Désormais, quelles que soient les réponses données aux revendications sociales du mouvement, il semble bien qu'elles n'en épuiseront pas le contenu politique dont l'essence est la question démocratique. Et cette revendication démocratique parait devoir demeurer, qu'elle soit atteinte immédiatement ou à plus ou moins long terme.
Le 15 mai 2011, à Madrid, la place de "la Puerta del sol", avait les mêmes accents que la place Tahrir en Égypte et le mouvement des " Indignés " s'était répandu comme une traînée de poudre en Grèce, à Londres, à New York, à Montréal, et jusqu'à Tokyo. L'Histoire dira peut-être que tout cela a commencé un 17 Décembre 2010 à Sidi Bouzid, en Tunisie
En France, le pouvoir s'efforce de centrer l'attention sur la question de la violence en lieu et place des revendications du mouvement des
«Gilets jaunes» et de leur signification politique et sociale.
La dénonciation de l'antisémitisme vise à rassembler des forces encore plus larges autour du "Parti de l'ordre" et notamment celles du système des partis politiques contesté par le mouvement des "Gilets jaunes" et qui retrouve, là, un de ses ressorts traditionnels de mobilisation.