Ce blog est une lucarne pouvant permettre à ceux s’intéressant à la culture algérienne de participer à une sorte de remise à flots de certains pans de notre mémoire, aujourd’hui, en perdition. La mémoire1…
est le lieu idéal de l’ineffable, de l’éternelle présence d’une obsédante subjectivité fournissant à l’historien sa substantifique moelle. Nous partirons des jeux de la mémoire pour atteindre une Histoire possible, faite, malheureusement de trop de failles et d’oublis que, paradoxalement l’œuvre d’art réussit à combler. Nous nous intéresserons également à la représentation littéraire, médiatique et artistique, au delà de l'Algérie, parce que tout simplement, toutes les cultures s'interpénètrent, s'entremêlent.
Notre travail d’investigation nous permettrait d’interroger un certain nombre de formes culturelles et de questionner les conditions d’émergence de ces nouvelles disciplines culturelles (théâtre, cinéma, roman, arts plastiques, bande dessinée et journalisme) en Algérie et dans les anciennes colonies. Cette recherche, plus que nécessaire, mettant en œuvre les lieux de la mémoire et les espaces marqués d’une Histoire à façonner, permettrait de donner à lire les réalités politiques présentes.
Ce blog ne peut nullement rester en dehors des faits d’actualité. Il sera fait appel à des sujets du moment et, bien entendu, aux bruissements de l’université, des médias et de la culture de l'ordinaire. La culture de l’ordinaire est au cœur de nos préoccupations.
Le débat est libre, ouvert, sans aucune complaisance, ni exclusion.
Ce texte est une tentative de montrer que l'image n'est nullement interdite dans les pays arabes, même si la réadaptation de la philosophie grecque n'avait pas été accompagnée par l'adoption du théâtre. Toute société a ses propres manifestations artistiques et littéraires.