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Billet de blog 28 avril 2024

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Le 7 octobre : psychopathologie d’un Etat mythomane au bord du gouffre

Réalité et impostures. Que s’est-il vraiment passé le premier jour de l’attaque palestinienne, jaillissant hors de sa prison à ciel ouvert ? Si l’offensive des groupes armés de Gaza avait conduit à tant d’atrocités prétendues, au-delà du fait militaire, pourquoi I’Etat israélien, l’armée ou l’ONG Zaka, auraient eu besoin d’en rajouter des tonnes, au risque de démontrer leur duplicité ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 Ce billet se propose, après une introduction argumentative, d’être une BANQUE DE DONNÉES sur le déroulé confirmé, plausible ou controversé du 7 octobre. La plus exhaustive possible à ce jour, elle sera enrichie au fur et à mesure de nouvelles analyses ou révélations. Mise en perspectives, cette sélection réunit un grand nombre d’informations sourcées, vérifiées et venant de journalistes internationaux connus pour être indépendants, ainsi que de témoins directs, de militaires, de soignants, dont toutes et tous, sont des êtres humains. Elle réunit de multiples nationalités. 

A Bassam Aramin et Rami Elhanan 
https://www.youtube.com/watch?v=zd8uO5ciJAM

INTRODUCTION

Mythomanes. Suicidaires. Terroristes.

Les Etats ne sont pas la somme éclairée de leurs citoyens. Rien de leurs vertus, rien de leur humanité ne préside aux véritables destinations de cette impasse obsolète datant de 6.000 ans globalement. C’est une des trivialités visibles de la si mal nommée realpolitik, le plus souvent les Etats incarnent nos faiblesses et nos vanités, sachant à quel point la persistance de ces formes vampiresques ne tient que par notre acquiescement à des normes machinales. A l’image du cercle de Romulus comme de tout mythe grégaire de l’enfermement, les Etats ne sont pas l’âme des peuples, mais l’inertie d’un cauchemar bien plus ancien, pour l’essentiel celui de la ruse, de la violence et du délire d’une minorité professant l’excision et la division paranoïaque du monde.
Tout juste sont-ils pour les peuples spoliés et brutalisés, un abri précaire, pour un temps.

Un des problèmes, est que nous confondons les pays et les Etats. Les premiers peuvent être plus petits qu’une ville ou vaste comme une multitude de montagnes, de plaines et de rivières mêlées, qu’importe, pour ceux qui les habitent ou sans cesse les découvrent, ils sont quelque chose aussi précieux que chacun d’entre eux, un corps complexe, vivant, fertile, offrant ses beautés et ses ressources à notre créativité, et parfois bien sûr, ses violences naturelles. Mais admettons-le simplement, les pays ne promeuvent jamais la guerre, ni la conquête absurde de leurs alter ego, qu’ils soient voisins ou cousins éloignés, qu’ils soient proches ou infiniment lointains. A quelques exceptions près, seuls les Etats, verrous burlesques de nos paranoïas, divisent, accaparent et phagocytent, enchaînant la conscience des plus faibles ou des plus avides dans la mécanique de leur condition. Ils sont la lourde porte fantasmée de la caverne, nous protégeant stupidement des merveilles et des grandeurs du monde.
Sortir de cette soumission, de cette ignorance de soudard, est notre nécessité humaine et universelle la plus impérative. 

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Depuis six mois, après une attaque désespérée et violente des Palestiniens contre un régime et un occupant sans pitié, le monde assiste jour après jour à un carnage guerrier sans fin, pour l’essentiel, de civils, de femmes et d’enfants.
Quels sont les éléments avancés par l’Etat israélien pour justifier ces crimes sans limites ? Et comment essaye-t-il de masquer, tout autant, de se masquer, face à ces faits ? On va le découvrir ou le vérifier dans cet ensemble d’enquêtes. D’abord par la folie, par la ruse, par le mensonge organisé, et, mère de ceux-là, par l’hypocrisie misérable d’une très grande partie de ses complices, cet ensemble d’Etats indécrottables, au tropisme ultra-colonial, ces médias et ces classes dominantes occidentales, collés comme une bande de supporters toxicomanes au narratif littéralement fabuleux, d’Israël. Sans omettre leur indifférence et leur méconnaissance abyssales et parfaitement volontaires de la Palestine réelle et des Palestiniens, comme celles des discriminations et des violences extrême qu’ils subissent depuis 75 ans. Ici. Et là. Ici égalementEt là.

