Regarde ce galant blanc,
regarde son corps transi!
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C'est la lune qui danse
dans la cour des morts.
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Regarde son corps transi
noir d'ombres et de loups.
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Mère: La lune danse
dans la cour des morts.
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Qui enflamme un poulain de pierre
à la porte même du sommeil?
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C'est la lune! C'est la lune
dans la cour des morts!
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Qui regarde mes fenêtres grises
avec des yeux pleins de nuages?
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C'est la lune, c'est la lune
dans la cour des morts!
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Laisse-moi mourir dans mon lit
rêvant de fleurs dorées.
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Mère: La lune danse
dans la cour des morts.
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Oh, ma fille, par l'air du ciel
je deviens soudain blanche!
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Ce n'est pas l'air, c'est la lune triste
dans la cour des morts!
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Qui mugit avec cette plainte
d'un immense bœuf mélancolique?
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Mère: C'est la lune, c'est la lune
dans la cour des morts !
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Oui, la lune, la lune
couronnée d'ajoncs,
qui danse, danse, danse
dans la cour des morts !
...
¡Fita aquel branco galán,
olla seu transido corpo!
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É a lúa que baila
na Quintana dos mortos.
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Fita seu corpo transido,
negro de somas e lobos.
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Nai: A lúa está bailando
na Quintana dos mortos.
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¿Quén fire potro de pedra
na mesma porta do sono?
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¡É a lúa! ¡É a lúa
na Quintana dos mortos!
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¿Quén fita meus grises vidros
cheos de nubens seus ollos?
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É a lúa, é a lúa
na Quintana dos mortos.
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Déixame morrer no leito
soñando con froles d'ouro.
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Nai: A lúa está bailando
na Quintana dos mortos.
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¡Ai filla, co ár do céo
vólvome branca de pronto!
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Non é o ar, é a triste lúa
na Quintana dos mortos.
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¿Quén brúa co-este xemido
d'imenso boi melancónico?
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Nai: É a lúa, é a lúa
na Quintana dos mortos.
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íSi, a lúa, a lúa
coronada de toxos,
que baila, e baila, e baila
na Quintana dos mortos!
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