Pour différencier les entités à référence religieuse et éviter de les confondre, ce qui entraîne des politiques désastreuses provoquant des tensions indésirables dans la société, quatre critères sont présentés. C’est un outil à la disposition des universitaires et des politiques chargés d'élaborer des stratégies pour prévenir et fournir des alternatives à l'extrémisme et à la violence extrême.
Tout d'un coup des médias mainstream découvrent la situation algérienne. Après avoir ignoré pendant neuf mois le soulèvement pacifique en Algérie, les voici intéressés par des présidentielles que l'armée veut imposer à une population qui les refuse dans un contexte où les conditions d'un scrutin libre ne sont pas réunies. Hélas, ces médias ne font que propager le discours du régime algérien.
Le président Macron prône une «société de vigilance». Alors que les experts de la prévention de l'extrémisme et de la violence extrême dénoncent l'approche contre-productive du tout-sécuritaire, on voudrait faire de la société française une immense compagnie privée de sécurité et une large communauté de délation, ce qui réveille forcément de sombres souvenirs.
Le soulèvement populaire non-violent, lancé le 22 février, a réanimé l’Algérie et redonné à la jeunesse espoir et goût à la vie. La « révolution du sourire » a changé le destin du pays. L'Algérie post- 22 février ne sera plus celle d'avant. Un régime autoritaire et corrompu n'a plus de place en Algérie. Miser sur sa régénération serait un manque de clairvoyance et une grave erreur d'appréciation.
Jacques Chirac a certes été un grand homme d'Etat pour son pays. Il a reconnu en 1995 officiellement la responsabilité de la France dans les déportations de juifs, il a promulgué en 2001 la « loi reconnaissant le génocide arménien », il s'est opposé en 2003 à la guerre contre l'Irak. Mais s'agissant des crimes coloniaux en Algérie, il a manqué au devoir de mémoire et à l'impératif de vérité.