Gaza, égal Hamas ? Netaniahou plutôt que Mélenchon ?
Ecoutez Pierre Stambul, ici, porte-parole de l’UJFP (Union Juive de France pour la Paix), une des voix majeures de l’amitié entre Juifs et Palestiniens, et qui décrit Gaza de l’intérieur, comme une des sociétés les plus cultivées et ouvertes du Proche-Orient. Même si l’histoire plus que traumatique de la Palestine, comme les circonstances supplémentaires créés artificiellement par Israël, ici, ont privilégié le Hamas en tant qu’épouvantail, celui-ci n’est qu’une des forces en présence.
« Quiconque veut contrecarrer la création d’un État palestinien doit soutenir notre politique de renforcement du Hamas et de transfert d’argent au Hamas. (...) Cela participe de notre stratégie : isoler les Palestiniens de Gaza de ceux de Cisjordanie. »
Benjamin Netanyahou, en 2019, devant les parlementaires du Likoud

Je suis, ou plutôt, je tente d’être, un libertaire pacifique. Dans Un détail à 60 millions de morts ici, j’ai relayé et décrit ces recherches internationales, relativement nouvelles, permises au compte-goutte par la déclassification de documents des années trente et quarante, entre autres du FBI, des travaux au départ, confidentiels, peu à peu consensuels, sur les véritables engrenages de la seconde guerre mondiale. Tout le monde connaît le double ingrédient de la crise de 29 et du traité de Versailles, qui, écrasant l’Allemagne, en fit un adversaire enragé, puis un partenaire follement utile pour le capitalisme et le colonialisme industriel en voie de dévoration sans limites. Car cette Allemagne, la crise économique passée, sous perfusion des grandes entreprises anglaises, étasuniennes et françaises, françaises aussi, mais oui, finit par être perçu comme un barrage incontournable par ses protecteurs très obligeants, face à la révolution des soviets. Et tout autant face aux mouvements d’émancipations socialistes, anarchistes et pédagogiques, alors culturellement et puissamment novateurs. 

Pour le sujet qui nous intéresse, ce moment génériquement historique de toutes les impostures, ce moment des collaborations préventives et des politiques militaristes, eugénistes, racistes, fascistes, nazis, au cœur de la machine capitaliste occidentale prétendument opposée à l’Allemagne, ces politiques d’hubris et de mystification sans états d’âmes, qui entraîneront six millions de Juifs dans l’horreur de l’holocauste, ce temps incarnerait-il aujourd’hui les simples soubresauts d’une catastrophe systémique majeure, en voie de résolution ?

Le pli, aussi traumatique que sur-joué, de l’inconscient israélien, est il seulement une rente mémorielle idéale pour les fascistes juifs ? Ne cache-t-il pas tout autant, et d’une façon bien plus globale, celui d’un bis repetita parfaitement tortueux et généralisé ? Car derrière l’abjection occidentale de nouveaux plans de domination mondialisés parfaitement assumés, ne s’agit-il pas également pour les extrêmes-droites rampantes ou au pouvoir, dans un renversement aussi cynique que somatique, d’un leurre réparateur inavoué ? Autrement dit, un fait de pure diversion ? Le déplacement misérable d’un héritage reptilien désagréable, la Shoah, vers celui d’un nouveau sacrifice obscène, celui de la Palestine ?
La collusion historique de ces Etats, plus déliquescents les uns que les autres, aujourd’hui soutiens hypocrites et muets, incapables de tenir leur vitrine droit-de-l’hommiste éclairée, ces Janus sans tête qui se pâment de confusion devant la violence brute d’Israël, entre fausses admonestations, véritables commerce des armes et amnésie de leurs forfaits passés, ne croyez pas une seconde que les dirigeants israéliens actuels en ignorent quoi que ce soit. 
« L’Amérique est un veau d’or et nous allons la pomper à fond, la découper et la vendre pièce par pièce jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien, si ce n’est le plus grand Etat subventionné sous contrôle que nous allons créer. Voilà ce que nous faisons aux pays que nous détestons, nous les détruisons à petit feu.» Benyamin Netanyahu, Recorded at Finks Bar, Jerusalem, 1990.

Sans illusions quant aux dispositions et aux désirs de mes semblables de sortir enfin d’un monde publicitaire, celui de la folie d’Etat et de toutes ses formes de servitude volontaire, je hurle néanmoins au simulacre suicidaire et au plus grand danger pour l’humanité. Celui de la compétition des psychopathes, des démagogues, des narcissiques et des paranoïaques, liés dans la démence de la guerre fatale, à tout prix. Ces prétendues démocraties, incapables de s’opposer à un génocide en direct, aussi assumé qu'avéré, ne sont que de vieux empires déglingués, inondant la planète d’armes de plus en plus ravageuses, tirant toutes les ficelles du crime social et colonial, continuant leurs danses du ventre immonde, se rêvant toujours dans leurs anciennes possessions sanglantes, incapables de dire stop à leur geôlier privilégié, littéralement et utilement borderline, Israël. Ce dernier, grand partenaire de régimes aussi démocratiques que l’Afrique du Sud raciste de Pieter Botha, la dictature argentine, le Guatemala génocideur des Indiens Maya, les paramilitaires de l’AUC colombienne, Israël, cet état terroriste, devenu par la grâce de ceux-là, un véritable cauchemar, y compris pour lui-même.
Ici.

