Publié sur le site de Politis (si peu hostile a priori à Jean-Luc Mélenchon) le 20 septembre.
Extrait : "Rares sont les hommes politiques qui auront été capables de défendre autant de positions différentes au cours de leur carrière. Débutée chez les trotskistes de l’OCI, la carrière de Jean-Luc Mélenchon est marquée par les revirements permanents de celui qui aura été tour à tour conseiller régional, sénateur, ministre, député européen et député.
De l’union de la gauche au « ni droite ni gauche », de l’alliance avec le PCF aux insultes contre « la mort et le néant », de la défense du traité de Maastrich au plan A/plan B (qui lui-même changera de sens plusieurs fois en quelques années), de la défense des partis à la dissolution dans un « mouvement gazeux », de la recherche d’alliances à la critique de la « tambouille politicienne » pour finalement chercher aujourd’hui à se rapprocher des anciens frondeurs : les convictions profondes de Jean-Luc Mélenchon peuvent-être difficiles à cerner tant elles semblent pouvoir varier en fonction des circonstances." Lire l'intégralité de la tribune en cliquant ici
Pour ma part, j'utilisais en titre de l'un de mes récents billets, pas spécialement consacré aux migrants, une image qui est en consonance avec ce que cette tribune analyse en termes de "sens du vent" : Coup de gueule : la girouette Mélenchon. Impérial !
Quant à cette question, proprement dite, des migrants, je renvoie à ces billets concernant ce qu'en disent certains dans la FI :
Ruffin, migrant politique. Impossible à régulariser !
Ce qui "(se) passera" si l'on accepte que l'accueil des migrants "ça ne passera pas"
Sans oublier ceci qui doit être mis en perspective avec l'intérêt que Mélenchon accorde à la recomposition qui se profile dans Die Linke :
Allemagne, un projet de recomposition à gauche en recul par rapport à Die Linke