Les mobilisations du 1er mai ont affiché traditionnellement des revendications incontournables critiquant les conditions dangereuses pour leur santé de la mise au travail des salariés et le niveau insuffisant des salaires voir ici. Elles ont encore crié bien fort le refus ultra majoritaire de repousser l’âge du départ à la retraite.
Pour fêter dignement la fête du travail, et non celle internationale des travailleur.es, le Medef et ses nombreux supports politiques ont lancé, une déferlante coordonnée contre « les privilèges » du salariat, avec leurs surcroits de protection sociale et de rigidités légales. A l’audimètre des titres chocs, en attestent alors ces quelques références voir ici, ou ici, ici encore, enfin là.
Dans la continuité ce méli-mélo de mises en question et d’affirmations péremptoires s’ébauche jour après jour l’incontournable et sempiternelle allégation de l’existence d’un endettement chronique. Pour en sortir, les experts qui font chœur pour le Medef prescrivent un grand Reset social, comprendre une mise a minima des droits sociaux. Indéniablement, François Bayrou a été l’élément moteur de l’amplification de ce processus en distillant, lors de sa conférence du 15 avril, un discours alarmant sur la recherche d’une économie, soi-disant incontournable, de 40 milliards à réaliser dans l’élaboration du budget de la France pour 2026. Le pourquoi d’un tel gouffre à combler serait la résultante combinée de privilèges acquits, et d’un cout global du travail freinant l’investissement.
La verbalisation de filou utilisée : "Nous ne produisons pas assez et nous ne travaillons pas assez", tente de convaincre, par ce nous répétitif, de l’existence d’une communauté démocratique qui aurait élaborée de mauvais choix et devrait désormais les corriger. Nous serions donc, à égalité, toutes et tous responsables de cette situation et tout un chacun redevable d’une dette sociale, chiffrée à 50.000 euros. Comme si, selon la formule consacrée, nous avions obtenu un crédit, que nous nous étions engagés à le rembourser et que nous aurions oublié de le faire !
Par notre inconscience et nos comportement dispendieux, la France serait ainsi au bord du surendettement ! voir ici. Bien piètre démocratie que celle qui nous attribue des actes auxquels nous n’avons pas souscrit ! Mais belle campagne de culpabilisation capitalistique que d’entretenir l’idée d’une incapacité des « pauvres travailleurs » à gérer raisonnablement leur bourse et à orienter les choix politiques d’une société.
N'est-il pourtant pas doux de vivre en France ?
Nous vivons dans une société qui continue à afficher sur le fronton de ses mairies sa devise emblématique Liberté-Egalité-Fraternité mais qui tolère que des proportions grandissantes de sa population vivent à la marge des standards qu’une telle devise affirme. Selon l’INSEE en 2022, en France métropolitaine, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Le taux de pauvreté est ainsi de 14,4 %. Cet indicateur n’inclut pas les personnes pauvres vivant en communauté ou dans les DOM[1]. L'intensité de la pauvreté, qui mesure l’écart relatif entre le niveau de vie médian de la population pauvre et le seuil de pauvreté, est lui de 19,3 % en 2022.
Pas étonnant de ne pas avoir un chiffre global pour La France car l’état de sa pauvreté « outre-mer » relève d’un indicible républicain : la grande pauvreté y est, toujours selon l’INSEE 5 à 15 fois plus fréquente et beaucoup plus intense. Les taux sont en Nouvelle-Calédonie de 18,3% ; de 27% en Martinique et de 32% pour les enfants ; de plus de 34% en Guadeloupe ; de 53% en Guyane ; de plus de 77% à Mayotte (chiffre qui date de 2018 !).
En constante hausse depuis le milieu des années 2000, après avoir légèrement diminué dans les décennies de luttes sociales des années 70 et 80, cette pauvreté est loin de toucher la population à égalité. Les personnes au chômage et inactives souffrent du taux de pauvreté le plus élevé, mais les familles monoparentales, les immigrés et les personnes sans diplômes sont également fortement atteintes. Pour compléter ce tableau succinct des « progrès accomplis », ajoutons que, selon Eurostat, un quart de nos mineurs vivraient au bord de la pauvreté.