En quoi l’écrasement, les privations, les tortures et les assassinats à répétition des Palestiniens, pouvaient empêcher la cocote-minute d’exploser ? Convaincre leurs voisins obligés, d’être des adversaires pacifiques et pas « d’atroces barbares comme le Hamas » voire, surtout pas comme «Tsahal, l’armée la plus morale du monde », tout en les spoliant de leur terre, de leur capacité de survie, de leur culture, de leur liberté d’action et de mouvements, autrement dit, de leurs vies pleine, est un crachat sur la pensée même, un crachat sur toute éthique, et partant, un crachat sur les Israéliens eux-mêmes.
En étant conduits à résister militairement à ce cynisme dément et à longs termes, un cynisme quasi ingénu, les Palestiniens savaient qu’ils pouvaient à tout moment y perdre la vie. En y résistant de moins en moins, les Israéliens ignorent-ils qu’ils sont en train d’y perdre leur vie intérieure ?
Oui, ici aussi, il nous faut briser le silence. 
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2 documents parmi les 6 liens de L'INTRODUCTION

Israël : La torture ? Connais pas ! 
https://blogs.mediapart.fr/cham-baya/blog/020124/israel-1-la-torture-connais-pas
75 ans de culture de guerre, de brutalité généralisée, de vol des terres et de destruction de l’habitat palestinien, de meurtres, de tortures euphémisées d’adultes et d’enfants, le peuple d’Israël est à la croisée des chemins. Ressembler aux monstres qui ont voulu sa mort, ou sauter par-dessus la haine et l’aveuglement, pour revenir à la véritable hauteur de ses richesses humaines ?

« Breaking the silence »? Déjà 10 ans.
Des soldats israéliens brisent le silence sur les dérives de Tsahal

https://www.youtube.com/watch?v=XhvDaIV3BSo
Bon, c’était LCI, pas encore tout à fait CNews. C’était il y a dix ans, après les atrocités sur Gaza en 2014, la com de Tsahal, l’armée la plus moralinée du monde, pouvait encore se dire… heu... 2100 décès, 10.000 blessés chez les Palestiniens, 55 chez nous, les Raéliens... Ouais, ça va mal finir ! A écouter pour comprendre la pente savonneuse. Restait encore un petit poil de cerveau chez les journalistes, l’angoisse chez les lanceurs d’alerte de Breaking the silence. Sentait déjà pas bon.

Gaza: des soldats israéliens brisent le silence sur les dérives de Tsahal © CNEWS

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BANQUE DE DONNÉES

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CONTEXTE GENERAL

Les résolutions de l’ONU non respectées par Israël. Depuis 1968
https://www.trtfrancais.com/actualites/les-resolutions-de-lonu-non-respectees-par-israel-15334662

Amesty international
Vente d’armes à Israël : pourquoi nous saisissons la justice française
https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/france-action-juridique-multiple-pour-exiger-suspension-livraisons-armes-a-israel

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7 octobre : révélations sur les massacres - Le MédiaMensonge du Jour - n°10 © Investig'Action

Michel Collon - 7 octobre : révélations sur les massacres
https://www.youtube.com/watch?v=kkHs7ZG7rFY

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Sur les évènements du 7 octobre, nous avons eu droit à tous les délires possibles de la part d’Israël, de ses communiquants et de la part de leurs relais les plus intéressés, les Etats occidentaux. Pour ces derniers, atteints d’amnésie sévère, il semble que les atrocités du lieu n’aient commencé que le 7 octobre 2024.
En voici un premier florilège, avant les principales enquêtes et contre-enquêtes sous forme de liens.

La mère éventrée, son fœtus poignardé, le bébé cuit dans un four, les enfants brûlés et suspendus à une corde à linge, les viols en série, suivis de tortures, de meurtres, voire de découpes d’organes avec lesquels on joue...
Toute cette martyrologie est, soit authentique, soit psychiatrique. En venant phagocyter et amplifier de façon délirante un événement qui demandait évidemment d’être traité avec sang-froid, en tout cas, professionnellement, si on l’avait abordé, ne serait-ce qu’à mi-ombre, on… ne serait pas en Israël. Car c’est bien dans ce type de configuration, que les deux principaux ingrédients morbides de la condition humaine, la psychose masochiste et le fascisme sadique, peuvent se précipiter au mieux dans une hallucination réellement tectonique. Qu’importe si nous mentons comme des arracheurs de dents, merde, vous voyez bien tout ce que nous vivons, non !

