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Le blog de zoemalouvet

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Lettre ouverte à mon psy-violeur (suite) 9
«Tu vivais là, au milieu de mes pensées depuis plus de quatre ans, dans ce que tu avais laissé en friche, tu avais posé ton énorme fauteuil au milieu de mes blessures et tu t’y étais assis, un verre à la main, tu contemplais ton œuvre : mon chaos.» -
Lettre ouverte à mon psy-violeur (suite) 8
"Alors, cap ou pas cap, d’inscrire dans la loi que des relations sexuelles psy-patient, pendant la thérapie, relèvent d’un abus de confiance évident et doivent être considérées comme des viols ?" -
Lettre ouverte à mon psy-violeur (suite) 7
Tu vois, ce qui reste bien amer dans le fait que tu puisses encore exercer, c’est que finalement, ça me rend à moitié responsable de ta « bêtise ». Finalement, le problème ne serait ni ton incompétence ni ta perversion, mais le fait que ce soit moi qui me sois retrouvée là, devant toi. Comme si c’était juste « mal tombé ». -
Lettre ouverte à mon psy-violeur (suite) 6
«Ce que je sais aujourd’hui, c’est qu’avec des mots, ont peut bâtir des prisons. Comme la justice fait défaut sur ce point, je pose ici quelques barreaux.» -
Lettre ouverte à mon psy-violeur (suite) 5
Combien de fois ai-je entendu « quand bien même vous l'auriez provoqué, il était votre psychologue, il n’avait pas à passer à l’acte. » ? Ce qui faisait qu’il y avait viol pour les autres quand je racontais mon histoire, c’était le fait que tu sois mon psychologue et moi, ta patiente. Le vrai principe est : " quand bien même tu n’aurais PAS été mon psy, tu n’avais pas à faire ça. " -
Lettre ouverte à mon psy-violeur (suite) 4
Je cherchais un lieu dans lequel je pouvais me permettre de tout dire sans prendre aucun risque. Un lieu dans lequel je trouverais des réponses à mes questions, à LA question : puisqu’on « ne naît pas femme » comment le devient-on ? -
Lettre ouverte à mon psy-violeur (suite) 3
Comme s’il avait fallu me violer pour que cela ne m’arrive jamais dans ce que tu nommais « la vraie vie ». Mais est-ce que dans une auto-école, il y a un cours qui consiste à se prendre un mur à 70 km/h sans ceinture ? Non. Et pourquoi non ? Parce que ça tue. -
Lettre ouverte à mon psy-violeur (suite)
Croyais-tu vraiment en un « travail » dans lequel tu te mettais en péril ? Posais-tu les jalons pour que jamais plus je ne remette ta parole en doute ? Je ne le saurai jamais. Durant toute la procédure, j’ai attendu que tu m’expliques, toi, par le biais de tes déclarations, ce que tu avais bricolé avec mon corps et mon esprit pendant cette « thérapie ». -
Lettre ouverte à mon psy-violeur
De ma peur de l’abandon, de mon manque affectif, tu t’es saisi. Tu as compris ça de moi. Puis, un jour, tu m’as enlacée. J’étais pétrifiée. Tu as littéralement et délibérément détourné mon attention, mon libre-arbitre, faisant de moi une conscience en friche, en quête de sens. Tu es l’adulte face à l’enfant, qui use de sa posture pour annihiler la conscience de sa proie pour ton propre intérêt.