Ces données dans leur aridité se concrétisent dans le quotidien des individus par ce que mesure une autre enquête de l’INSEE sur le taux de privation matérielle et sociale (pour une population vivant dans un logement ordinaire), c’est à dire la part de personnes ne pouvant pas couvrir les dépenses liées à au moins cinq éléments de la vie courante sur treize considérés comme souhaitables, voire nécessaires pour avoir un niveau de vie acceptable. Treize pour cent de la population, soit 8,6 millions de personnes se déclarent dans une telle situation et devoir rogner sur le chauffage, l'alimentation ou encore sur les vacances. Les plus affligés sont les chômeurs, les locataires du parc social et les familles monoparentales qui dans 82% des cas ont une femme à leur tête (Insee, Focus n°353 ; Mai 2025).
Ajoutons à cette « merveilleuse » exposition des réussites de la république capitaliste, qui aime tant appeler les citoyens à travailler toujours plus, qu’en 2018, elle comptabilisait 16 % des travailleurs délicatement baptisés « à bas revenus d’activité », pour ne pas les dire « pauvres », soit 4,3 millions d’individus[2]. Ces travailleuses à bas revenus d’activité sont très majoritairement des femmes (63 %, contre 49 % pour l’ensemble des travailleurs). Elles sont plus souvent employées, cette catégorie représentant 42 % des travailleurs à bas revenus, soit 16 points de plus que dans l’ensemble des travailleurs. Les artisans, commerçants, chefs d’entreprise sont également surreprésentés (+6 points), de même que les ouvriers (+ 4 points) et les agriculteurs (+3 points).
On pourrait se rassurer qu’une comparaison avec 2007 atteste que globalement le taux général reste stable à 16% en 2018 ! A contrario, deux éléments de lecture révèlent des signes d’une dégradation inquiétante aux dimensions politiques évidentes. On constate l’énorme dégradation de la situation faite aux travailleurs étrangers qui doublent leur présence dans cette catégorie passant de 6% (240.000 travailleur.es) à 13% des effectifs (559.000 travailleur.es). On observe également, dans le tableau ci-dessous, un signe évident de la dévalorisation, pour ne pas dire de la disqualification, de l’éducation universelle obligatoire.
Tableau : Caractéristiques des travailleurs à bas revenus d’activité comparativement à l’ensemble des travailleurs, et taux de bas revenus d’activité, en 2007 et 2018 (Source DARES)Preuve que si par le passé ne pas avoir de formation diplômante accentuait le risque d’avoir un mauvais statut salarial et un très bas niveau de salaires, c’est de moins en moins le cas. Une pierre dans le jardin éducatif et une fleur pour ceux qui encouragent à aller travailler de plus en plus jeune, via notamment l’apprentissage à partir de quinze ans ! En tout cas, on pointe là qu’il existe une proportion énorme de la population travaillante, quasiment une personne sur six, facilement manipulable par les employeurs et leur management asservissant et qui servent de vitrine aux horreurs pour ceux qui y échappent encore.
La Droite : Vieilles recettes de purge et lourde arnaque du bonneteau[3]
Avec un tel environnement favorable, les tristes duettistes qui se partagent les ors du pouvoir, loin d’être en désaccord, s’en donnent à cœur joie pour déglutir les bienfaits d’une purge indispensable à faire avaler à tout.es ceux qui ne vivent que de leur mise au travail et du salaire qui leur est accordé. En échos aux appels patronaux à valider un grand Reset social, ils s’époumonent en mauvais acteurs de boulevards à surjouer leur médiocre déclaration.
Pour ce faire, sans grande imagination, le premier ministre copie sur un de ses prédécesseurs, Alain Juppé, pour avancer ses pions. Souvenons-nous, en 1995, à la suite d’un grand mouvement de résistance, portant déjà sur la généralisation de l’augmentation de la durée de cotisations à 40 annuités pour percevoir sa retraite, Juppé avait conçu et imposé par ordonnances la « Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale » (CRDS).