Depuis cette date, beaucoup d’éléments techniques ont été compris, exposés, démentis. Parfois, par l’armée elle-même. Nombres d'articles dans cette banque de données, traitent de cette question.
Autre perte de jugement. Les consignes implicites des unités militaires israéliennes à bord d’hélicoptères ou de tanks, venus sur les lieux de pénétration des unités palestiniennes en se soumettant à nouveau au protocole Hannibal - aucun prisonnier israélien ! on tire dans le tas -. Ces consignes et ces faits se sont dévoilés, sans aucuns doutes possibles, compte-tenu des destructions majeures faites aux habitations abritant des Israéliens en otage. Ces tirs ne pouvant venir que des hélicoptères ou des tanks israéliens, les Palestiniens n’étant équipés que d’armes légères. Ces tirs amis, comme l’euphémise ici aussi, la com militaire, ont brûlé de très nombreuses victimes, palestiniennes et israéliennes, rendues méconnaissables lors des enquêtes post mortem. Une vidéo « fuitée » de Tsahal, le prouve irrémédiablement. (plus bas)

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Illustration 3

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Par ailleurs, comme de nombreux documents filmés le montrent, les conditions de l’attaque et les buts essentiels de celle-ci, assaut de deux bases militaires, suivis d’une prise d’otages, les plus nombreux possibles, ces conditions impliquaient forcément que la vitesse d’exécution soit la première préoccupation, le premier facteur de réussite.

Chaque Palestinien y participant, sachant par ailleurs qu’il risquait sa vie, peut-on imaginer dans ce cadre, un plan assez débile pour préméditer également quelques petites sauteries criminelles de viols en réunion, au milieu des tirs d’armes automatiques, des obus de chars ou des roquettes d’hélicoptères ? De même, au milieu de soldats comme de civils, tous équipés de téléphone, filmant possiblement tout ce qui se passe, y a-t-il eu des viols ? Dans la troisième vague venue de Gaza, dont nombre de Palestiniens non encadrés par les groupes armés, peut-être certains d’entre eux, voulant se venger, qui sait, peut-être ont-ils commis des viols. Mais que les preuves soient fournies. Pour les six groupes armés des première et seconde vagues, pourquoi faire ? Juste pour prouver que les Palestiniens ne sont que des barbares crétins, rêvant de violenter et torturer toute femme prise dans la furie des armes ?

Israël a refusé la moindre enquête indépendante réclamée par les groupes palestiniens, sur ces prétendus crimes sexuels généralisés. Deux spécialistes, Pramila Patten (ONU) et Céline Bardet (We are not weapons of war), venues écouter les témoignages de la police ou de l’armée israélienne, n’ont pas été mis en présence d’un seul témoignage fiable, et ont tout fait, sauf une enquête d’investigation réelle. Ce que plusieurs documents, témoignages, déclarations, montrent incontestablement. Quant aux quelques otages rendues à la liberté, et qui auraient prétendument déclaré s’être fait violer, bon dieu, qu’ils sont niais ces Palestiniens du HAMAS... Pourquoi ne les ont-ils pas tuées, ou gardées comme esclaves sexuelles ? 
Norman Finkelstein développe ce point de vue, plus bas, dans le paragraphe concerné.

Toutes ces manipulations se retournent aujourd’hui contre Israël et ses alliés sortis du bois. Dont il serait temps de comprendre leur appétence pathologique pour le simulacre.

David Khalfa, de la fondation Jean-Jaures, dans une interview publiée deux jours après l’attaque par Libération, ne s’embarrasse pas de conclusions tardives, en affirmant sans rire «... (le Hamas) c’est la technologie au service de la barbarie. »
Tout l’artisanat palestinien au long cours, pour s’armer malgré un blocus sans fin, aussi malin soit-il, qu’est-ce, à côté d’une armée d’extra-terrestres, équipée de chars, d’avions, de missiles, de bombes capables de s’enfoncer à 20 m sous terre et qui terrorise cet espace depuis 75 ans ?
Qui est le véritable barbare, le véritable terroriste, sinon l’agresseur le plus monstrueusement armé, et ne se conformant à aucune décision internationale ?

Le nombre de victimes de cette attaque à plusieurs fois varié, 1400 au départ, en insistant sur le fait qu’il s’agissait de civils. Mais que sont précisément ces colons armés sur une terre occupée illégalement ? Des Israéliens, dits d’honneur, aujourd’hui héroïques, venant parfois au secours des Palestiniens dans les territoires occupés, s’opposent à ces colons extrémistes. Mais on voit aujourd’hui en Cisjordanie occupée, où les colonies ne cessent de s’étendre illégalement depuis des décennies, certains de ces derniers, dits civils, appuyés par l’armée, tuer des Palestiniens quand ça les arrange, adultes comme enfants. 480 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis le 7 octobre, dont une vingtaine par les colons eux-mêmes, les autres par l’armée soutenant cyniquement leurs exactions. 800 hectares de terres ont été à nouveau annexées et 3.500 maisons supplémentaires pour les colons vont être construites.
Des terroristes, vous dites ?

