Le bruit médiatique est à nouveau là et le silence revient sur les conditions d'accompagnement du grand âge. Dans ce dernier épisode, Stephen, volontaire en EHPAD durant le confinement, pose un regard plein d'idées sur les transmissions entre générations. Et notre aveuglement coupable...
Quelques touches de couleurs pour quelques touches de vie. Qui subsiste malgré tout, malgré la colère. C'est à ça que les résident.e.s s'accrochent. Stephen aussi.
Vous avez remarqué ?
Depuis hier, nous sommes au participe passé. Voire à l'imparfait.
Comme si la nouvelle phase qui s'annonce avec le déconfinement devait être aussi radicale qu'une page qui se tourne.
Et si nous vivions nos vies dans la continuité des cycles qui se nourrissent les uns après les autres ? Sans ruptures artificielles ?
L’occasion d’aller faire un coucou à ma mamie.
Les règles de confinement sont intégrées. Je ne rentre pas dans la maison. On discute à la fenêtre et on s’embrasse de loin.
Le confinement, un moment pour se ressourcer, prendre du recul, partager des moments en famille avec ses enfants...
Oui bon mais c’est pas du tout le cas pour tout le monde.
Alors prêtons attention.
Au monde que nous voulons.
Au présent que nous vivons.
Aux demains que nous désirons.
Journal solidaire d'un EHPAD confiné.
Stephen est volontaire dans un EHPAD à Nantes. Il nous raconte son quotidien. Et l'arrivée dans le service juste avant le confinement.
Qu’en est-il de votre temps ?
En avez-vous plus ? Ou moins ?
S’étire t’il comme le slime de nos enfants ?
Ou claque t’il comme une porte en plein courant d’air ?
Il est tout cas au cœur de nos vies et plus encore aujourd’hui ...