Le peuple était serein dans son sommeil, mais au réveil il s’était levé assommer par l’annonce d’une dette existante déjà à l’insu de son plein gré. Cette dette on l’a payé pendant trente ans et, comme dans tout plan de remboursement bancaire, elle devait s’éteindre à la fin de l’année 2024. Pour information, le Covid étant passé par là, elle a déjà été prolongé pour subvenir aux couts de la pandémie, au moins jusqu’en 2033 ! La dette, toujours la dette mais la dette sociale bien entendu !
Le président, dans son show télévisé du 13 mai, a également blablaté sur la nécessité de purger la France des scories d’un système social qui deviendrait pénalisant pour les travailleur.es et freinerait l’amplification d’une mise au travail insuffisante. voir ici
Alors pour apurer les dettes, il propose, là encore sans aucune originalité, non seulement de ne pas revenir sur l’allongement du temps de travail induit par sa réforme des retraites, mais de baisser une partie du prélèvement des cotisations salariales pour augmenter le versement du salaire net. Cadeau apparent d’une main mais reprise de l’autre par l’augmentation probable de la TVA, qualifiée de sociale à l’inverse de ce qu’est cet impôt le plus injuste car s’appliquant tous les jours même aux plus pauvres.
Tel un parfait manipulateur de bonneteau, qui parvient toujours à vous faire croire que si vous lui faite confiance, en suivant bien son regard et ses mains, vous allez finir par gagner, vous finissez par être sa dupe en vous appauvrissant un peu plus à chaque tirage. Après avoir perdu un peu plus chaque jour, ce bon docteur parviendra-t-il à vous convaincre d’aller travailler un peu plus pour vous refaire ? Par exemple, pourquoi ne pas vous engager, en plus de ce que vous faites déjà, à travailler ponctuellement dans la livraison collaborative pour gagner quelques sous supplémentaires. Voilà le type d’innovation qu’aime notre président et que les promoteurs de la plateforme, dignes de « Choose France », qualifient de comportement citoyen et sans vergogne d’écolo ! (voir ici https://www.eco-blog.fr/2020/11/la-livraison-collaborative-un-nouveau-moyen-de-faire-ses-courses/).
La Gauche : Des promesses non tenues aux programmes plein de promesses
En 2018, alors que le Conseil économique, social et environnemental (CESE) doit se prononcer sur le revenu minimum social garanti en sa séance plénière du 25 avril 2017, la CGT et Solidaires publient un communiqué commun. Elles expriment l’urgence humanitaire et proposent la mise en œuvre de réponses pour construire des sécurités pour toutes et tous, tout au long de la vie. Elles rappellent « trois repères qui jalonnent ainsi les travaux du Cese :
· En 1987, au moment de la parution de l’avis du père Wrezinski, 2,5 millions de personnes sont dites pauvres,
· En 2003, Didier Robert est rapporteur d’un avis dans un contexte où 4 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté,
· En 2017, il y a 9 millions de personnes frappées par l’exclusion et la pauvreté ».
Elles affirment qu’« il n’est pas pensable d’accepter un sous-emploi structurel générateur de misère et d’insécurité sociale, dans une période où la précarité se renforce chaque jour » et fustigent « les politiques d’exonérations, d’allègements de cotisations et de crédits d’impôts qui coûtent très cher à la collectivité, n’ont aucun effet sur l’emploi et encouragent une financiarisation nuisible au développement de l’activité des entreprises ».
On sortait alors d’une présidence « de gauche » (François Hollande 2012-2017) qui ne l’avait pas freiné mais en préparait l’expansion. Comment ne pas se souvenir des attaques portées contre le droit du travail, affaiblissant les capacités de millions de travailleurs à se défendre contre les ukases des « flexibologues » en tout genre. Comment ne pas souvenir des hommages soutenus du président du Medef à une loi Travail qui parlait de sécuriser les parcours professionnels, lire le contraire, participant ainsi à l’application des crédos de la Refondation sociale ! (https://www.usinenouvelle.com/editorial/pierre-gattaz-pousse-francois-hollande-a-aller-plus-loin-dans-sa-politique-pro-entreprise.N311600).
