Rentre t-on dans l'air de la "Gattaznisation" du patronat avec la combinaison des vœux présidentiels, assumant un "tournant" (interprétation journalistique à prendre avec beaucoup de modération) libéral masochiste, quand son "socialisme" originel l'ayant porté à cette responsabilité est sadique désormais..., dans son "pacte de responsabilité", et des vœux de M. Gattaz, se voulant, se croyant patron de tous les patrons de France et de Navarre, prenant tout deux un pari, dans une forme d’écho d'un répondant à l'autre, sur-médiatisé, aussi ambigu que les promesses ont déjà dépassé les limites du réalisme, de l'entendement...?
Médiatisé à outrance, caricaturé à l'extrême, la politique en matière économique et sociale pâti-t-elle à ce point de manque d'intelligence pour chercher à berner le peuple sur un échec programmé...? Le pari est pris de créer 1 millions d'emplois (Mais lesquels...? Des CDD...? Des temps partiels contraints "autorisés" par l'accord l'ANI..? Ou des CDI rémunérés bien au dessus du Smic...?), à condition que.... C'est de la part de ce soit-disant patron des patrons (sans mandat...?), pour sauver cette si "belle et glorieuse France" pour les uns-es, aux verres à moitié plein mais pas assez rempli à les croire, et pour sauver les chômeurs-euses pour d'autres, aux verres dont l'illusion leur est donnée qu'ils sont à moitié vide dans lesquels les premiers piochent et piochent (donc ils sont presque vides), trop nombreux et empêchant le retour de l'utopie d'une sacro-sainte croissance, que l'dée de ce pari est parti. En soi, l'idée du pari..., "simplifiée" à son extrême (tiens, c'est comme le choc de "simplification"...?) par les médias de masse pas trop regardant et les politiques pas trop voyant, peut sembler séduisante, sur le papier, si l'on met de coté tant son esprit critique, que les raisons de l'avoir... Mais je ne peux m'y résoudre. Je ne peux rester hébéter devant mon écran, les journaux télé et autres presses écrites, voulant me prémacher le travail de réflexion citoyenne sur des solutions qui me concernent directement tout autant que je me sens solidaire de tous-tes ceux et celles dans la même galère du chômage longue durée, de la "fin de droit", de la précarité, sans discrimination aucune, et du lot de souffrance diverse, de désespérance en l'à venir pour des enfants innocents, de misère qui gravitent autour... Critique, je et nous nous devons de l'être..., autant que politisés doit être notre droit à faire respecter.
Et parmi ces raisons d'être critique, la première et le conditionnement que le patronat veut mettre à cette "offre" (encore...?), qu'il veut faire passer pour "généreuse" et pragmatique... La belle affaire...! Écoutons le quand même, ça vaut le détour...
Les "demandes", du moins le préalable à l'ouverture des négociations, avec le président (quand d'autres négociations, dans un énième sommet social vont s'ouvrir, et semblent délicates. Tiens serait-ce un coup de bluff et une occasion pour le patronat de faire les gros bras avant ces négociations sensibles...?) sont entre autres, la baisse drastique des cotisations sociales patronales, des impôts sur les sociétés, voir de ceux sur le capital. Et tant qu'on y est sur la fortune personnelle des patrons, etc...? En bref, l’État, soit nous le peuple des démunis (Chômeurs-euses, travailleurs précaires et autres emplois à bas salaires, les pauvres, soit presque 50% des actifs non-imposables pour cause de revenu insuffisant en France, ayant voté en majorité pour ce président actuel) entre autres, devons accepter, pour créer qu'1 seul millions d'emplois (à mettre autant conditionnel que les promesses patronales passées) sur les plus de 5 millions de chômeurs-euses toutes catégories et territoires confondus (ou du moins alors sur les plus de 3 millions demandeurs-euses d'emplois inscrits-es à Pôle Emploi en catégorie A + les 600 milles personnes en "fin de droit", et les autres non inscrits-es, et les plus de 9 millions de gens et familles vivant sous le seuil de pauvreté, sous les 977 euros...?), de se couper des moyen de financer nos aides, soit de survivre..., inscrites dans la constituion (le devoir de travailler dans le contexte actuel de manque cruel d'emploi, comme dans celui d'un chômage de masse "structurel" s'oppose à celui du droit de travailler) sous la terminologie de "moyen convenable d’existence"... Sommes nous suicidaires...? Je ne pense pas... Est-ce alors les politiques que l'ont a élu pour être protégé de ce genre d'ineptie, qui le serait pour nous...? C'est à voir.