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COMBIEN DE MORTS ? ET QUELS MORTS ?

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Haaretz. Israel’s Dead: The Names of Those Killed in Hamas Attacks, Massacres and the Israel-Hamas War
https://www.haaretz.com/haaretz-explains/2023-10-19/ty-article-magazine/israels-dead-the-names-of-those-killed-in-hamas-massacres-and-the-israel-hamas-war/0000018b-325c-d450-a3af-7b5cf0210000

Haaretz dresse ici la liste officielle, au 19 octobre, des Israéliens, civils ou soldats, reconnus ou estimés tués dans les affrontements avec les forces palestiniennes le 7 octobre. Au nombre alors établi de 1495. En décembre 2023, après que l’armée israélienne ait convenu que nombre de cadavres atrocement brûlés, ne sont pas seulement des Israéliens, mais également des Palestiniens, tous tués par les roquettes ou les obus des chars et des hélicoptères israéliens, en particulier dans le cadre de la directive Hannibal, les données de la sécurité sociale israélienne, ont permis de réviser ce chiffre à 1139 victimes. 
695 civils israéliens, 71 ressortissants étrangers et 373 membres des forces de sécurité.


La directive Hannibal
Directive Hannibal et enquête du Yedioth Ahronoth
Wikipedia - Tir ami pendant la guerre Israël-Hamas
directive-hannibal-et-enquete-du-yedioth-ahronoth (pdf, 58.0 kB)

La vidéo suivante provient d’une fuite de l’armée israélienne. Elle est terrible, parce qu’elle montre l’incapacité de cette armée à sortir de son idéologie morbide. La directive Hannibal dans toute sa folie, tue à l’aveugle, Palestiniens comme Israéliens. Le temps numérique inhumain du scientisme sans limites, réifie la pensée, la conscience et le sens moral. Pour ne pas dire, le sens total lui-même.
Video released by Israeli army shows helicopters firing indiscriminately on 7 October
https://www.youtube.com/watch?v=ed0-OxNO_bQ

Les médias ignorent les preuves de la tuerie provoquée par Israël le 7 octobre
https://www.chroniquepalestine.com/medias-ignorent-preuves-tuerie-provoquee-par-israel-7-octobre/ 
La BBC et d’autres médias ne cessent de revenir sur les crimes commis par le Hamas ce jour-là, mais ne font pas état des preuves de plus en plus nombreuses qui attestent qu’Israël a tué ses propres citoyens. (...) En milieu de l’article, une vidéo, on ne peut plus claire, montrant comment les chars de Tsahal ont brûlé et applatit les voitures parquées près de la rave party du festival Nova, afin d’empêcher les attaquants palestiniens d’emporter des otages. Et de laisser les raveurs s’échapper, tout autant.
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Illustration 5

                                                                                    L’ATTAQUE ELLE-MÊME

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Guerre Israël-Palestine : de fausses informations ont été fournies par des responsables et bénévoles israéliens sur les crimes commis le 7 octobre
https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/guerre-israel-palestine-fausses-informations-crimes-hamas-7-octobre

Human Rights Watch : Israel/Palestine: Videos of Hamas-Led Attacks Verified
ICC Has Mandate to Probe Attacks as War Crimes
https://www.hrw.org/news/2023/10/18/israel/palestine-videos-hamas-led-attacks-verified
Oui, des membres groupes palestiniens militarisés
(le Hamas n’est pas seul, cinq autres groupes ont participé à cette attaque), ont commis des crimes de guerre, en tuant également des civils.
Version traduite ici.
human-rights-watch-videos-7-octobre (pdf, 164.1 kB)

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Une vidéo incontournable.
October 7 | Al Jazeera Investigations
https://www.youtube.com/watch?v=_0atzea-mPY&rco=1
« L’incursion du Hamas en Israël le 7 octobre a transformé la politique du Moyen-Orient. L'unité d'enquête d'Al Jazeera (I-Unit) a procédé à une analyse des événements de cette journée – en examinant sept heures d'images de vidéosurveillance, de caméras de tableau de bord, de téléphones personnels et de caméras frontales de combattants du Hamas morts, et en dressant une liste complète des personnes tuées. .