Loin de sa promesse électorale de taxer les riches à 70% et de faire disparaître la dette sociale, le bilan de ce quinquennat est lourd politiquement tant il a décrédibilisé ses promesses électorales qui annonçaient plus de liberté, d’égalité et de fraternité pour tout.es les travailleur.es. C’est important d’y insister car les échéances électorales qui vont suivre, des européennes aux législatives de 2024, attesteront de la perte pour la gauche d’une partie des travailleur.es pauvres séduite désormais par la préférence nationale, comme si elle pouvait être une issue au processus de déclassement qu’ils endurent.
A son Congrès de Dijon, en 2019, la CGT va adopter un plan très complet proposant d’éradiquer la pauvreté en imposant l’accès à des droits fondamentaux inscrits dans la constitution pour toute la population. C’est la même ambition que l’on retrouve dans le plan pour éradiquer la pauvreté que présente La France Insoumise (https://programme.lafranceinsoumise.fr/plans/pauvrete/). Introduit par Jean Luc Mélenchon, il « propose d’amener chaque personne au moins au niveau du seuil de pauvreté actuel. Mais, la pauvreté n’est pas qu’un phénomène monétaire. C’est aussi le défaut d’accès aux réseaux les plus fondamentaux de la vie moderne. Éradiquer la pauvreté veut donc dire rendre inconditionnel l’accès à l’eau, à l’énergie, ou encore à la santé. » Sur trente pages, beaucoup de mesures sont énoncées avec force de droits à faire valoir, auxquels on ne peut que souscrire.
Pour autant, que vaut le meilleur des programmes, qui recèle inévitablement des imperfections, s’il ne voit aucune de ses propositions être mise en œuvre ou pour le moins mise en avant par un mouvement de masse ? Par exemple, à la lecture de ces deux programmes très complets, plusieurs éléments critiques peuvent être soulignés. Rien n’y figure explicitement sur l’annulation de la soi-disant « dette sociale », rien, non plus, sur la reconnaissance, la récupération du travail volé et son intégration dans les finances publiques voir ici. On butte aussi à l’évidence sur le refus objectif de s’attaquer à une critique radicale de la vie quotidienne, régit au prisme d’un encadrement par le « Travail Totalitaire » voir ici.
Pourquoi un tel silence ? Pourquoi ne pas s’attaquer aux encadrements aliénants que la subordination dans l’emploi et dans le travail impose tous les jours et jusque dans l’organisation « pour les plus chanceux » de l’industrie des loisirs et de l’entretien des corps ? Pourquoi se limiter à critiquer la souffrance au travail comme si elle résultait à « l’américaine » de la seule déviance des pratiques de certains managers ? Pourquoi ne pas exprimer que face au grand Reset que le Capital revendique, on pourrait, avec bon sens, lui opposer, plutôt que d’aménager les droits à l’emploi, l’imaginaire décapant d’une abolition des rapports d’exploitation et domination, ancrée dans une lutte prioritaire pour la réduction radicale du temps assujetti à travailler pour le Capital ? voir ici
On ne peut dans l’état de crise sociale et écologique actuel de la planète continuer à vouloir produire un aménagement décent du salariat alors qu’il s’agit dans l’urgence de produire son abolition ! Ces propositions pourraient s’ancrer très concrètement dans une critique des catégories qui cloisonnent les regards, les comportements et les intérêts selon que vous soyez désignés producteurs ou consommateurs, travailleur productif ou travailleur ménager, actionnaire ou usager, actif ou inactif, élu ou citoyen, français ou étranger, etc… Quel peut-être le sens d’un appel à fonder une 6ème république qui évacuerait des travaux de sa constituante la mise en débat des aliénations, qui faute d’être critiquées, attisent de fausses oppositions et empêchent d’envisager les bases d’une société plus libre, plus égalitaire et plus solidaire ?
Et si le NFP devenait l’espace permettant de faire émerger débats et mouvement ?
