1) Donald Trump se place sous la compétence et les poursuites de la CPI s'il met son plan en action, puisque la Palestine est un Etat membre du Statut de Rome. Donald Trump n'a donc pas besoin de ratifier le Statut de Rome pour que lui-même ou n'importe quel autre citoyen de son pays soit arrêté et déféré devant la CPI.
2) Les menaces de Donald Trump contre la CPI tombent elles-mêmes sous le coup de l'article 70 du Statut de Rome, ce qui fait que Trump ne devrait plus pouvoir voyager dans un Etat membre du Statut de Rome ; auquel cas sinon cet Etat doit l'arrêter et le remettre à la Cour (Ce que ne fait pas Emmanuel Macron qui protège Benjamin Netanyahou et s'en fait donc le complice).
Il s'ensuit donc que Donald Trump ne peut plus voyager dans aucun pays membre du Statut de Rome.
A la condition que ces pays soit dirigés par des personnes rigoureuses à remplir leurs obligations vis-à-vis de la Cour pénale internationale, sans quoi cette Cour est placée dans l'impossibilité de sanctionner celles et ceux qui violent le Statut de Rome.
Au-delà de la seule personne de Donald Trump se pose la question de savoir si un officiel de l'administration Trump peut encore voyager dans des Etats membres du Statut de Rome, puisque la déclaration du président de la République des Etats-Unis engage la responsabilité de son pays au regard du droit international ? La même question se pose à propos de la Russie.
Il est regrettable que cet aspect doublement répréhensible du comportement de Donald Trump et des Etats-Unis, que réprouve une immense majorité de la communauté internationale, ne soit pas plus souligné, particulièrement dans les articles de Médiapart, et, qu'au contraire, on laisse imaginer à tort qu'il n'y a rien de possible pour arrêter le comportement ouvertement nazoïde de Donald Trump.
Serait-ce cela " Le silence des pantoufles ", comme le dénonçait un édito... ?