Le 7 octobre, l'I-Unit révèle des violations généralisées des droits de l'homme commises par des combattants du Hamas et d'autres personnes qui les ont suivis à travers la barrière de Gaza vers Israël. Mais l’enquête a également révélé que nombre des pires informations publiées dans les jours qui ont suivi l’attaque étaient fausses. Cela était particulièrement vrai des atrocités qui ont été utilisées à plusieurs reprises par les hommes politiques en Israël et en Occident pour justifier la férocité des bombardements sur la bande de Gaza, comme le massacre de bébés et les allégations de viols généralisés et systématiques.
(la suite dans la présentation de la vidéo)
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ACCUSATIONS DE VIOLS MASSIFS

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DEBUNK : QUI ACCUSE LE HAMAS DE VIOLS DE MASSE ?
https://www.youtube.com/watch?v=kcVm5ag5MgM

DEBUNK : QUI ACCUSE LE HAMAS DE VIOLS DE MASSE ? © AJ+ français

Des viols ? Accompagnés d’atrocités ?
Si vous ne voulez lire qu’un seul article, celui-ci est un des plus complets. Parfaitement sourcée, c’est une des enquêtes les plus exhaustives. Une enquête sur les enquêtes. Par l’excellente revue alternative et de droits civiques étasunienne Yes! 
Traduite, avec les liens actifs nécessaires pour vérifier les sources.
Les allégations de viols de masse par le Hamas se dénouent après enquête
https://www.yesmagazine.org/social-justice/2024/03/05/israel-hamas-oct7-report-gaza
Traduction française ici. en PDF
yes (pdf, 299.8 kB)

The Grayzone : complément de montages de viols, debunkés. Posté par Toussaint 1/08/24 sur MDP.
complement-7-octobre-toussaint-1 (pdf, 847.3 kB)

Norman Finkelstein : les accusations de crimes sexuels contre le Hamas sont infondées
https://blogs.mediapart.fr/alain-marshal/blog/170324/norman-finkelstein-les-accusations-de-crimes-sexuels-contre-le-hamas-sont-infondees
Norman Finkelstein, fils de survivants d’Auschwitz & du ghetto de Varsovie et autorité mondiale sur la Palestine, analyse le rapport de l’ONU sur les violences sexuelles commises le 7 octobre. Il établit que les preuves avancées sont très minces et conclut que l’allégation du recours par le Hamas au viol comme arme de guerre est aussi infondée que celle du bunker militaire sous l’hôpital al-Shifa.
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ETUDES GLOBALES

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Un article complet, en relation avec la vidéo d’Al Jazeera vue plus haut.
Guerre à Gaza : Al Jazeera révèle le récit du 7 octobre que les grands médias négligent de rapporter - https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/guerre-gaza-al-jazeera-revele-le-recit-du-7-octobre-que-les-medias-britanniques

Comment le New York Times a publié des fakes sur le 7 octobre qui ont légitimé les bombardements massifs de la population civile de Gaza par Israël
https://theintercept-com.translate.goog/2024/02/28/new-york-times-anat-schwartz-october-7/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Traduction automatique de Google. A chaque page, attendre éventuellement que la traduction se fasse.

« En novembre, l'opposition mondiale s’amplifiait contre la campagne militaire israélienne, qui avait déjà tué des milliers d'enfants, de femmes et de personnes âgées. Le New York Times charge alors Anat Schwartz, une cinéaste israélienne et ancienne responsable du renseignement de l'armée de l’air, de travailler sur une enquête concernant les violences sexuelles perpétrées par le Hamas le 7 octobre. 
Anat Schwartz avait auparavant recommandé un tweet disant qu’Israël devait « transformer la bande de Gaza en abattoir ». « Violez toute norme, sur le chemin de la victoire », lit-on dans le message. "Ceux qui sont devant nous sont des animaux humains qui n'hésitent pas à enfreindre les règles minimales." 

L’appareil de désinformation israélien : une arme clé dans son arsenal
https://1-al--shabaka-org.translate.goog/briefs/israels-disinformation-apparatus-a-key-weapon-in-its-arsenal/?_x_tr_enc=1&_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
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Si vous êtes à la recherche des certitudes factuelles, historiques et sourcées les plus légitimes, voici le document de référence qui permettra le solde de tous comptes sur les atrocités en cours de ce génocide parfaitement organisé. Le rapport Lee Mordechaï est la chronique argumentée, d’une précision absolue et parfaitement exhaustif, d’un historien juif israélien resté courageusement sur place et qui sera reconnu, sans aucun doute, comme un Juste et un chercheur sans faille.
Isola Delle Rose - Rapport Mordechai
https://blogs.mediapart.fr/isola-delle-rose/blog/300424/rapport-mordechai
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Enfin, un document absolument majeur pour commencer à comprendre ce pli d’atrocités génocidaires, dans sa profondeur de champs artefactuelle historique.  
A lire d’urgence ! Gaza comme banc d’essai international.

A mon avis, l’approche psychopathologique la plus vaste, révélatrice et possiblement curative.
Disrupter le regard colonial : Gaza et Israël après le 7 octobre
Par Ivar Ekeland et Sara Roy
https://blogs.mediapart.fr/ekeland/blog/080524/gaza-letat-dexception-permanent
Traduction française de Jean Guinard, ici sur les commentaires. Ou sur le billet original, également dans les commentaires
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EN GUISE DE NON-CONCLUSION

(Mise à jour 22 mai 2024)

Les centaines de milliers de Palestiniens emprisonnés depuis 1948 par Israël, c’est 40% des hommes, toute époque confondue. Une société orwellienne totale. 