Enfin, rien ne figure non plus, dans ces programmes de gauche, sur les conditions à créer pour dynamiser un mouvement se proposant de transformer les rapports pour plus d’humanité et moins de pauvreté dans le quotidien ! On pourrait tempérer cette dernière remarque en se référant au programme de la LFI pour les futures élections municipales où, à travers le souhait d’un communalisme insoumis, il est proposé de fortifier l’entraide ( https://programme.lafranceinsoumise.fr/municipales-2026/fortifier-lentraide/adopter-un-plan-communal-de-lutte-contre-la-pauvrete-et-la-precarite/). Pour autant, malgré quelques phrases avenantes qui en appellent à imaginer de nouveaux rapports aux autres et des propositions empruntés à des pratiques sociales déjà existantes, l’expression d’un catalogue domine encore. Rien n’est proposé, par exemple, quant au développement d’un « mouvement communaliste solidaire ». Aucune voie n’est tracée qui appellerait a minima pour ce faire à rassembler toutes les forces, sociales et politiques, qui ont fondé en commun le NFP.
Malheureusement, la situation actuelle est loin d’être originale. En juin 1968, Henri Lefèvre interrogeait déjà les angoisses de la gauche exposant de bons programmes sans « aucune conception neuve, aucune image stimulante » sans proposer « un point de vue » qui enclencherait « un processus, avec un sens : la reconstruction de la société en tant que société » s’appuyant sur « l’autogestion comme pédagogie de la vie sociale entière ». Il pensait cela pourtant imaginable parce que le souffle de Mai avait ébréché « une certaine rationalité agonisante ». Il affirmait alors, et on peut d’autant plus le partager pleinement aujourd’hui à travers l’expérience acquise de multiples soulèvements sociaux que « la connaissance nait à tous les niveaux de la réalité sociale et intervient à tous les niveaux, de la base au sommet. Ce qui met en question simultanément la hiérarchisation des détenteurs du savoir, les cloisonnements sur lesquels repose cette hiérarchie fixée, et la hiérarchisation du savoir lui-même (initiations successives, révélations d’ésotérismes et de secrets fictifs) »[4]. Pour autant toutes les forces institutionalisées de la Gauche continuent à se situer sur le terrain de ceux qu’elle combat.
L’insistance à afficher les programmes les plus complets et les plus parfaits ne sont-ils pas la matérialité d’un non-dit où domine la peur de voir apparaître la force d’un mouvement citoyen, qui échapperait au contrôle de toutes les avant-gardes. Un mouvement créant les conditions de coordinations démocratiques où l’élaboration et l’expérimentation permanente seraient préférées à toutes les formes permanentes de délégation représentative. Un mouvement où seraient pensées et mises en œuvre des rapports coopératifs et autogestionnaires permettant à chacun.e de trouver son espace de participation, d’expression et d’élaboration pouvant mener à l’abolition du salariat.
On peut en rêver ! On peut surtout le faire car l’urgence de la riposte, face à la montée de la pauvreté et au fascisme rampant qui s’en nourrit, n’attends pas ! "Le début de la contre-attaque unitaire" à Montargis le 9 juin doit être souligné en ce sens et en est peut être un des premiers pas.voir ici
Notes
[1] Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 216 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 554 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
[2] DARES Analyse n°25, avril 2 0 2 4. Déchiffrer le monde du travail pour éclairer le débat public. Cet éclairage a ses limites puisqu’une note indique qu’« En raison d’une rupture de série à partir de l'enquête SRCV 2020 (données sur l’année 2019), les données ne sont disponibles que jusqu’en 2018 » !
[3] Dérivé de bonneteur, au sens de « filou, dupeur », c’est un jeu d’argent qui se joue avec trois cartes. Le bonneteur les mélange après les avoir retournées et le joueur doit trouver la place de celle que le bonneteur a désigné gagnante (Selon Le Robert). Un premier parieur, complice, gagne et gagne encore, le nigaud, qui croit aux balivernes mises en spectacle, perd lui à tous les coups.
[4] Henri Lefebvre, La survie du capitalisme, Editions Anthropos, Paris, 1973.