Car tout ce que ce patron demande, représente de baisser une grande partie de ce financement auquel il refuse donc de contribuer (après avoir licencier à tour de bras pour certains, après avoir fait autant de victime de la misère dans un pays riche, pour préserver ses bénéfices - ses soit-disant marges en souffrance - et ceux du capital). Au premier regard, on mesure très bien que dans ce "deal", et pas "New"..., pas "cleane" non plus..., ce manque de recette par ces baisse massives d'impôts divers, ne sera pas plus comblé des déficits abyssaux, que le plein emploi n'existera pas plus dans les faits. Et cela ne pourra donc pas financer les aides sociales..., pour ceux-celles qui seront toujours au chômage. De toute manière il faut savoir que les promesses de plein emploi sont autant une utopie à cause de loi macro-économique faisant du chômage, de la misère de quête du travail absent, se délocalisant, se précarisant, etc..., même le moins bien payé, la seule variable d'ajustement pour préserver et une inflation faible, et une monnaie forte (Loi Nairu et Okun), autant utopique donc, que la théorie économique libérale du ruissellement n'ai jamais existé.
Une autre raison d'être critique et quelque peu exacerbé, par dessus le marché..., est de constater autant d'hypocrisie patronale et gouvernementale, quand à accepter de discuter d'un conditionnement à la création d'emploi. Celle ci est dans le fait de savoir que ce patronat bénéficie déjà d'aides publiques massives. Quand à l’exacerbation, elle est dans le peu de cas de la médiatisation de cette vérité de fait. Sur des médias privés et commerciaux (mais malheureusement aussi sur ceux publics), dont la partialité est banalisée, pour qu'elle soit mieux acceptée, et est même devenue une accoutumance généralisée dans des esprits dit "temps de cerveaux disponibles", sous le concept de pensée unique, quoi de plus "normal"...? La sauvegarde du service médiatique public...? Ça, ça devient une utopie, comme ce fut le cas en Grèce.
Ces aides, publiques, cette assistance massive aux entreprises se situent entre 110 milliards d'euros l'an pour certains-es médias et politiques..., et jusqu'à 200 milliards d'euros pour un syndicat salarial comme la CGT... C'est autant d'argent en moins, non redistribué, que les démunis-es ne peuvent pas consommer dans l'achat de besoins vitaux (et pas d'envies comme pour ceux-celles qui en ont les moyens, et qui gloussent en écoutant des caricatures des pauvres soit-disant gros profiteurs-euses), ne peuvent pas mettre de coté pour l'éducation de leur enfant (dans le cadre des études sup.), pour certains soins coûteux et non remboursés, etc..., Sans parler de croissance..., qui leur est aussi abstraite que les discours des politiques se technocratisent.
A cela se rajoute les exonérations de cotisations sociales patronales tant sur les bas salaires, que celles récentes sur les retraites... Certains l'estime à 35 milliards d'euros l'an selon François Delapierre dans l'émission "Mots croisés" mis en lien plus haut). Récemment encore, sous ce gouvernement nous ayant tant promis derrière plus de justice sociale et fiscale (Elle est ou ça la justice...?), lors du vote du budget 2014, fut pris la décision de baisser les impôts sur les sociétés de 14 milliards d'euros, les faisant passer de environ 50 milliards d'euros à 36 et des grosses poussières... Une chose la dessus devrait interloquer M. Mauduit dont l'article et parti pris mis en lien juste au dessus, quand M. Cazeneuve annonçait hier que la baisse de l’impôt sur les sociétés pour 2014 serait de 2 milliards d'euros, par rapport au budget de 2013 (c'est ici à 2 minutes 40 s)... Qui ment et/ou qui met en doute la parole de l'autre...? Enfin, et c'est déjà énorme, tellement qu'on a du mal à y croire (d'autres vous dirons, quand vous devez mentir..., plus c'est gros mieux ça passe) que le CICE (d'après le lien si dessus, de l'interview de M. Cazeneuve, à 2 minutes, et la parole, fiable d'un ministre (?) , c'est 10 milliards d'euros pour 2014, 16 pour 2015 et 20 pour le reste), ce plan ou choc de "compétitivité", donnera plus aux entreprises sans autre contrepartie pour l'emploi, les salaires, et consistera à abaisser encore plus les cotisations sociales patronales de certains salaires. Son financement se fera par l'impôt le plus injuste, pour partie (tant décrié pendant la campagne électorale par ceux-celles de la soit-disant "gauche" l'ayant voté), soit la hausse de la TVA... Ou elle est ici la justice sociale...?
