Ce billet fait suite au précédent "Villeneuve-sur-Lot..., la victoire de l'obscurantisme" au cours duquel j’eu l'occasion d'avoir des échanges fructueux. Ceux-ci m'ayant permis d'approfondir une réflexion dans le domaine tant des conséquences politiques de cette élection partielle et son analyse et interprétation largement sur-médiatisée à tort et sans raison, que dans le domaine de la responsabilité politique et de leur communication. En réponse à l'un de mes interlocuteur-trice nommé Pepite..., et à son commentaire ; 24/06/2013, 22:14 Par pepite..., j'ai décidé d'en faire une suite pour ouvrir un autre champ de la problématique politique et citoyenne que je résumerai comme un "devoir" de morale.
Vous invitant à lire le précédent billet, et par respect pour l'auteur du commentaire à qui je n'ai pas demandé la permission de recopier ses écrits, je vous invite à les découvrir en suivant le fil des commentaires dont la référence et lien préfigure dans le paragraphe précédent. Voici donc les réponses apportées...:
"Par rapport au fait de la responsabilité du politique en ce qui concerne le résultat probant devant permettre de juger des promesses l'ayant fait élire..., sa révocation qui serait un bon moyen de redonner le pouvoir aux citoyens-es pose le problème de l'analyse de ce résultat dans la temporalité de l'action menée. En matière de chômage par exemple il est des actions à court terme qui peuvent être jugées, en terme d'efficacité, sur un temps plus ou moins court (hors d'un contexte clientéliste)..., à condition que dans cette approche temporelle soit considéré aussi leurs impactes possibles sur le long terme. Une dissociation est donc nécessaire. Par exemple ; pour les emplois aidés, considérant donc le nombre d'emploi créé par rapport au nombre de chômeur-euses y accédant et leur durée d'inactivité d'avant, leurs qualifications, leurs âges, etc, par rapport à la qualité des emplois aidés en terme de rémunération et d'utilité pour la collectivité, pour l'intérêt général, leur durée et stabilité.., soit la corrélation entre l'offre d'emploi et la demande d'emploi, mais considérant aussi, suivant la durée du dispositif le coût pour l’État à long terme concernant les droits et cotisations à la retraite versés pour ces emplois ainsi que les cotisations aux différents régimes de protections sociales, etc, on constate qu'il existe plusieurs échelles de temps comme plusieurs strates de financement et d'administrations concernées. Tout cela doit être considéré avec le fait d'avoir des chiffres réels sans qu'il puisse exister une suspicion de manipulation de ces chiffres de quelques bords politiques que ce soit bien sûr. Dés-lors...! Peut on révoquer un-e élu-e dans le cadre de cet exemple si l'on ne considère que et uniquement le faible nombre de chômeurs-euses longue durée aidés-es par ces emplois (public/privé), alors que le chômage ne cesse d'augmenter...? Faut il mesurer l'efficacité d'un programme politico-économique basé sur la promesse d'un-e élu-e uniquement en terme quantitatif, par rapport à l'instant T de sa mise en application, considérant le fait qu'il existe une forte inertie dans le domaine macro-économique freinant d'autant plus les effets attendus que la croissance est récessive...?
Et il existe d'autre action à plus long terme qui de fait ne peuvent rentrer dans le champ du jugement, (à un instant T) à apporter par rapport aux promesses - comme par exemple les investissements financiers d’État sur du très long terme dans la création d'un grand parc de production d'énergétique (public ou privé..?) à partir des énergie renouvelables.., et le nombre d'emploi généré...! Dans ce cas c'est sur une échelle d'au minimum 10 années qu'il sera possible de pouvoir commencer à mesurer l'impact en nombre d'emplois stables créés (de chômeurs-euses employés-es). Cela souligne donc la complexité de pouvoir juger sur pièce un-e élu-e par rapport à ses promesses, dans l'instant d'une demande citoyenne de rendre des comptes, souvent suscité par l'émotion d'une actualité qui peut être "téléguidé", influencé à mauvais escient aussi. Cela, ces manipulations politiciennes est la partie minable de la démocratie. Tout ne peut être juger de la même manière comme tout ne peut abordé avec les même outils, la même approche, la même prudence ou certains préjugés. Que l'élu-e soit révoqué-e par référendum citoyen suite à une lourde faute, un délit, une fraude fiscale, des abus de bien sociaux, des délits d'initié, des conflits d'intérêt manifestes, etc, etc..., cela parait d'utilité publique et indispensable même. C'est morale..., à condition que l'information soit apportée aux citoyens-es de manière objective, impartiale avec une indépendance entière du média pour éviter de rajouter du soupçon aux soupçons dirons nous.