Notre difficulté ontologique première, permanente, irréductible, tourne autour de la peur. Peur de l’autre, peur de mourir, peur de souffrir, et plus que tout peut-être, peur d’être chassé ou non reconnu par les siens. Qu’ont trouvé paradoxalement les prétendus sapiens sapiens, les prétendus doublement sages pour sortir de ces peurs ? Pour les mâles, c’est simplet, la guerre. La guerre permanente, que tout progrès technologique exacerbe et amplifie.

Qu’en est-il des fondements d’Israël sur ce plan-là ?
Au début du vingtième siècle, le monde juif, réparti sur de multiples pays, n’a évidemment pas d’armée depuis l’Antiquité. Le sionisme naissant à la fin du 18e siècle, émerge sous plusieurs paramètres plus ou moins récents et simultanés. Le vieil antijudaïsme religieux européen, ses exclusions, ses expulsions, ses massacres et ses pogroms, voit le terme antisémitisme, datant de 1879, recycler les mêmes « valeurs » sous une nouvelle appellation. Que va-t-il s’agréger à cette discrimination du monde juif ? S’ajoutent à la haine, la méfiance et la méconnaissance médiane, de nouvelles théories, pseudo-scientifiques, raciales, sous l’influence de plusieurs changements culturels, techniques et anthropologiques majeurs. Dont le principal bouleversement est l’émergence d’une nouvelle religion, aussi normative et réductrice que les précédentes, La Science.
Conçue peu à peu comme un faisceau d’horizons prometteurs, pour ne pas dire prométhéens, ces perspectives annoncés forcément comme libératrices, s’ouvrent néanmoins sur de nombreuses formes de violences, souvent extrêmes. La volonté de domination du monde considéré comme non humain, ou non pleinement humain : environnement, animaux, peuples dits sauvages, ceux-là sont forcément voués sous le label civilisationnel, à la domestication. Bénéfices secondaires sous couvert de gestion scientifique, ces nouveaux territoires de vie sont en fait considérés comme des entités sans statuts valides, internationalement déposés, autrement dit, des territoires vide de sens et des peuples à formater, dans l'acception la plus cynique, par le vol de leur monde. Un colonialisme intensif, exponentiel, permis par l’efficacité de plus en plus grande de l’armement et des moyens de locomotion, comme l’a montré excellemment Sven Lindqvist, historien suédois.

De cet environnement de domination totale, compulsive, nait le scientisme, comme nouvelle religion auto-justifiée. D’abord par l’étendue exponentielle, aussi bien culturelle, technologique, que géographique de ses capacités de gains, ce qui veut dire, de ses nouvelles facilités de captations et de prélèvement du monde quasiment sans limites. L’implacabilité des violences coloniales au service d’un nationalisme alors triomphant et d’un culturalisme de plus en plus infatué et hystérique, dont les représentations paternalistes de certains intellectuels aussi peu attendus qu'Hugo ou Proudhon, montrent l’arrière-plan d’une bonne conscience ahurissante, aujourd’hui aussi aveugle qu’hier, face au drame palestinien.

En 1917, la déclaration d’Arthur Balfour par le secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères, se prononce via un courrier adressé à Lionel Walter Rothschild, principal financier du sionisme, en accord avec la création d’un foyer national pour le peuple juif. A la même date, sont acceptés cinq bataillons de volontaires juifs, incorporés dans le corps des Royal Fusiliers de l'armée britannique, combattant l'Empire ottoman en Palestine, durant la Première Guerre mondiale.

L'esprit guerrier du futur Eretz Israël, la terre d’Israël, s’incarne alors dans la première unité militaire juive depuis l’Antiquité. Dénommée la Légion juive, elle est la création de Vladimir Jabotinski, aux amitiés fascistes mussoliniennes et de Joseph Trumpeldor, qui se considère comme un anarcho-communiste sioniste, mais qui décèdera très tôt, en 1920. Ces bataillons enrôlés par l’armée britannique dans la conquête de la Palestine dominée alors par les Ottomans, confirmeront l’accession d’une partie de la communauté juive aux standards du nationalisme militarisé du monde colonial et de ses prétentions démocratiques.
En s’emparant en 1949 des trois quarts de la Palestine, grâce à cette expérience militaire et à un armement supérieur, cette valeur viriliste primaire viendra se heurter, dès la création de l’Etat israélien, au-delà de son consensus colonial, à une partie de l’ethos religieux ou philosophique des diasporas juives.

75 ans plus tard, cette accession aux standards des Etats pleinement guerriers, ceux-là mêmes qui furent responsables de l’holocauste de 6 millions de Juifs, cet acquis qui se voulait normal, standardisé et fatalement, triomphant, mais qui s’avère alors n’être pas plus juif, ni moins, que l’eau ou l’air, en aurait donc pris un coup terrible avec le 7 octobre.

