Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
S'abonner au bulletin d'information bimensuel du CETRI : https://www.cetri.be/newsletter?lang=fr
S'abonner à la revue Alternatives Sud : https://www.cetri.be/-alternatives-sud-151
Webinaire organisé par le CETRI à l'occasion de la sortie de "BRICS+ : une alternative pour le Sud global ?" (collection Alternatives Sud : https://www.cetri.be/BRICS-une-alternative-pour-le-Sud).
Le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre revendiquent un « projet de rupture » inspiré d’un « panafricanisme de gauche ». Dans une région secouée par les putschs militaires, le défi n’est pas mince : transformer le pays au-delà des mesures symboliques, sans céder à la tentation de la concentration du pouvoir.
S’ils participent d’un rééquilibrage nécessaire des rapports de forces mondiaux, les BRICS+ sont loin de représenter une alternative salutaire pour les pays du Sud. Derrière une rhétorique solidaire, leur coopération renforce l’extractivisme et amplifie les asymétries. Au lieu d’adhérer à une lecture binaire des relations internationales, ils devraient jeter les bases d’un nouvel internationalisme
La consécration du temple d’Ayodhya marque l’« avènement d’une nouvelle ère », selon Narendra Modi. Une ère qui se traduira par un basculement de l’Inde de la pluralité et du sécularisme vers un nationalisme ethno-religieux. Depuis dix ans, Modi forge, avec force et méthode, un État hindou fondé sur l’exclusion structurelle d’une partie substantielle de la population.
Alors que les élections législatives se profilent au printemps 2024, la Cour suprême indienne vient de prendre une décision historique mettant fin aux « obligations électorales », ces contributions financières anonymes aux partis politiques. Celles-ci ont été jugées « inconstitutionnelles » au motif qu’elles violent le droit à l’information des électeurs quant aux sources du financement politique.
La démocratie est souvent réduite aux élections. Mais la croyance en l’efficacité de celles-ci décroit partout dans le monde, à mesure que croît la défiance envers la politique. Et la soif de démocratie effective.
Table-ronde autour de la dernière publication du CETRI, Amérique latine : les nouveaux conflits, avec trois latino-américanistes, spécialistes du sous-continent.
À revoir ici : https://www.cetri.be/Amerique-latine-les-nouveaux-6355.
En se réjouissant publiquement de l’élection à la présidence de l’Argentine du libertarien d’ultra-droite Javier Milei, les principales figures de l’opposition nicaraguayenne se sont définitivement discréditées. Et, dans le même mouvement, elles ont conforté comme jamais le récit d’autolégitimation du régime ortéguiste.
Plusieurs lames de fond économiques, sociopolitiques et culturelles traversent le continent. Entre euphorie extractiviste et périodes de crise, virages à gauche ou à droite, velléités intégrationnistes et rivalités hégémoniques, le climat est à l’instabilité démocratique, la violence, l’émigration et la militarisation. Rébellions émancipatrices et mobilisations réactionnaires ajoutent aux tensions
Le 21 octobre 2022, au vu de la dégradation de la situation sécuritaire et du développement des bandes armées, le Conseil de sécurité de l’ONU adoptait des sanctions vis-à-vis d’Haïti [1]. L’occasion de s’intéresser à ces régimes de sanctions : en quoi consistent-ils, où et quand s’appliquent-ils et quelle est leur efficacité ?