”, et des candidats même, ils considèreront que ce processus a résulté en une proposition “de gauche”, “du centre” ou “de droite”, ou fut soutenu par “la gauche”, “le centre” ou “la droite”, et a désigné une candidate “de gauche”, “du centre” ou “de droite”. Les tenants de l'une ou l'autre position dans l'un de ces trois éléments ont l'art de ne tenir compte que des affirmations, dont beaucoup dans cette page de commentaires sont au moins inexactes, souvent fallacieuses et même fausses, les confortant dans leurs propres présupposés, précisément parce qu'ils font primer leurs engagements partisans, donc “ce qui divise”, sur leur positionnement latéral formel, donc “ce qui unit”.
Là-dessus, je renouvelle mon conseil: lisez cette série de Françoise Clerc, comme dit ce court débat entre elle et moi n'ayant qu'un très faible rapport avec ladite série. Comme je le disais en conclusion de mon avant-dernier commentaire:
«Votre projet, j'y adhère, votre méthode non, elle a déjà prouvé son inefficacité».
La méthode est celle mentionnée brièvement dans la page de commentaire, et non pas dans les billets, de “rassemblement de toutes les gauches”, au mieux irréalisable, au pire (ce qu'on a déjà connu) réalisable...