Et cet assistanat entrepreneurial est distribué à l'aveuglette presque..., sans aucune contrepartie, ni pour l'emploi, ni pour la hausse des salaires. Faut le répéter haut et claire... Par contre..., la manière de dépenser les aides sociales des pauvres est scrutée à la loupe par les politiques de l'alternance et est traquée (comme une chasse...) massivement, en caricaturant allègrement les démunis de gros fraudeurs... A savoir que la si "belle et douce comme glorieuse France" est classée à la 24e place sur 35 des pays s'étant engagé à lutter contre les fraudes, les fuites fiscales..., ça vous donne pas des frissons d’effroi, quand les politiques s’acharnent plus sur les petits que sur les gros...? Cherchez l'erreur...! Cherchez par exemple l'erreur d'une justice sociale par la main de l’État, de nos votes trompés, qui va donner des sommes considérables aux entreprises, financées par la hausse de TVA, comme celles que les plus démunis-es ne peuvent s'empêcher de consommer (quand la promesse de baisser de 0,5% - soit passer de 5,5% à 5% - le taux des produits de première nécessité, est ce mal profond et injuste comme tristement enterrée), et vont payer cher sans en connaître de "bénéfices capiteux", un quelconque ruissellement, juste une facture d'autant plus salée que leur pouvoir d'achat est déjà à un niveau record de baisse.
Cherchez bien encore, fouillez de partout..., et vous trouverez un rapport, dans les tiroirs et autres non-dits politiques comme médiatiques de masse, qui parle d'une moyenne de fraudes, de fuites, d'optimisations fiscales entre 60 et 80 milliards d'euros en 2012, et chaque année, rien que pour la France. Alors que les revenus et autres capitaux des plus riches ont explosé, et des rentiers-ères aussi comme le montre l'article de Martine Orange publié plus haut, "2013 une année faste pour les 1% les plus riches"... Quand dans le même temps ou presque en pèriode d'austérité, de paupérisation de la société et surtout de la classe moyenne inférieure, de l'augmentation massif du chômage et du nombre de pauvre et de ceux-celles tombant en "fin de droit", les peuples s'appauvrissaient, et continuent à la subir l'austérité, la majorité des fraudes fiscales et autres, sont imputables aux entreprises et aux plus riches (qui sont le plus souvent "patrons")..., et sont su peu combattues, condamnées, sanctionnées... Vouloir faire porter le Regarde du coté des petites, des plus faibles fraudant souvent par nécessite est tellement plus facile, est tellement petit comme courage politique, quand on ferme les yeux sur le plus gros et substantiel des fraudes et leurs responsables , dont certains ont même leur entrée à l’Élysée, voir y ont travaillé en tant que responsable de la lutte contre les fraudes, et sont eux même poursuivi pour ces même crimes... Faire porter le regard sur les plus petits fraudeurs-euses, pour leur faire porter le chapeau, leur faire payer le prix d'un manque de courage et de morale politique quand à combattre les puissants est minable...
La cruauté de ces vérités commence à faire mal, dit comme ça peut-être....? Et pourtant..., "C'est pas fini..." comme dit une pub...!
La critique politique se doit d'être raisonnable, du moins de tempérer son emportement, pour éviter de dériver dans de ce qui pourrait ne plus être objectif. En regardant par quel moyen de financement, avec quelle marge de manœuvre opérer, dans un budget bouclé et plus que serré puisque qu'austéritaire, toutes ces nouvelles étrennes que le patronat demande de négocier vont pouvoir se faire, (il parle de 100 milliards d'euros. Rien que ça...? Sans remettre en question ce qu'il touche déjà..?), sans risquer de mettre en branle la paix sociale..., c'est qu'avec l'écoute docile, complaisante du gouvernement, de son chef suprême, qui "semble" plus que disposé (Au conditionnel au cas ou ce soit une tactique politicienne...? Vraiment...?) qu'on peut essayer de comprendre qu'est ce qu'on, nous les démunis, va perdre... Car si on parle de solidarité manquante, nous allons "devoir" nous sacrifier à nouveau, mais sans "droit". Ça c'est la version du "roman politique national". Et Là c'est la débandade pour le moment... Les patrons, du moins son unique mandataire non mandaté...(?), la "Gattaznisation" du sujet quoi... mais appuyé, soutenu par des politiques libéraux et néolibéraux, demande que l’État coupe dans ses dépenses de fonctionnement (comme le mille feuille administratif), et dans celles sociales, qu'il a toujours trouvé trop généreuses, trop "assistée", "cancérigène" même... Et nous le sommes pas déjà que trop généreux, envers lui, au regard des résultats sociaux calamiteux de ces cadeaux annuels cumulés...?