A titre personnel, je ne me prive pas non plus de stigmatiser violemment les fraudeurs, les évadés, les optimiseurs fiscaux qui non seulement se jouent des règles élémentaires du vivre ensemble nous ayant fait faire société et démocratie..., en se payant le luxe..., les moyens (corruption de députés-es et autres entre autres) de contourner les lois, les droits et certains vides juridiques laissés par fait exprès. D'autant plus quand aujourd'hui ils-elles poussent l’ironie et l’arrogance, la vulgarité même jusqu'à vouloir prétendre qu'en économie, dans les marchés financiers, comme en politique quelque part, il n'existe pas de morale, il n'y a pas à avoir de morale même. Je suis donc coupable de stigmatiser et le reconnais en connaissance de cause. Pour autant, est-ce immorale que de porter un jugement critique et invectivant envers des gens aux pratiques bien plus immorales...? Ces discours sur la morale (soit-disant absente en économie...?) consistant aussi à dire que "trop d'impôt tue l'impôt", que "aujourd'hui en France l'impôt est confiscatoire", etc..., au regard du montant et de la durée de ces fraudes etc..., du montant et de la durée des cadeaux et autres niches fiscales comme aides publiques ayant bien plus favorisées certaines grandes entreprises, certaines grandes fortunes (quand elles n'ont pas leur entrées privées à l’Élysée en plus) que les petites entreprises et les démunis, à l'examen du montant et de la durée des déficits qui nous plombent et nous font couler aujourd'hui, en considérant enfin le fait que seul ces fortunes colossales peuvent "aider ou couler" les budgets des pays (détention de dette par titrisation, et autres moyens et mécanismes permettant de "jouer" en bourse, de "jouer" sur les taux d'emprunts, comme le scandale du LIBOR et de l'EURIBOR par exemple) ces discours ils-elles ne les avaient pas il y a plus de trente au moment où nous avions encore la maîtrise de la monnaie (chose supprimée par la BCE et les traités Européens) nous rendant de fait à l'époque, complètement indépendant des marchés financiers.
Ils-elles ne les exprimaient pas de manière aussi virulente leurs invectives sur les impôts et autres, quand ceux-ci étaient bien plus élevés qu'aujourd'hui alors qu'ils-elles gagnaient bien moins qu'aujourd'hui...! Et ces gens n'avaient pas non plus un M. Tapie sous le coude pour faire faire "jurisprudence" d'un arbitrage privé, au détriment de l’État, soit "nous", et de sa justice indépendante..., pour obtenir 45 millions d'euros au titre de préjudice morale..., quand une mère et/ou un père de famille perdant son enfant ne touchera pas plus de 20 milles euros. Ils-elles n'avaient pas non plus un M. Guaino se voulant grand défenseur du néolibéralisme et du sarkozisme (qui en a marre du politiquement correcte...?) comme de la valeur morale du Gaullisme, pour défendre dans l'affaire Tapie le jugement de cet arbitrage privé, et cet ex-p.. "impétueux" soit disant passant..., alors qu'ils-elles ne peuvent expliquer ce qu'ils-elles trouvent de morale ou d'immorale dans cette différence de jugement et de valeur préjudiciable. Comment peut "on" (journaliste, politique, citoyen-e intellectuel-le ou pas) se contenter d'une réponse pareille, de la part d'anciens dirigeants et responsables politiques (même être conseiller et plume c'est avoir une responsabilité dans le fait de porter la parole d'un gouvernement) comme de prétendants aspirant à le redevenir...? Surtout en entendant cela "je ne sais pas". C'est ce que disait M. Guaino, par exemple, à la question lui étant posé à plusieurs reprises sur plusieurs plateaux télé, quant au fait de savoir ce qu'il estimait être morale dans une telle différence dans le règlement des préjudices.
Personne n'est parfait donc et je me prive pas d'exprimer ma colère et ma partialité en stigmatisant la fortune opaque, dans la gestion économique d'un État, comme dans les idéologie qui se cachent dessous..., et ceux et celles se "jouant" de la réflexion, de l'intelligence des citoyens-es. Car il y en a toujours de la morale en politique et en économie contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire...! Sinon que dire de cette formule "seul l'argent appelle l'argent...? La neutralité n'existe pas en économie quand les hommes la contrôle à des fins d'enrichissement personnel (au titre de "personne physique ou morale", ça vous dit quelque chose...?), alors qu'elle existe dans les théories économétriques, les mathématiques pures qui sont exprimés qu'à l'écrit, sur le papier quoi. Un autre exemple étonnant est ; pourquoi aucun journaliste n'a interrogé Guaino et autres de droites, comme M. Moscovici et autres "socialistes", ou encore M. Mélenchon et autre dans le domaine de la morale au sujet du programme économique de l'austérité Européenne qui s'appuie sur des erreurs de calcul et de pertes de rentrées fiscales monumentales, impactant bien plus grandement la récession dans laquelle on est (avec les chômage, la pauvreté que ça créer et entretient pour ceux-celles y étant avant l'application)...? Notons que ces erreurs ont été reconnues et dénoncées pourtant par l'économiste en chef du FMI, M. Blanchard... Pourtant il semble qu'il se pose là un problème de taille concernant la morale et l'économie où l'on voit que des erreurs humaines émanent de responsables en charge de gestions macro-économiques "sacralisées", prônant l'application d'un programme économique lourds de conséquences que pour les pauvres, les employés-es, les jeunes, les retraités-es tous-tes issus-es des classes moyennes et modestes, et les démocraties. Cela vient poser légitimement un problème de responsabilité morale et fondamentale donc, dans l'intérêt général de faire la continuité de l'application d'un programme avec ses erreurs mais surtout ses conséquences qu'ils-elles savent mortifères...
Je ne sais si je suis au dessus, à coté, de tout cela, en tout cas pour moi ce n'est ni un "jeux" ni même un "loisir".
Ce que je sais par contre c'est que nul citoyen-e ne peut se considérer comme étant hors du "jeux", hors de la politique...!" Tous-tes citoyens-es a le droit..., mais au delà le devoir de se questionner et de questionner tous-tes élus-es et hauts dirigeants le gouvernant sur ce que le-a citoyen-e qu'il-elle est porte comme valeur morale dans le champ politique au sens large du terme.