La lecture des nuages de tags sur les rubriques de Mediapart est accablante. Dans les 4 rubriques, un seul mot apparaît en grand format: Sarkozy. Viennent ensuite les variations sur cette «thèmatique» écrasante: Etats-Unis, Internet, Police, Journalisme, etc. Mais le constat est là, froid, chiffré, brutal: Nicolas Sarkozy est l'unique objet de notre ressentiment («Sarkozy qui nous a vu naître et que notre cœur adore!», disait à peu près Corneille, dans son Horace). Bref, il semblerait que l'on soit loin du projet de départ qui se proposait d'échapper à la fascination qu'exerce le chef de l'Etat sur l'ensemble des médias (espérons que nous en disons autre chose).
Comme le montre encore l'exemple du Monde, la presse est en crise et fait les mauvais choix:Moins de lecteurs (l'offre est si importante qu'il faut désormais se partager des miettes d'attention) donc moins de pub (qui bascule sur Internet mais s'atomise donc ne permet pas non plus à la presse en ligne de vivre); moins de pub donc moins d'argent (mais des coûts fixes); moins d'argent donc moins de journalistes et surtout, moins de journalisme. C'est le raisonnement mortifère de toute la presse écrite en France et dans le monde.
Une étude universitaire américaine s'intéresse aux blogs de journalistes en se demandant s'ils peuvent constituer un bon moyen d'accroître la participation et d'améliorer le dialogue avec les lecteurs.Les chercheurs ont isolé un échatillon de cinq jours (à l'automne 2006).
Puisque cette édition est placée sous le haut parrainage de Ian Curtis, voici une autre version de She's Lost Control, plus récente puisque tirée du biopic d'Anton Corbijn, Control. La ressemblance de l'acteur Sam Riley est assez frappante.