Tout juste peut-on dire, qu’ici, tout est plus crypté que dans le cerveau d’Einstein. Lequel se moquait du petit infini neuronal qui lui servait de cloud précoce, s’il ne s’appliquait à le vivre dans la conscience d’un immensément plus grand. Allez dire ça à un guerrier compulsif, préférant s’enfermer dans le cercle étrangleur d'un nationalisme béat, certain d’être quelque chose de plus grand, par le simple fait d’en être. Tout juste alors, peut-on affirmer, que les préoccupations des fascistes israéliens du jour, sont plus puériles encore que celles des légions romaines de César, consistant à dépasser sa peur à tout prix, en se jetant à corps perdu dans la « boucherie des braves. » 

Car ici, on est en droit de se demander, quels braves ? Quelle bravoure ? Détruire depuis une flotte d’avions les plus sophistiqués qui soient, un peuple enfermé dans une prison à l’air libre ? La guerre, non pas en tant que phénomène visible, charnel, atroce, acmé de cette tension et tentation guerrière d’en finir individuellement et héroïquement, mais comme phénomène industriel et psychiatrique, conduisant à s’y préparer quoi qu’il en coûte, est effectivement le résidu d’une espèce en voie de disparition possible, une espèce atrocement habitée d’une médiumnité archétypale, devenue suicidaire. Et génocidaire. Et ça urge de le comprendre.

Le pacifisme a néanmoins une borne, non pas de nature, mais de contexte. Quand une entité étatique et militaire, n’a justement pour l’essentiel, plus aucun frein dans l’exercice de sa force et de sa violence, voire de ses pulsions sadiques, quand elle décompense sans limites sur une modalité de type Khmers rouges, en particulier face à une population totalement démunie, le monde à l’obligation absolue et par tous les moyens disponibles d’arrêter la première. Ethnocide, génocide, crimes de guerre généralisés, destructions des hôpitaux, des universités, organisation de la famine, meurtres des journalistes, des soignants et des ambulanciers, etc, il s’avère factuellement que les abominations modernes de cette démocratie prétendue, Israël, ne sont alors, dans un contexte de 75 ans d’occupation, d’apartheid, de meurtres et de politique de torture généralisée, que celles d'un Etat voyou. Un état terroriste, moralement suicidaire, cornaqué par d’autres Etats voyous, eux-mêmes dans l’hubris de leur course folle vers la fin de toute vie pleine et libre, n’ayant toujours pas compris, ou faisant comme s’ils ignoraient que le courage n’est pas la boucherie des prétendus braves idiots, mais la capacité à sortir de leur narcissisme guerrier et infantile.

Dernières choses, souvent les plus ardues à découvrir.
Elles nous englobent, elles nous nourrissent jusque dans nos rêves, lesquels sont nos maîtres cyniques lorsque nous avançons ensommeillés sur certains plans que nous avons éludés. On ne peut pas vivre en paix aux dépends d’une autre société, des voisins, des cousins, des alter ego que l’on enferme dans une prison à ciel ouvert, et à qui l’on pourrit la vie sous prétexte que d’autres, nous l’on pourrit avant.
Blessure narcissique, contagieuse, de ce régime aujourd’hui sans pitié, y compris pour lui-même, et qui n’a pas encore saisit qu’on ne martyrise jamais un Juif ou un Palestinien, mais un être réel, un enfant, une femme, un homme.
Quand sortirons-nous de notre grégarité de moutons à longues dents ? 
Quand serons-nous enfin, tous simplement, des femmes et des hommes ?

Remerciements

Alain Gresh ORIENT XXI. Alain Marshal, Jean Guinard, 
Sebastian Nowenstein, STEPHANE M. : Blog Mediapart

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Holocaust Survivor Absolutely DEMOLISHES Israel © Double Down News

Qu’est-ce qu’un Juste ? Un Juste parmi les Nations ?

Pour Israël, c’est le titre d’une reconnaissance faite pour honorer le comportement de personnes non-juives, qui ont apporté leur soutien ou leur protection aux Juifs pourchassés, maltraités, emprisonnés, déportés, ou en risque de l’un de ces crimes, au cours 20e siècle.
Au-delà de ce label, qu’est-ce qu’être juste ?
Dans une situation ici inverse à celle à laquelle répond ce label à connotation éthique, voici un homme âgé, Stephen Kapos, qui a connu lui-même les camps, qui est dans la plénitude de son acuité intellectuelle et de ses facultés d’expression, et qui, en tant que Juif, de ceux qu’on nomme aujourd’hui, sans label institutionnalisé, un Juif d’honneur, s'exprime ici sur le génocide à Gaza, dans une déclaration qui est d’une cohérence et d’une puissance humaine exceptionnelles. 

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