On sait, ou l’on croit savoir, comment les Etats Unis et son président Bush ont irrémédiablement blessé les libertés de leur pays. Non pas en rédigeant à la hâte un « Patriot Act » de plusieurs centaines de pages restreignant les libertés. Mais en profitant de l’émotion d’un peuple qui ne comprenait (hélas) pas pourquoi il avait été frappé, pour faire adopter une impressionnante série de textes liberticides baptisée « Patriot Act » dont le pouvoir rêvait depuis des années.
La démocratie, même imparfaite, n’est décidément pas la tasse de thé (ou de vodka) du pouvoir russe et des « rebelles » de l’Est ukrainien : ni les soldats du Kremlin encore présents dans quelques villes orientales de l’Ukraine et sur la frontière, ni les tenants de l’indépendance ou de l’autonomie n’ont laissé les citoyens de ces régions participer au vote pour les législatives.
Tandis que la guerre des nombreux chefs de l’UMP occupe les esprits et les médias, alors que le parti socialiste se demande s’il l’est encore en s’interrogeant sur qui et où il va pleuvoir, pendant que Madame Le Pen délire avec succès, tandis aussi que Mélenchon prend un repos largement mérité
Que de nombreux Français soient méfiants, voire hostiles à la politique intérieure et étrangère des Etats-Unis, comme je le suis, cela peut facilement se comprendre. Que l’extrême droite française rêve plus ou moins en secret du pouvoir anti-démocratique de Poutine appuyé sur la religion, le racisme et le nationalisme, cela ne surprendra certainement pas un grand nombre de Français.