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Réduction des droits sociaux (suite) : L’exécutif envisage de supprimer l’Ald

"On met sur le même plan la santé des gens et l'économie" : des malades s'inquiètent d'une potentielle réforme de l'affection de longue durée (ALD). Face au déficit croissant de la Sécurité sociale, le ministère de la Santé et l'Assurance-maladie ont évoqué, fin juin, des pistes de modification du dispositif d'affection de longue durée, dont bénéficient près de 14 millions de malades.

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https://www.franceinfo.fr/sante/on-met-sur-le-meme-plan-la-sante-des-gens-et-l-economie-les-patients-s-inquietent-d-une-potentielle-reforme-de-l-affection-de-longue-duree_7339071.html

Pour faire des économies, si la maladie ne vous tue pas, l’exécutif vous achève.

En revanche, cela n’effleure pas l’esprit de l’exécutif à revoir les 200 milliards d’aides par an aux entreprises actionnaires.

Cette habituation au cynisme politique risque de finir en insensibilisation et de désarmer totalement l’indignation, dejà bien anesthésiée, face à un exécutif pouvant se sentir autorisé à envisager des solutions de pire en pire tout en abdiquant de plus en plus facilement face à la brutalité.

Jusqu’oû ira-t-il sur cette voie de la régression, pourtant prohibée ? Ce que savent l’Assemblée nationale et la presse. Tuer celles et ceux qui contrarient sa gestion à court termes d’optimisation immédiate des profits et de leur exonération fiscale (les malades, les vieux, les retraités, les pauvres, les chômeurs, les étudiants, les jeunes, les gauchistes, les écologistes, les esprits critiques, les défenseurs des droits humains, ...) ? Pourquoi pas ? Cela n’a rien d’inenvisageable puisqu’Israël le fait déjà contre les Palestininiens (avec la complicité et le soutien inconditionnel de ce même exécutif du parti de l’ordre). Ce que savent également l’Assemblée nationale et la presse.

La pratique politique semble affirmer que le rôle de l’exécutif se réduit à ceĺui d’exécuter. Ou d’exécuteur ?

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Prolonger :

La Tribune :

Aides publiques aux entreprises : Éric Lombard chahuté en commission d'enquête

Lancée en janvier, une commission d'enquête sénatoriale évalue l'efficacité des aides publiques octroyées aux grandes entreprises françaises. Interrogé dans ce cadre ce jeudi après-midi, le ministre de l'Économie a encaissé plusieurs questions cinglantes. Au centre du débat : le maintien de ces aides aux firmes bénéficiaires qui licencient. Par Mathieu Viviani Publié le 15/05/25

Soutien à l'investissement, aide à l'apprentissage, crédit impôt recherche, tarifs réduits sur la taxe sur la valeur ajoutée, prêt garanti par l'État... selon la commission sénatoriale, au moins 2 200 dispositifs d'aides existent à ce jour. Et ce, pour un montant versé avoisinant les 200 milliards d'euros par an. Même si ce chiffre diffère, selon le calcul qu'en fait l'Insee (70 milliards d'euros), l'inspection générale des finances (170 milliards), ou Éric Lombard ce jeudi (150 milliards). « Ce qui est un gros problème », a rappelé plusieurs fois en audition Olivier Rietman, président de la commission d'enquête.

Avant le ministre de l'Économie, plusieurs patrons de grandes firmes ont été auditionnés. Parmi eux, les PDG de Danone, Carrefour, Kering, STMicroelectronics (dont l'État français est actionnaire), ou encore Sanofi. C'est d'ailleurs sur le géant pharmaceutique que Fabien Gay, sénateur communiste et rapporteur de la commission, s'est attardé.

« Est-ce que vous trouvez normal que Sanofi ait touché près de 1 milliard d'euros d'aide publique, alors que le groupe a supprimé 1 000 emplois et vendu sa filiale Doliprane à un fonds américain ?! », a questionné le sénateur communiste. « Et maintenant, on apprend que l'entreprise va investir 20 milliards aux États-Unis ! Ce n'est pas normal ». (...)

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