Comme on l'a vu plus haut, la hausse de la TVA, même reportée, lissée, échelonnée comme prétendent d'autres soit-disant "grands patrons" de la grande distribution, coûtera plus chère à ce qui peuvent le moins..., pour des bénéfices qui n'en seront que plus privatisés... Ces nouveaux cadeaux au patronat ne peuvent se faire (dans le respect de l'équilibre d'un budget) qu'en ponctionnant sur des dépenses prévues. Soit en en rognant leur utilité, leur essentielle rôle garanti "normalement" par la constitution, et celui d'amortisseur social en terme général dans un contexte économique de croissance très basse, de recette en berne, de casse d'emploi, etc..., et celui de nécessité, de solidarité à apporter à ces plus de 2 millions de chômeurs-euses (plus tous les autres cités-es plus haut) à qui le patronat ne donnera pas de travail... Juste parce que ce patronat estime que le plein emploi est la création d'1 seul million d'emploi... C'est ça la grandeur (mathématique entre autres) de la France...? Soit, l'autre solution, qui peut aussi être un doublé (dans l'esprit des politiques libéraux)..., c'est de casser les services publics de l’État. Soit supprimer la gratuité de certains d'entre eux, et concomitamment, permettre la privatisation de leurs bénéfices, payés par les démunis-es, entre autres... Mais bien sur pour préserver la paix sociale, cela ce fera, comme cela s'est déjà fait, par un non remplacement de fonctionnaire partant à la retraite... C'est tellement plus discret... Seulement leur pouvoir d'achat aux plus démunis-es, aura-t-il augmenté, par miracle, quand de l'autre coté les aides leur étant dues seront tout autant diminuées, que les prix de leurs besoins vitaux auront flambés...? Et les retraites des fonctionnaires n'en subiront-elles pas des conséquence, s'ils y en à moins en activité pour payer celles de ceux repus par le poids de l'âge le travail...? La réponse à la première question est non bien sûr. Quand à la seconde, elle est positive, et sera les prochains sacrifices de la population... Quand la responsabilité sera renvoyée à qui...? Aux pauvres qui ne veulent pas travailler pour 0,50 centimes d'euros par heure...? Et derrière ce pacte..., il va devenir difficile d'y placer le symbole politique de justice sociale et fiscale, autrement que dans des discours...
Qui sait...? Est-ce que tout cet argent public gaspillé juste pour conserver l'opacité, le secret de bénéfices privés du capital et du patronat, avec que quelques emplois "promis" (toujours au conditionnel, car des promesses sont faites que pour ceux-celles voulant bien y croire), va servir à financer des show de téléréalité ou l'on verra se battre des démunis-es entre eux, avec femmes et enfants..., pour décrocher le Saint-Graal..., le gros lot..., d'un job à 1 euro...? En hebdomadaires...? En quotidiennes...?
Il va bien exister bientôt un show de téléréalité ou l'on pourra regarder, assister benoîtement moyennant finance, au "spectacle" des jeunes individualistes se suicider en directe (du moins avec un différé de quelques minutes à quelques heures, suivant la distance parcourue), pour un aller sans retour sur mars... Certains-es ont tellement adopté, voir dépassé le stade virtuel de la "mondialisation" et de la "compétitivité"..., la course au profit le plus rapide et le plus gros possible, quelque soit les moyens (immoraux compris) avec le concept le plus "simpliste" (un aller et c'est tout.) s'adressant aux plus individualistes, et élevés aux cultes du narcissisme médiatique..., que ne trouvant pas preneur ici, ils-elles tentent de l'exporter dans l'espace...? Mais en restant les pieds sur terre on peut voir d'autres aspects immoraux de cette "mondialisation" et "compétitivité" ou certains-es (dont des politiques, des patrons d'industries, comme chez nous d'ailleurs quand leur silence en dit long) cherchent à renvoyer leurs lourdes responsabilités, dont l'impacte sera millénaire, sur les plus faibles, les plus démunis-es... Comme au japon par exemple ou des SDF se chargent de nettoyer les conneries de cette "mondialisation"... Ou encore au Cambodge, il y a peu, ou des ouvriers-ères ont été assassiné par la police militaire pendant qu'ils-elles manifestaient pour avoir des salaires plus élevés et des conditions de travail plus dignes...
Ces sujets ne semblent pas intéresser ce patron ce voulant "roi", nos politiques de l'alternance et leur chef se voulant plus autoritaire que démocrate. Quand aux médias de masse n'en parlons pas... Pourtant ne sont-ils pas au cœur du sujet de cette "compétition" dans laquelle ils-elles veulent nous entraîner, dans cette course au moins disant social..., fiscal..., dont il est sûr..., qu'ils-elles trouveront toujours le moyen de ne pas en supporter le prix, même politique, et de se déresponsabiliser tout autant de leurs décisions, de leurs erreus dans cette "mondialisation" qu'il veulent nous voir aduler...?